mardi 30 août 2011

L'amour, on ne le pense pas. Il est, mais...il s'entretient!

                            


Si ton amour n'est point reçu et qu'il devient vaine supplication comme la récompense à ta fidélité et qu'il n'est point de ta force d'âme de te taire, alors, s'il est un médecin, fais toi guérir. Car il ne faut point confondre l'amour avec l'esclavage du coeur. L'amour qui prie est beau, mais celui qui supplie est d'un valet.
Si ton amour est reçu et si les bras s'ouvrent pour toi, alors prie dieu qu'il sauve cet amour de refroidir, car je crains pour les coeurs comblés.

Car on ne se repose pas dans l'amour s'il ne se transforme de jour en jour comme dans la maternité. Mais, toi tu veux t'asseoir dans ta gondole et devenir chant de gondolier pour la vie. Et tu te trompes. Car est sans signification  ce qui n'est point ascenssion ou passage.Et si tu t'arrêtes tu n'y trouveras que l'ennui puisque le paysage n'a plus rien à t'apprendre. Et tu rejetteras la femme quand c'est toi qu'il fallait d'abord rejeter.
                                                                Antoine de Saint Exupery

vendredi 26 août 2011

Lalla fatma N'Soumer a-t-elle rêvé de Jeanne D'Arc?

Fichier:Portrait-Fatma N'Soumer.jpg

De tout temps, l’histoire a été écrite par des hommes, et les femmes ne sont généralement pas souvent évoquées. Et pourtant qui ne reconnait pas leur sacrifice, leur résistance  partout dans le monde ! Qu’est ce qui fait alors que nos sociétés soient toujours frileuses quand il s’agit d’évoquer leur  rôle souvent déterminant depuis que le monde est monde ? Est-ce les préjugés religieux ?  Est-ce parce que les hommes se sont attribués les beaux rôles ? Ou est ce seulement un concours de circonstance dû surtout à une répartition des travaux depuis les temps immémoriaux: domestiques pour les femmes, de défense pour les hommes ?

« Les hommes et les femmes conviennent  rarement sur le mérite d’une femme : leurs intérêt sont trop différents » Jean de La Bruyère


*Lalla fatma N’Soumer : Appelée « la Jeanne d'Arc du Djurdjura » par l'historien Louis Massignon

mardi 23 août 2011

A bon vin point d’enseigne

                                                         

                  
                       Dans un restaurant, un homme buvait à table un excellent vin, sans le louer. Le maître de la maison lui en fit servir, ensuite, du très médiocre. « Voilà du bon vin, dit le buveur silencieux.- C’est du vin à dix sous, dit le maître, et le premier que je t’ai servi, un vin des dieux.- je le sais, reprit le convive ; aussi ne l’ai je pas loué. C’est celui-ci qui a besoin de recommandation. »

« L’évidence paralyse la démonstration ! »
                          Pierre Reverdy 

                                 
                                                        
 

vendredi 19 août 2011

Le trac, quand il nous tient!

                                              

             A une jeune comédienne qui prétendait ne pas avoir jamais de trac quand elle montait sur scène, une grande virtuose dans la comédie française, lui répondit : Attendez, d’avoir une grande renommée et un nom à défendre !

mercredi 17 août 2011

Faut pas tarder, dix jours c'est trop!..Tu peux attraper froid...


ELSA

Tandis que je parlais le langage des vers
Elle s'est doucement tendrement endormie
Comme une maison d'ombre au creux de notre vie
Une lampe baissée au coeur des myrrhes verts
Sa joue a retrouvé le printemps du repos
Ô corps sans poids posé dans un songe de toile
Ciel formé de ses yeux à l'heure des étoiles
Un jeune sang l'habite au couvert de sa peau
La voila qui reprend le versant de ses fables
Dieu sait obéissant à quels lointains signaux
Et c'est toujours le bal la neige les traîneaux
Elle a rejoint la nuit dans ses bras adorables
Je vois sa main bouger Sa bouche Et je me dis
Qu'elle reste pareille aux marches du silence
Qui m'échappe pourtant de toute son enfance
Dans ce pays secret à mes pas interdit
Je te supplie amour au nom de nous ensemble
De ma suppliciante et folle jalousie
Ne t'en va pas trop loin sur la pente choisie
Je suis auprès de toi comme un saule qui tremble
J'ai peur éperdument du sommeil de tes yeux
Je me ronge le coeur de ce coeur que j'écoute
Amour arrête-toi dans ton rêve et ta route
Rends-moi ta conscience et mon mal merveilleux
Aragon.

mardi 16 août 2011

je crée

                                          

A-t-on entendu un sculpteur dire : «  De cette  pierre,  je dégage la beauté ? Car alors il se dupe d’un  lyrisme creux !
L’autre, le véritable, on l’entendra dire : « Je cherche à tirer de la pierre quelque chose qui ressemble à ce qui pèse en moi, je ne sais point le délivrer autrement qu’en taillant. » Saint-Exupéry


                                       "Les grands sculpteurs sont ceux qui imposent à 'humanité leur illusion particulière." (Guy de Maupassant)

lundi 15 août 2011

Pourquoi?

                                                                

Newton a dit : Cent  expériences réussies n’ont pas prouvé que j’ai raison ! Une seule expérience fausse a prouvé que j’ai tort !
Et pour le paraphraser je dirais : « Il arrive que cent jours d’amitiés ne résistent pas devant une seule journée fade !




jeudi 11 août 2011

Pour les belles passantes

                                                                                                                        


Qu’elle était jolie, comme une rose du matin, ce mardi à midi !

Qu’elle était éblouissante, celle que j’attendais,
Telle que je l’avais toujours imaginée
Qu’elle était belle, en un éclair, que j’ai dû rester pantois !
Ma vie s’est illuminée, mon téléphone sonne !

Au milieu du passage piéton
Je suis comme tétanisé
Mon portable continue ses jérémiades,
Je n’entends plus rien aux alentours,
Obnubilé par son regard d’antilope

Pour la regarder passer, pour un peu l’admirer
Que ce fut clair dans ses yeux, ses airs,
Quand je l’ai vue me sourire
En maitresse de ses manières
J’en étais envouté, ensorcelé !

J’aurais dû lui parler, mais hélas !
Qu’elle est injuste la vie,
Quand je l’ai vue partir !
Qu’elle était belle, si naïve, si claire,
Dans sa robe  à la Maryline


                             


                              On pleure les lèvres absentes
                              De toutes ces belles passantes
                              Que l'on n'a pas su retenir !
                              Mais si l'on a manqué sa vie
                              On songe avec un peu d'envie
                              A tous ces bonheurs entrevus

                                                                 G. Brassens

mercredi 10 août 2011

Et voilà!

                                                      
Et voilà, je jette tout par-dessus bord et je m’en vais loin, loin… Je n’en ai rien à foutre d’expliquer à chaque fois, moi qui ai horreur de toujours expliquer ! Aimez-moi ou pas je m’en fiche ! Je ne suis pas le centre de la terre, je ne suis pas un héros, je suis moi ! Et moi j’aime ! J’aime ma liberté, je n’exige rien de quiconque, mais j’aime  les êtres : pour leur simplicité, leur amour, leur erreur, leur liberté, leur envie, leur humour et leur exigence…oui, leur exigence d’être seul parfois! Cessons de faire semblant, juste pour paraître…plutôt disparaître, je préfère !

mardi 9 août 2011

L'égalité des sexes

                                                  


A un journaliste qui  demandait à une ancienne ministre de la justice française, sur la situation des droits de la femme en France, quelles seraient les premières décisions qu’elle prendrait pour promouvoir   « l’égalité des sexes », elle lui répondit : je prendrais les mesures !

lundi 8 août 2011

le dictateur



                                                                    
De nos jours on peut dire, le dictateur, c’est celui qui parle seul, qui s’écoute parler d’une oreille et qui est sourd de l’autre !
          « C'est toujours sur une démission collective que les tyrans fondent leur    puissance. »
Maurice Druon
 Quelqu’un m’a demandé un jour : C’est quoi une dictature ? Comme j’étais surpris par la question posée avec bonhomie, je répondis tout de go par une anecdote qui trottinait dans ma tête depuis, pas bien longtemps : « la dictature, c’est comme Staline, le jour où il avait égaré sa belle pipe et exigea de ses sbires qu’on lui retrouve le voleur (…pas sa pipe !), quel qu’en soit le prix (…pas pour lui !). Ses sbires, dans un excès de zèle, avaient réussi à faire avouer (…avec des bonbons, surement) cent personnes qui reconnaissaient  l’avoir subtilisée ! Et quand on allait rendre compte à Staline des coupables arrêtés, celui-ci répondit : cessez les recherches, j’ai retrouvé ma pipe »
Et je précisais à ce quelqu’un :Dans la dictature, on avoue facilement de s’être fait une pipe , même de Staline !

 

Le terme dictateur - étymologiquement « celui qui parle » - désignait sous la Rome antique une magistrature exceptionnelle.

vendredi 5 août 2011

L'extraordinaire leçon

Moment de ravissement avec Ravi Shankar et son extraordinaire leçon



http://www.youtube.com/watch?v=tOgfK6HnuNk

Etre ou ne pas être

                                                         

Nous vivons contrefaits,  c’est absurde ! Combien  nos  comportements  erronés empêchent le libre développement de notre personnalité ; ce faisant, nous risquons de fausser le meilleur de nous même !

« J’ai tout simplement à être, à vivre, à tenter d’atteindre une certaine humanité, ce qui importe en définitive, c’est  l’être, qui rayonne à travers la personne. ».
                         (Etty Hillesum, Une vie bouleversée)

jeudi 4 août 2011

Ne vous justifiez jamais, n’expliquez pas !

                                                  

Souvent dans notre vie, on  a tendance à trop vouloir se justifier, à trop vouloir expliquer ! Nous sommes toujours enclins à blâmer les gens, les choses et les circonstances pour toutes les raisons possibles ! Ainsi comment peut-on croire avec toutes ces censures, laisser libre cours à notre imagination, avoir confiance en nous et  ne pas sentir des sensations négatives qui induisent des actions négatives de notre vie ! Peut-on arrêter un jour de nous excuser, de nous justifier ?
Un des 10conseils donnés par Ernest Hemingway à un jeune écrivain est : ne cherchez pas à vous expliquer !

mercredi 3 août 2011

Et si on souriait?



Définition du sourire:Le sourire est une expression du visage qui se forme par la tension de muscles, plus particulièrement aux deux coins de la bouche, mais aussi autour des yeux. Il exprime généralement le plaisir ou l'amusement, mais aussi l'ironie, et joue ainsi un rôle social important.

Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un simple sourire peut être capable de faire.[ Mère Teresa ]

mardi 2 août 2011

L'effet inverse

                                                                
 Dans notre  quartier, on avait une salle de cinéma où était inscrit en grosses lettres sur le mur :
 Soyez gentils ne fumez pas ! Il était rare de voir quelqu’un enfreindre cette indication.
Depuis que la salle a été réfectionnée, une nouvelle indication est apparue sur le mur :
Il est strictement interdit de fumer ! Le constat, c'est l'effet inverse!

lundi 1 août 2011

Le don merveilleux du non

                                                 


Il arrive parfois que nous nous trouvions en situation
                           de devoir dire non à des personnes qu'on aime, qu'on respecte!


"Un nom venu de ses convictions les plus profondes est meilleur et plus grand qu'un oui dit seulement pour faire plaisir, ou pire pour s'éviter des ennuis"
                                                       Le Mahatma Gandhi.
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...