"Il y a quelque chose dans la poésie qui est plus important que le sens : la résonance." Marina Tsvétaïeva
mercredi 7 août 2013
Ne laissez pas les brutes!
Je ne dors pas, je veille sur les morts!
Faites quelque chose Monsieur le Président.*
Ne laissez pas les brutes envahir la cité
Ces enfants partis sans un au revoir!
Les enfants sont le sourire de l'humanité,
Comment peut on vivre sans sourire?
Les enfants sont le bonheur de toutes les mères,
Comment oublier les mères qui pleurent?
Je vois les bougies allumées,
Le signe de détresse, hélas!
A qui faut-il dire?
La torture d'ne mère, ma mère!
Faites quelque chose Monsieur le Président.
Arrêtez le sang des juvéniles
Il n'est pas encore humus
Pour abreuver la terre
Non et non et mille fois non
Pour qui sonne le glas
Pas pour eux!
Il est si tôt
C'est déjà la nuit;
Il était une fois, une fillette de dix ans à peine, une écolière, était retirée par des fous de Dieu, de sa classe devant ses camarades et sa maîtresse, figées devant le sort!
Son seul tort, ne pas avoir porter la cam-isole sur sa petite frimousse!
Ils ont mis fin à sa vie, ils ont jubilé!
Le jour de la montée au ciel des moines de Tibhirine!
Je pleure ce monde et mon pays.
* Faites quelque chose, Monsieur le Président!: C'était le cri de détresse lancée par une femme, sur son lit d’hôpital, victime de l'attentat à la bombe dans un bus à Alger en 1995 sur le boulevard Amirouche. Elle avait lancé ce cri au président algérien qui était était venu s’enquérir de l'état des blessée à l’hôpital.
-Quand à moi, ce qui a mis le feu aux poudres de ma caboche, c'est la grâce accordée aux violeurs des enfants(condamné à 30 ans de prison, il en a juste passé deux!), chez mes voisins de l'Ouest!
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Tes voisins de l' ouest perdent le nord, merci pour ce joli cri d' une juste souffrance, voilà un vrai sujet de lamentation auquel je m' associe.
RépondreSupprimerMerci à toi Isabelle! Il faut occuper le terrain devant ces mercenaires d'un nouveau genre!
SupprimerAH! Je m'inquiètes pour vous tous et pour nous tous. Il ne faut pas se taire. Il faut nommer l’innommable afin que la racine de la haine de s'enracine pas. Déterrons les mauvaises herbes en chantant.
RépondreSupprimerBizak. On me dit que dans l'outil blogger, il y a un truc pour faire un copié collé dans un blogue autre. Mais je ne l'ai jamais essayé. Tu me reviens si tu ne sais pas. Ma source est Toorsch, le copain de Sadaya. Il pourrait assurément mieux t'aider que moi.
On a trop cédé le terrain! Il est temps de renverser la vapeur.
SupprimerQuand je vois la réaction de la société marocaine dans l'affaire du violeur gracié, je me dis que l'espoir est permis.
Pour le copie/collé, c'est exact, il y'a blogger qui déblogue!
Merci , cher ami Bizak, pour ce cri de révolte contre tant de criminel fanatisme ! Poème bien expressif!
RépondreSupprimerTant de criminels en liberté, trop de souffrances, de victimes en douleur...
RépondreSupprimerQuand trouver l'espoir dans les mots ne suffit plus, comment faut-il faire?
Cher Bizak "femme liberté victime violence... "
RépondreSupprimerton cri appelle au cœur
Un jour pourtant un jour viendra couleur d’orange
RépondreSupprimerUn jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Aragon
J'ai vécu dans l'un de plus beaux pays du monde, l'Algérie, pendant 5 ans. Méprisée par les uns , honnie par les autres et pourtant !... Je n'aime pas le mot "tolérance", porteur du sens de laisser aller, je lui préfère le mot "compréhension" qui implique l'effort d'aller vers l'autre pour le comprendre. Si tous les Français faisaient comme moi, nous pourrions comprendre d'ù viennent les problèmes de ce magnifique pays...
RépondreSupprimerSalut toi, j'espère que tu vas bien. Je te fais juste un petit bonjour en passant...
RépondreSupprimerHistoire de voir si tes vacances se passent bien...
Comment ne pas te soutenir. Je suis sensible à ta détresse. Je veux la partager humainement.
RépondreSupprimerAmitiés.
Roger
Dis, msieur? tu reviens quand?
RépondreSupprimerTu manques à la blogo...
Bises et ondes positives.
Cel
Je me languissais dans le farniente douce et les délices de l’insouciance après moult tracasseries de la vie de tous les jours. Merci chère Ange pleine de délicatesse dont tes mots réaniment les âmes les plus endolories. Bises à toi aussi avec un retour d'ondes positives et merci, merci, merci!...
RépondreSupprimerA toi bien sûr chère Célestine tous ces mots de ci-dessus!...
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