samedi 6 décembre 2014

C'était, comme si, hier !



Pour que nul ne t'oublie
Ai-je besoin de te voir
Puisque je t'entends Isabelle
Voilà un siècle
Que ton ombre murmure
Dans la vaste prairie gluante
Tes pensées miroitantes
Jaillissent à ce jour 
Sur le désert perfide
Tel un geyser en furie
Tes écrits me subliment et me hantent
Je m'abreuve nuit et jour
De tes mots si limpides
Comment Dieu dans la fleur de l'âge
T'a t-il happé de ton oasis 
Sans tambour ni trompête
A fait tomber pleur et tristesse
Sur les oasis et les palmeraies
Le tourbillon de sable qui s'effrite
La colombe agitée
Tes rêves exaltants et figés
Je sillonne tes pas
Le sable se remue inlassablement
Ah! comme je plains le pauvre Slimane!

6 commentaires:

  1. J'ai commencé le livre d'Isabelle. Je me suis plongée dedans sans pouvoir m'arrêter. Quelle écriture magnifique, somptueuse !
    Je comprends que tu sois émerveillé.
    Ton poème lui rend un hommage vibrant et juste, sensible comme tu sais l'être.
    Bises celestissimes
    Je comprends d'où tu tires ta poésie...

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  2. Quel titre du livre tu lis? En ce moment moi-même je lis un de ses ouvrages "ses notes de routes", qui est absolument fabuleux, avec ses descriptions du désert et toute la vie qui l'entoure. Oui j'en suis inspiré, une femme lettrée d'une immense culture, morte dans des conditions terribles. Merci Célestine pour ce partage!

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    1. J'ai commencé "écrits sur le sable" l'écriture en est splendide...

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  3. Réponses
    1. Merci Roger ! c'était une écrivaine talentueuse et sensible, elle mérite bien un petit hommage.
      Amitiés.

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  4. Bonne et heureuse année 2015 à toutes et à tous.

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