samedi 6 décembre 2014

C'était, comme si, hier !



Pour que nul ne t'oublie
Ai-je besoin de te voir
Puisque je t'entends Isabelle
Voilà un siècle
Que ton ombre murmure
Dans la vaste prairie gluante
Tes pensées miroitantes
Jaillissent à ce jour 
Sur le désert perfide
Tel un geyser en furie
Tes écrits me subliment et me hantent
Je m'abreuve nuit et jour
De tes mots si limpides
Comment Dieu dans la fleur de l'âge
T'a t-il happé de ton oasis 
Sans tambour ni trompête
A fait tomber pleur et tristesse
Sur les oasis et les palmeraies
Le tourbillon de sable qui s'effrite
La colombe agitée
Tes rêves exaltants et figés
Je sillonne tes pas
Le sable se remue inlassablement
Ah! comme je plains le pauvre Slimane!

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