vendredi 16 janvier 2015

Le soleil brillera!


Quand je vois ces yeux bleus
Embuées de larmes de peine
Je maudis ces temps obscurs et impurs
Qui révoltent nos cœurs endoloris
Comment peut-on laisser la bête
Immonde et lâche
Souffler ses miasmes putréfiés
Souiller la pureté des âmes
Dans ces temps de froideur et de haine.
Si nos crayons cisèlent nos effigies
C'est pour donner le rire à ces visages fermés
Ainsi  le monde a enfanté ses démons
Déguisés en faux devins
Et armés de leurs faucilles sanguinolentes
Sèment l'horreur et la mort
Nuls n'échappent
Enfants et vieillards
Catholiques et musulmans
Juifs et persans
La terre brûle
L'enfant pleure
La mère pleure
Le poète pleure
le monde pleure
Alors la vie reprend ses droits
Éveille les consciences
Le crayon reprend ses droits
Scalpe les vautours
Les larmes  fusent
De rire!
Des regards bleues.


J'ai décidé de dire
En silence mes mots
Je me dis à moi
Des mots qui me viennent à l'esprit
Dieu que c'est long, la vie
Quand tu nous nargues de ton piédestal
J'ai tellement à dire
Les mots me boursouflent
Je suis leur glissement
Mais sans espoir de visibilité
En fait c'est ta torpeur
Qui me glace mes veines
Que puis-je dire après
Quand personne n'écoute personne
Je suis un écorché vif
Dieu que c'est long, la vie
Il est temps de sortir
De ton silence trop céleste
C'est le branle-bas de combat
Ici bas, le sais-tu?












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