mardi 6 décembre 2016

Sous la fenêtre, mon jardin !



De ma montagne où je suis venu pour quelques moments de villégiature et de récupération d'un travail qui m'avait épuisé, je vous envoie ces quelques mots recueillis sous la fenêtre de ma maison paternelle. L'internet, ici illusoire, un relais qui date de Robinson Crusoé. Mais parfois, quand tout le monde est dans les bois, ou sous la couette, mon clavier vibre sans raison apparente, la voie est libre, à condition que le vent tripatouille ailleurs :


Sur ma terre mère accueillante
J'ai déposé ma cuirasse tissée
De fils blancs de ma mémoire
Les oiseaux se fendent la pêche
Me voyant regagner le bercail
Vanné et moulu
Le pampre sur la fenêtre
De la maison paternelle
Ses feuilles et ses vrilles
Comme des ombres légères
Dandinent joyeuses dans l'air
Un souffle souverain me pénètre
Agréable dans mes veines sciées
Je reprends mon flux rompu
Et qu'un jour couleur d'orange
Je m'assoie sur le sol pavé
De lumières et d'ombres chaudes








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