samedi 14 janvier 2017

Le soleil qui s'ennuie !




Vaste est le désert, vaste est le coeur, le sable frétille sous mes pieds. J'entrevois un fennec ambulant qui espérait tromper une antilope qui s'approchait d'un bel adénium (rose du désert ou baobab chacal). Ce baobab  qui peut nourrir l'antilope mais point le fennec. Alors le fennec attend, qu'attend-il ? que je passe mon chemin ou que  l'antilope allonge son coup vers le baobab chacal. D'une pierre, deux coups, se tailler une belle antilope farcie de fleurs d'adénium. Mais qu'est ce qui me fait délirer ainsi, pour mâcher des idées biscornues ? ma tête devait recevoir des rayons implacables de ce soleil qui est suspendu au zénith. Je rêve des montagnes des Alpes où la neige y batifole, là où le froid grille la peau des lèvres. Les miennes sont asséchées.
Je me réveille en sursaut, le vent de sable me pénètre les narines. Il s'était levé la nuit pour aller brouter des corps endormis sur l'esplanade d'une oasis aux mille palmiers dattiers  qui croulent sous le suc miellé des régiments de dattes diaphanes. Il est six heures, l'aube émergeant bleue. La journée commence, c'en est la deuxième  dans le Sahara...je rêve debout et je chante:

Vaste étendue du ciel
Le désert rempli de ses mystères
J'entends les palpitations de ses ombres
Sous des palmiers glorieux
L'oasis, rêve du voyageur égaré
Toujours affable, bienveillante
Et même gracieuse dans sa riche floraison
L'eau qui coule, miracle ou mirage
Comme une pluie de bercement


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