"Des mots, une histoire" d'Olivia Billington -2-
Un poème à l'encens baudelairien, me paraît utile, pour résorber ces mots disjoints et torturants au nombre de huit:
poulpe - lys - insomnie - fromage - superflu - désolé.e - crustacé - émotion
Mon délire nourri de mes agapes
Me donne des insomnies tout au long de la nuit
Crustacés et poulpes sont mes péchés mignons
Du fin fond des abysses je revois mes mirages
Me rappelant une vie désolée et superflue
Égaré et ne sachant où aller dans cette triste vie
Je me morfondais dans mes émotions galvaudées
Mais de tous mes rêves pavoisés, un seul avait germé :
Le lys que j'avais cueilli dans la vallée de mon coeur
* Pour le fromage, je l'ai laissé au soin de maître corbeau
Quand les lys s'épanouissent
RépondreSupprimerils offrent mille mots au poète
Je vois que les lys ont fait ta joie dans tes sublimes envolées
SupprimerEt c'est bien le plus beau de tous les rêves : celui de l'amour.
RépondreSupprimerPeu importe les errances, il faut réaliser l'essentiel.
Ta poésie me comble toujours Bizak.
Tes mots, Patrick sont toujours sensés et bien réfléchis. Merci pour tes si beaux compliments.
SupprimerBien à toi Patrick
pourtant c'est un Français qui a dit qu'un repas sans fromage est une belle à qui il manque un oeil ;-)
RépondreSupprimerIntéressante hypothèse que je ne connaissais pas, mais pour le corbeau ce n’était qu’une fable.
SupprimerMerci de votre visite Adrienne.
*J’ai tenté plusieurs fois et ce, depuis belle lurette de placer un mot chez vous, mais Wordpress n’y consent pas !!??
J'aurais bien vu son odeur (du fromage) s'échapper des abysses, mais ton histoire est autre et bien belle aussi ;-)
RépondreSupprimerRavi qu’il vous ait plu, mon texte, Patch Cath !
SupprimerMerci beaucoup
Le poème est très réussi, ce qui n'était pas du tout évident, au vu des mots "disjoints et torturants" qu'il fallait intercaler!
RépondreSupprimerMerci pour votre encouragement, Antoine. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai foncé sans ‘fromage’ dedans.
SupprimerTu as bien choisi les adjectifs pour ces mots, oui. :)
RépondreSupprimerHeureusement que le lys sauve. :)
Le lys sauve toujours, et c’est une fleur d’innocence.
SupprimerEt j’aime bien ces petits vers du poète Emile Nelligan :
Par le chemin du souvenir
Fleuri de lys d'innocence
Au jardin de l'Enfance
Belle après-midi
Qu'il est beau ce texte malgré des mots imposés pas jolis !
RépondreSupprimerGhislaine
Merci Ghislaine ! J'en suis ravi
SupprimerJe ne me suis jamais essayé à ce genre d'exercice donc j'admire l'éclosion du lys mais quand même... en tant que bonne montagnarde et adepte inconditionnelle de la fondue, il me manque le mot...fromage. :-) Bises alpines.
RépondreSupprimerCe n’est pas que je n’aime pas les fromages, mais c'est que le reste des mots était tellement triste, que le fromage s’était vraiment fondu et même confondu en excuse de ne pas avoir été au menu.
SupprimerBises méditerranéennes.
Le lys dans la vallée et un bon fromage pour maître corbeau, tu penses à tout vraiment :) Jolie perles de mots enfilées en un collier fluide et poétique...
RépondreSupprimerC’est très gentil chère amie, pour tes louanges raffinées ! Les perles mots enfilées en un collier fluide… ! J’aime bien.
SupprimerMerci Edmée
Le lys et son odeur entêtante, une si belle image de mai !
RépondreSupprimerC’est une belle fleur qui enchante l’âme.
SupprimerMerci poétesse, pour ton passage.
Heureusement tu n'as pas publié le corbeau !!
RépondreSupprimerJ'aurais alors raconté la fable du corbeau et du renard !
SupprimerIl est vrai que le fromage était superflu... Bises, bravo Bizak. brigitte
RépondreSupprimerSuperflu, le fromage ! par pour le déguster en tout cas.
SupprimerBises Brigitte
Ah les lys et les poètes...Compte sur Maitre Corbeau pour savourer ce fromage...
RépondreSupprimerOui, les poètes et les lys ! Lamartine déjà déclamait:
Supprimer"- Comme un lys sur les eaux et que la rame incline
- Sa tête mollement penchait sur sa poitrine
Merci Marie
Joliment trouvé et écrit, Bizak ! :-)
RépondreSupprimerEt tu as trouvé le moyen de caser le fromage ! :-)
Bonne soirée à toi, bisous.
Oui, il était difficile de caser le fromage dans ce billet, mais il se complaît bien dans notre palais.
SupprimerBisous
Ton lys est magnifique ! et tu sais jouer avec les mots !" en somme avec les mots, il faut les laisser faire
RépondreSupprimerPar eux se laisser faire…." Guillevic
Merci Bizak pour ce poème ! je t'embrasse, bonne journée !
Il ajoutait entre autres : Ne pas les bousculer, les contrarier, mais les apprivoiser en se faisant soi-même apprivoiser… !
SupprimerMerci noëlle pour ce bel extrait du poème de Guillevic.
Je t’embrasse
Le Lys dans la Vallée...une très belle histoire en filigrane de ton beau poème...
RépondreSupprimerJe n'ai pas participé cette fois car j'étais en voyage auprès d'une toute petite fille qui fait mon bonheur.
Je t'embrasse cher poète
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je suis ravi que tu fasses de très belles escapades vers ton petit ange, le bonheur y est toujours présent, le temps passe comme un rayon de soleil dont on sent sa chaleur nous parfumer et nous pénétrer pleinement. Comme un lys, ton ange, te répand de la douceur et de la pureté.
SupprimerMerci Célestine
Je t’embrasse chère amie
J'aime tes péchés mignons (qui sont les miens aussi), qui vont se loger dans la vallée de nos estomacs plus que dans celle de nos coeurs!
RépondreSupprimerBonne journée Bizak, amitiés.
C'est très joli, ta répartie, quant au sort fait au fromage, il a su trouver un si bel atterrissage.
SupprimerMes amitiés aussi, Colo
Belle nuit même si tu es déjà dans les bras de Morphée.
Bizak,
RépondreSupprimerLe lys de la vallée de mon cœur, c’est délicieux !
Oui, c'est délicieux et envoûtant ! Sa légèreté et sa pureté sont évanescentes et éternelles à la fois.
SupprimerJ’adore!
SupprimerJ'en suis ravi !
SupprimerUn très beau tableau pour un non moins beau poème, mes félicitations aux artistes et mes remerciements pour être passé sur mon blog !
RépondreSupprimerBien amicalement.
Annie
J'ai toujours été subjugué par ta poésie, même si je ne commentais pas, je la savourais toujours en passant.
SupprimerMerci Annie
Belle journée
C'est beau, des "rêves pavoisés" ! Bonne soirée, Bizak.
RépondreSupprimerL'un d'eux a fait naître un lys superbe.
SupprimerMerci Tania
Belle soirée aussi
Et moi ce matin je vais planter des lys ! Je penserai à vous...
RépondreSupprimerMerci chère Anne !
SupprimerCrustacés désolés d'être au poulpe un fromage
RépondreSupprimerEffeuillez l'insomnie en lys d'émotion
D'être entiers avalés, vous perdez notion
De mieux fuir à l'echo d'un superflu dommage !
Bonsoir Bizak,
Milles excuses pour ce silence totalement indépendant de ma volonté mais je n'avais plus de portable ! Alors maintenant j'essaie de rattraper mon retard de lecture auprès de tous mes amis de plume. Quel plaisir de me remettre à inonder ton blog de mes vagues admiratives sur tes plages poétiques, à défaut de celles de la Martinique !
Mes Amitiés, cher poète.
c'est avec ton lys si joliment germé que je réalise ce temps trop long rempli de votre absence.
RépondreSupprimerTout va bien à présent.
Je te renouvelle mes amitiés poétiques savoureuses, pleines d'images fleuries.
J'espère que tu vas bien.
Je t'embrasse.
Den