Car comme il a toujours été, c'est seulement
à l'heure de la séparation que l'amour connaît
sa propre profondeur. Khalil Djibran
J'ai survolé les nuages haut perchés
Comme un aigle aux ailes mirifiques
Tracté par l'esprit du ciel
J'ai plané sur l'océan paisible
Une fée devait m'étaler ses pans de rosées
Sur un long couloir blanc azuré
Mais il pleut des lambeaux de pluie
Gommant mes rêves au passage
Le printemps a levé ses voiles
Quand ma coupe est vide, je me résigne à ce qu'elle soit ; mais quand elle est à moitié pleine, j'en suis contrarié. Djibran Khalil Djibran
Ma vie, une tempête de neige
Qui blanchit les montagnes paisibles
Mes rêves, mes chemins
Taraudés dans tous les sens
Un jour, le ciel dans l'aurore
Chamarré et scintillant
Raviverait le soleil
Glorieux et aimant