mercredi 7 août 2013

Ne laissez pas les brutes!


Je ne dors pas, je veille sur les morts!
Faites quelque chose Monsieur le Président.*
Ne laissez pas les brutes envahir la cité
Ces enfants partis sans un au revoir!
Les enfants sont le sourire de l'humanité,
Comment peut on vivre sans sourire?
Les enfants sont le bonheur de toutes les mères,
Comment oublier les mères qui pleurent?
Je vois les bougies allumées,
Le signe de détresse, hélas!
A qui faut-il dire?
La torture d'ne mère, ma mère!
Faites quelque chose Monsieur le Président.
Arrêtez le sang des juvéniles
Il n'est pas encore humus
Pour abreuver la terre
Non et non et mille fois non
Pour qui sonne le glas
Pas pour eux!
Il est si tôt
C'est déjà la nuit;

Il était une fois, une fillette de dix ans à peine, une écolière, était retirée par des fous de Dieu, de sa classe devant ses camarades et sa maîtresse, figées devant le sort!
Son seul tort, ne pas avoir porter la cam-isole sur sa petite frimousse!
Ils ont mis fin à sa vie, ils ont jubilé!
Le jour de la montée au ciel des moines de Tibhirine!
Je pleure ce monde et mon pays.

* Faites quelque chose, Monsieur le Président!: C'était  le cri de détresse lancée par une femme, sur son lit d’hôpital, victime de l'attentat à la bombe dans un bus à Alger en 1995 sur le boulevard Amirouche. Elle  avait lancé ce cri au président algérien qui était était venu s’enquérir de l'état des blessée à l’hôpital.

-Quand à moi, ce qui a mis le feu aux poudres de ma caboche, c'est la grâce accordée aux violeurs des enfants(condamné à 30 ans de prison, il en a juste passé deux!), chez mes voisins de l'Ouest!
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