dimanche 29 janvier 2017

Les Feuilles Mortes

Blog en repos







Sur la branche ténue
D'un grand magnolia
Vient souvent l'oiseau
Aux ailes amples et colorées
Il se rappelle un rêve
Fait un jour dans un pré
Où vivent les alouettes
Bercées de chants mélodieux




samedi 14 janvier 2017

Le soleil qui s'ennuie !




Vaste est le désert, vaste est le coeur, le sable frétille sous mes pieds. J'entrevois un fennec ambulant qui espérait tromper une antilope qui s'approchait d'un bel adénium (rose du désert ou baobab chacal). Ce baobab  qui peut nourrir l'antilope mais point le fennec. Alors le fennec attend, qu'attend-il ? que je passe mon chemin ou que  l'antilope allonge son coup vers le baobab chacal. D'une pierre, deux coups, se tailler une belle antilope farcie de fleurs d'adénium. Mais qu'est ce qui me fait délirer ainsi, pour mâcher des idées biscornues ? ma tête devait recevoir des rayons implacables de ce soleil qui est suspendu au zénith. Je rêve des montagnes des Alpes où la neige y batifole, là où le froid grille la peau des lèvres. Les miennes sont asséchées.
Je me réveille en sursaut, le vent de sable me pénètre les narines. Il s'était levé la nuit pour aller brouter des corps endormis sur l'esplanade d'une oasis aux mille palmiers dattiers  qui croulent sous le suc miellé des régiments de dattes diaphanes. Il est six heures, l'aube émergeant bleue. La journée commence, c'en est la deuxième  dans le Sahara...je rêve debout et je chante:

Vaste étendue du ciel
Le désert rempli de ses mystères
J'entends les palpitations de ses ombres
Sous des palmiers glorieux
L'oasis, rêve du voyageur égaré
Toujours affable, bienveillante
Et même gracieuse dans sa riche floraison
L'eau qui coule, miracle ou mirage
Comme une pluie de bercement


samedi 7 janvier 2017

Quand le ciel apparaît !









Quand le ciel apparaît le matin dans sa splendeur
Tout ce qui bouge, tout ce qui vit se mettent en branle
Les oiseaux se gorgent de rosée et dressent leurs ailes
Les arbres gémissent du plaisir de se réchauffer leurs chairs
Les fleurs dandinent de joie d'éclater leurs sèves
Le soleil comme un dieu endormi remue son foyer ardent
Le monde en effervescence reprend son trimard
Une journée où tout se décide, tout se dessine
La vie invariablement distille ses espoirs et ses rêves
Nul être ne doit être affligé, nul homme ne doit désespérer
Ainsi devait être la vie, ainsi nous la voulons.



lundi 2 janvier 2017

Le temps qui se prend à aimer les jardins





J'ai sondé le temps de mon aurore
Pour m'approvisionner en rêves latents
Que je devais refleurir dans mon printemps
Le temps me fuit comme un sablier infini
Je l'ai muselé sur la cime d'une montagne
Je lui ai construit un vaste jardin
Qui l'occupe nuit et jour sous un ciel généreux
Couché à l'ombre d'un saule blanc
Je m'inonde des fragrances joyeuses
Des rosiers libérés, des muguets argentés
Des anémones aux fleurs bleues
Des amaryllis à gorges jaunes
Le temps est devenu mon confident
Je lui ai appris à s'embaumer de floraisons
Pour qu'il cesse de cavaler sans raison.
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