dimanche 29 mai 2016

Le temps imparti !



"Si jeune que l'on soit, le jour où l'on perd sa mère, on devient vieux tout à coup."
                                  Alexandre Dumas, fils


Ma mère, ma mère, toi !
La prunelle des mamans
Entends-tu ce chant doux qui vient planer
Dans ton silence grand comme le ciel ?
Tu me berçais de ta voix unique
Sans même apprendre le sens de tes mots
Il fallait que tu partes
Un jour gris dans la brume
Sans avertir et sans paroles 
Pour que ma mémoire s'emballe
A rattraper le temps égaré
Et ramasser les miettes
De tes mots envolés
Perchés la-haut  sur un arbre
Un arbre millénaire et omniprésent
Son ombre me réveille
D'une brusque secousse
Lors de la fête des mères 
Faut-il que la vie fugitive
Me glisse entre mes mains
Pour comprendre l'infini
Amour d'une maman



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