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..de la mort d'une poétesse, d'une écrivaine!
Une romancière vient de partir à tout jamais! Elle a quitté ce monde à pas silencieux.
Son regard plein de grâce, de ce visage de femme qui a vécu, comme vivent les simples gens de ce monde.
" je m'en allais vers Arris, les yeux fixés sur mes doigts qui, à l'horizon, se tressaient avec d'autres doigts pour
ramasser les nuages du ciel et les presser sur une terre brisée d'oubli, enceinte d'un grain millénaire, parcheminé de routes lointaines pour que pousse le blé que nos ancêtres avaient promis".
Yamina MECHAKRA ( dans la grotte éclatée)
"Les hommes de chez toi cultivent cinq mille roses dans un même jardin...
et ils n'y trouvent pas ce qu'ils cherchent...
Et cependant ce qu'ils cherchent pourrait être trouvé
dans une seule rose ou un peu d'eau...
Mais les yeux sont aveugles.
Il faut chercher avec le cœur."
Le Petit Prince( Antoine de Saint-Exupéry )
J'ai écrit un poème ou presque, comme on peint un tableau, n'ayant aucun préalable, juste aligner des mots, sans forcément réfléchir! Ma main subitement a commencé à taper sur mon clavier, comme une pluie subite qui a surpris son monde, sans parapluie, sans abris pour s'y protéger!
Alors à vous, si vous le lisez, ne réfléchissez pas et n'essayez surtout pas de comprendre, dites ce que bon vous semble, comme je l'ai écrit, comme bon me semble!
"
Sillonnez flemmards
Du dimanche en congé!
Laissez pointer l'horizon,
Je becquette à longueur des yeux!
Je siffle la fin de la partie
Qui n'a point commencé
Je croasse comme un merle en délire
Je vole dans les champs!
Quand j'oublie mon chant,
Je croasse!
Les flingueurs des hivers perdus
Attendent les retours des hirondelles
Qui ne viennent jamais!
Par manque d'eau ou d'air que sais-je!
Ainsi donc le temps se fout de nous,
Comme d'une guigne!
Même les saisons s'entremêlent
Demain, c'était hier et hier, c'était aujourd'hui
La pluie m'a feuilleté les cheveux
Glacés et collés sur ma nuque!
Quand Ursulla se faisait désirer
La mer l'a rejetée
Le tableau est reluisant
Dans mes bras noyés
De chagrin, j'enfonce ma tête
Et ma cervelle cogite
Et vint le printemps...
Sans un salut car trop imbu
Comme un Sphinx en rut
Les feuilles d'olivier
Sont éternelles!
Pas moi, l'éphémère
Comme un ver à soie
Mais nul cocon n'est ma demeure
Mon gite est de béton,
M'empêche de prendre mon élan
Pour le ciel qui attend
J'ai vu des âmes furibondes
Car trop chatouilleuses
Le trop plein fait balancer la goutte
Sortant de son vase en furie
Vivement l'ombre à défaut de soleil calcineux
Sur ma pauvre tête
Qui en a trop supporté
De la liquéfaction de mon air"
J'ai réappris à respirer
Car seul, je peux toujours prendre
Un grand bol d'air!