mardi 21 mai 2013

Il est triste ce jour...


...de la mort d'une poétesse, d'une écrivaine!
Une romancière vient de partir à tout jamais! Elle a quitté ce monde à pas silencieux.
Son regard plein de grâce, de ce visage de femme qui a vécu, comme vivent les simples gens de ce monde.

" je m'en allais vers Arris, les yeux fixés sur mes doigts qui, à l'horizon, se tressaient avec d'autres doigts pour 
ramasser  les nuages du ciel et les presser sur une terre brisée d'oubli, enceinte d'un grain millénaire, parcheminé de routes lointaines pour que pousse le blé que nos ancêtres avaient promis".
                                                          Yamina MECHAKRA ( dans la grotte éclatée) 

vendredi 17 mai 2013

Et ben le petit prince!


"Les hommes de chez toi cultivent cinq mille roses dans un même jardin...
et ils n'y trouvent pas ce qu'ils cherchent...
Et cependant ce qu'ils cherchent pourrait être trouvé
dans une seule rose ou un peu d'eau...
Mais les yeux sont aveugles.
Il faut chercher avec le cœur."
                                                   
                                                            Le Petit Prince( Antoine de Saint-Exupéry )




mercredi 8 mai 2013

Je farfouille...


J'ai écrit un poème ou presque, comme on peint un tableau, n'ayant aucun préalable, juste aligner des mots, sans forcément réfléchir! Ma main subitement a commencé à taper sur mon clavier, comme une pluie subite qui a surpris son monde, sans parapluie, sans abris pour s'y protéger!
Alors à vous, si vous le lisez, ne réfléchissez pas et n'essayez surtout pas de comprendre, dites ce que bon vous semble, comme je l'ai écrit, comme bon me semble!

"  Sillonnez  flemmards
   Du dimanche en congé!
   Laissez pointer l'horizon,
  Je becquette à longueur des yeux!
  Je siffle la fin de la partie
  Qui n'a point commencé
  Je croasse comme un merle en délire
  Je vole dans les champs!
  Quand j'oublie mon chant, 
  Je croasse!
  Les flingueurs des hivers perdus
 Attendent les retours des hirondelles
 Qui ne viennent jamais!
 Par manque d'eau ou d'air que sais-je!
 Ainsi donc le temps se fout de nous,
 Comme d'une guigne!
 Même les saisons s'entremêlent
 Demain, c'était hier et hier, c'était aujourd'hui
 La pluie m'a feuilleté les cheveux
 Glacés et collés sur ma nuque!
 Quand Ursulla se faisait désirer
  La mer l'a rejetée
  Le tableau est reluisant
  Dans mes bras noyés
  De chagrin, j'enfonce ma tête
  Et ma cervelle cogite
  Et vint le printemps...
  Sans un salut car trop imbu
  Comme un Sphinx en rut
  Les feuilles d'olivier
  Sont éternelles!
  Pas moi, l'éphémère
  Comme un ver à soie
  Mais nul cocon n'est ma demeure
  Mon gite est de béton,
  M'empêche de prendre mon élan
  Pour le ciel qui attend
  J'ai vu des âmes furibondes
  Car trop chatouilleuses
  Le trop plein fait balancer la goutte
  Sortant de son vase en furie
  Vivement l'ombre à défaut de soleil calcineux
  Sur ma pauvre tête
  Qui en a trop supporté
  De la liquéfaction de mon air"
  J'ai réappris à respirer
  Car seul, je peux toujours prendre
  Un grand bol d'air!




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