mercredi 16 janvier 2013

Je lis dans mes yeux!



Maintenant je sais!
Les vessies rêvent des lanternes
Je crains ce père Noël qui
Au hasard des chemins
Quand je lis dans ses yeux nostalgiques
Comme je lis dans mes yeux!
Mon livre est souvent ivre
Aux quatre vents
Des poètes!
Mon arbre se plie
Sous le poids de mes pensées infestées
Qui ne sont pas des copies collées
Le monde n'est pas tout blanc tout noir
Il est multitude éparse !
Celui de l'âme, celui du coeur
Et celui de la haine!
Les préjugés sont légions!
Ma peau est nue,
Elle est ma carte à exhiber!
Ma signature dessus au fronton
Je rêve de voir l'âme égale à la lettre!
J'ai au fond de moi mon appel
Qui gémit de l'étroitesse
De ces justaucorps.
Mon coeur refuse la mue
Il n'est pas tendre au fond
Pour se détendre en surface!
Il est à prendre ou à laisser
Il ne se marchande pas
Hélas!
Je retourne d'où je viens
Comme avant!
Figé comme un foetus qui renaît
De ses entrailles abîmées
Le monde est beau, le soleil l'éclaire!
La mer est bleue
Pourquoi craindre l'eau froide?


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