Le ciel me tombe dessus
La fournaise s'emballe
Sur les écervelés boiteux
Le vent souffle en tornade
Emportant mes lentilles lardées
De mes yeux ébahis
Ma cervelle révoltée
Dans les solstices d'été
Ici et là, se répandent dans la nuit
Les spadassins infatués
De créer l'homme de turpitude
Aux ailes hébétées
Qui purgera sa peine inachevée
Comme un étourneau imbécile.
Ce silence complice et indolore
Longtemps abusé de l'Eden importé
Sera fatal à l'embryon innocent
S'il ne se carapace à l'aube venue
Dans la vertu des lettres décentes
Écrites par la plume d'or révoltée
De l'aigle royal de Lalla khadidja
Pour prendre le diable et ses sbires
Par leurs cornes désincarnées
Refroidir leurs desseins périmés
Dans l'asphalte glacé et ténébreux
Pour que nos pas hermétiques
Puissent suivre le sentier
Des tendres saisons et des amours éthérés
Et que se répandent
Les étoiles ivres et nues
Dans ce ciel trop torturé
De croire oublier son bleu éternel.