lundi 2 janvier 2017

Le temps qui se prend à aimer les jardins





J'ai sondé le temps de mon aurore
Pour m'approvisionner en rêves latents
Que je devais refleurir dans mon printemps
Le temps me fuit comme un sablier infini
Je l'ai muselé sur la cime d'une montagne
Je lui ai construit un vaste jardin
Qui l'occupe nuit et jour sous un ciel généreux
Couché à l'ombre d'un saule blanc
Je m'inonde des fragrances joyeuses
Des rosiers libérés, des muguets argentés
Des anémones aux fleurs bleues
Des amaryllis à gorges jaunes
Le temps est devenu mon confident
Je lui ai appris à s'embaumer de floraisons
Pour qu'il cesse de cavaler sans raison.
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