mardi 26 mars 2013

Il se lit tel... un poème!


Je lisais dans la presse, un petit quotidien algérien*, quand un article anodin attira mon regard.
La beauté des mots pénétra tellement mon coeur, que je ne pouvais tourner la page, sans le faire, sans vous le faire partager.
Il s'agit d'un hommage, d'une épouse à son cher mari décédé un jour de printemps:

"Mon bien-aimé, mon tendre, tu m'as inondé de ton amour, de ta bonté, de ta sagesse, de ton humour et j'ai succombé.
Tu étais mon souffle, ma vie, ma richesse, mon soleil. Tu m'as tenue par la main, sans jamais la lâcher
et par ta lumière tu m'as montrée la voie.
Calmement, silencieusement, tu as mené avec la dignité d'un souverain ton combat contre cette maladie
traîtresse insurmontable et tu t'y es accroché, de toutes tes forces, tu as lutté jusqu'au dernier souffle...quelle persévérance!
Mon héros.
Et ce chemin que nous devions poursuivre ensemble, main dans la main, a fini par s'achever cette nuit du 24 mars 2012...En un clin d'oeil...et nos rêves trop tôt hélas se sont effacés.
Plus de poids de ce corps qui t'a fait tant souffrir. Le fardeau a été bien lourd! Tu nous quittas; impuissante, je t'ai regardé partir dans mes bras. Vole petit être inoubliable; vas t'en loin, vas t'en serein. Repose en paix créature exceptionnelle.
Continue à me guider comme tu l'as toujours fait. désormais tu détiens la clé de mes songes, et inlassablement, je guetterai tes visites nocturnes.
Fais-nous une place petit ange dans ton monde sans faille, car viendra peut-être un jour meilleur où nous serons à nouveau réunis par la grâce de Dieu!"


 *El watan du 25 mars 2013

mercredi 20 mars 2013

Sous le pont...!


Sous le pont jaillit la lumière, un brin de musique vaut mille détours et parcours de combattant!
Le plus difficile, c'est de trouver l'âme soeur, pour espérer être lu.
Je ne vais pas trop disserter mes amis, je vous donne simplement un extrait d'un article d'un écrivain et éditeur Marc Villemain. en 2005.

Il écrivait: "J'achevais un article sur François Léotard, lorsque tomba la nouvelle de la disparition par suicide de Tristan Egolf, trente-trois ans. C'est en faisant lire Le Seigneur des porcheries à une jeune fille qui l'écoutait jouer de la guitare sous un pont de Paris qu'il trouvera l'oreille de Gallimard: La jeune fille n'était autre que la fille de Patrick Modiano (grand écrivain français); plus de soixante éditeurs l'avait alors refusé.

Son succès est immédiat auprès du grand public. La critique enthousiaste compare l'auteur à John Steinbeck, William Faulkner et John Kennedy Toole. Ce livre reste pour moi un de ceux qui attisa définitivement ma curiosité pour la littérature américaine". 

samedi 16 mars 2013

Souffle de mes nuits...!



Ni le soleil, ni le ciel  radieux comme le jour bleu, ni la mer calme et limpide, ni le prochain voyage vers les oasis du Sud du Sahara, ne combleront ce vide dans ma tête,une espèce de manque d'air pour aérer mon âme triste! 
Ce vide a émergé de mes doutes sur le sens à donner à ma vie, à mon passé,mon présent, mon avenir.
En vérité c'est la futilité des choses qui nous entourent en pensant que le bonheur se mesure au nombre de sorties en boites, à la plage, à la montagne, à l'oasis et tout le reste....
Quelqu'un m'a dit un jour: Ni le soleil, ni le printemps, ni l'oasis, ni la mer bleue ne peuvent te remplir de bonheur s'il venait à te manquer le petit son de la voix de celle qui te murmure dans ton sommeil : 
"Tu es mon soleil, ma mer bleue, mon oasis...et là, tu lui réponds: " 
                                                                                     
        Merci à toi souffle de mes nuits!
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