Tous peuvent entendre mais seuls les êtres sensibles comprennent
Khalil Gibran
Quand dans un moment de rencontre, les voix se mêlent, les regards se parlent, les visages s'épanouissent et les sourires émergent, alors vous comprendrez ce qu'est l'amour de la vie.
Nous nous fûmes rencontrés sur la terrasse d'un café pour prendre le chemin du port où nos visages fleuris, se confondaient avec la lumière du soleil mêlée à la bruine.
J'avais humé, senti, léché, chaque mot, chaque phrase, chaque regard, quand main dans la main, nous pavoisions le temps de réflexions printanières, nous buvions l'eau du ciel qui mouillait nos cheveux barbouillés.
Nous étions les seuls êtres vivants, heureux, libres et sereins, nous parcourions les ruelles enchantées, les sentiers bleus, les maisons fleuries, les librairies achalandées, les musées vitrées, les ponts suspendus, les cailloux boiteux. Nous nous éclations sous le ciel de notre vie, d'éclats de voix et de rires pour quelques moments éphémères pleins d'éternité. Nous ne nous possédions pas, nous ne mêlions pas nos vies terrestres et figées. Nous étions au dessus de cela, nous nous racontions nos maux par nos mots silencieux, nos passés, nos enfances, nos rêves.
A table ou sur l'herbe des prés, au restaurant, au café, au bar, nos yeux se fixaient et discutaient, nos gestes suivaient. Nous voulions rattraper le temps des nuits, des jours passés et nous nous étions quittés pour qu'un autre jour, nous nous rencontrerions à nouveau sans jamais oublier que la vie, chose qui nous a été donnée de plus précieux, vaille, mérite d'être vécue, d'être aimée.
Je me disais alors, en moi-même: J'ai vécu un laps de temps, mais j'ai aimé éternellement.
Khalil Gibran
Quand dans un moment de rencontre, les voix se mêlent, les regards se parlent, les visages s'épanouissent et les sourires émergent, alors vous comprendrez ce qu'est l'amour de la vie.
Nous nous fûmes rencontrés sur la terrasse d'un café pour prendre le chemin du port où nos visages fleuris, se confondaient avec la lumière du soleil mêlée à la bruine.
J'avais humé, senti, léché, chaque mot, chaque phrase, chaque regard, quand main dans la main, nous pavoisions le temps de réflexions printanières, nous buvions l'eau du ciel qui mouillait nos cheveux barbouillés.
Nous étions les seuls êtres vivants, heureux, libres et sereins, nous parcourions les ruelles enchantées, les sentiers bleus, les maisons fleuries, les librairies achalandées, les musées vitrées, les ponts suspendus, les cailloux boiteux. Nous nous éclations sous le ciel de notre vie, d'éclats de voix et de rires pour quelques moments éphémères pleins d'éternité. Nous ne nous possédions pas, nous ne mêlions pas nos vies terrestres et figées. Nous étions au dessus de cela, nous nous racontions nos maux par nos mots silencieux, nos passés, nos enfances, nos rêves.
A table ou sur l'herbe des prés, au restaurant, au café, au bar, nos yeux se fixaient et discutaient, nos gestes suivaient. Nous voulions rattraper le temps des nuits, des jours passés et nous nous étions quittés pour qu'un autre jour, nous nous rencontrerions à nouveau sans jamais oublier que la vie, chose qui nous a été donnée de plus précieux, vaille, mérite d'être vécue, d'être aimée.
Je me disais alors, en moi-même: J'ai vécu un laps de temps, mais j'ai aimé éternellement.