mercredi 28 février 2018

Du haut de ton jardin !


"O récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux". 
Paul Valéry

Lorsque la main d'un homme effleure la main d'une femme, tous deux touchent à l'éternité.  Khalil Djibran



Tu t'envoles de tes ailes épandues
Pour parcourir les espaces fleuris
Et toutes les prairies sauvages et radieuses
Ne te demande pas pourquoi
Mes silences sanglotent parfois
Avec mes rêves impétueux et étendus
Dans mon chemin parsemé de lotus bleus
Le ciel vacant du printemps boudeur
Se range parfois derrière des nuées grises
Il gémit et tremble dans son désert azuré
Mais toi la Venise aux pierres blanches taillées
Pétulante et gracieuse sur ton île greffée de pins
Ce toit tranquille au dessus des flots, cher à Valéry
Où tu clamais ton si beau poème
Fait d'une rose de vent qui capte l'or du premier soleil
Donne-moi encore le souffle de renouveau
Pour reprendre les sentiers escarpés
Qui mènent au firmament fabuleux
Là ou les cris des mouettes se mêlent au tumulte du temps.  


dimanche 25 février 2018

Que de nuits et jours !

            La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d'aujourd'hui                                                                               F.D Roosevelt


Je saurais me tirer de ses ailes douillettes
Elle qui me triture et m’emboîte mon destin
Que de nuits et jours mon coeur a eu à surfer
Sur des pas zigzagants et infinis
L'automne puis l'hiver
Puis le printemps puis l'été
On tourne en rond la lune s'endort
Le soleil roucoule
Mon âme voltige
Je saurais me tirer de ses ailes ébouriffées
Qui enserrent mes étoiles
Je ne puis laisser ma providence s'évaporer
Dans les nébuleuses éffritées
Par une nuit éclairée
Où les vagues déferlent portant
Leurs signatures rouges vives

dimanche 18 février 2018

Ma vie en éventail


"Lorsque je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être lorsque je serai grand. J'ai répondu " heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie".                                                                                         John Lennon


Il m'arrive parfois de rimer pour le printemps
La nature qui chante, les oiseaux qui se trémoussent
Je suis un héron des planages en altitude
Je trimbale ma vie en éventail
Je n'ai jamais compris l'amplitude
Des cœurs à sertir dans les abris
Des silences des temps qui passent
L'hiver ne me griffe pas tant
Que le printemps désemparé
Qu'elle est tendre la pluie souveraine
Quand elle me cingle de ses gouttelettes dorées
Sur mes épaules et mon visage regénéré
Il y'a des matins qui me gondolent
D'autres qui m'aspirent et m'absorbent
Je suis un typhon en sourdine
Qui déborde quand la nuit s'endort
Sur les plaines désertes et silencieuses
Et s'apaise en dormant sur la paillasse

vendredi 2 février 2018

Je suis le vent...

J'ouvre les yeux, la mer et la lumière me brûlent jusqu'au fond de mon corps, mais j'aime cela. Je respire, je suis libre. Déjà je suis porté par le vent, par les vagues. Le voyage a commencé. Le Clézio


Je suis le vent qui réconcilie les montagnes
Je suis l'air du temps qui rassasie les fleuves
J'aime être le lien pour fusionner les coeurs
Je suis le chaud d'un été de plomb
Je suis l'absence
J'ai aimé comme un tourbillon de soleil
Qui s'était levé un matin printanier
J'avais les yeux fixés sur le ciel
Pour regarder une étoile fluorescente
Aussi brillante que toute la constellation
Je n'ai pu dessiner la silhouette volante
Je suis un brin d'herbe aux rêves fous
Je suis tanné comme un parchemin
Et je continuerai mon chemin semé de violettes
Dussé-je passer par mille feux.
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