"O récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux".
Qu’un long regard sur le calme des dieux".
Paul Valéry
Lorsque la main d'un homme effleure la main d'une femme, tous deux touchent à l'éternité. Khalil Djibran
Tu t'envoles de tes ailes épandues
Pour parcourir les espaces fleuris
Et toutes les prairies sauvages et radieuses
Ne te demande pas pourquoi
Mes silences sanglotent parfois
Avec mes rêves impétueux et étendus
Dans mon chemin parsemé de lotus bleus
Le ciel vacant du printemps boudeur
Se range parfois derrière des nuées grises
Il gémit et tremble dans son désert azuré
Mais toi la Venise aux pierres blanches taillées
Pétulante et gracieuse sur ton île greffée de pins
Ce toit tranquille au dessus des flots, cher à Valéry
Où tu clamais ton si beau poème
Fait d'une rose de vent qui capte l'or du premier soleil
Donne-moi encore le souffle de renouveau
Pour reprendre les sentiers escarpés
Qui mènent au firmament fabuleux
Là ou les cris des mouettes se mêlent au tumulte du temps.
RépondreSupprimer"O récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux".
L'épitaphe de Paul Valéry me semble convenir parfaitement à ton très beau texte. Amitiés.
Oui, elle est bien mise en évidence, l'épitaphe, là où elle mérite d’être. J’ai relu entièrement le poème de Paul Valéry en la circonstance. http://users.telenet.be/gaston.d.haese/valery_le_cimetiere_marin.html
SupprimerMerci Edualc
Coucou mon cher poète. Quand l'être aimé donne la force de reprendre la route, de franchir les obstacles, de s'élever au-dessus des turpitudes terrestres, c'est un instant magique qui dure l'éternité. Merci pour tes mots qui me font voyager au-dessus de cette terre de nouveau toute blanche chez moi ce matin. Bises alpines.
RépondreSupprimerJe suis ravi chère Dédé, que tu te retrouves dans mes petites effusions théâtrales qui me traversent quand j’ai l’âme éthérienne et volatile. Oui c’est si bon de s’élever au dessus des turpitudes terrestres…Alors voyage toi aussi pour d’autres altitudes tant que ça te fait du bien.
SupprimerMerci Dédé
Bisous ravis
Un beau voyage d'esprit, d'amour....ton poème est plein de tendresse et
RépondreSupprimerd'affection, merci pour ce partage, Bizak. Belle journée. ZaZa
Comme c’est gentil à toi, ZaZa, de dire de si belles choses, tes mots sont aussi pleins de tendresse et d’affection.
SupprimerMerci beaucoup
Bise à toi
"Lorsque la main d'un homme effleure la main d'une femme, tous deux touchent à l'éternité." c'est tellement vrai !! le début d'un très beau voyage , comme ton poème bizak...
RépondreSupprimerje t'embrasse
Oui, ils sont sublimes ces mots de Gibran, ce poète, écrivain qui avait jalonné les sentiers de la vie avec sa sensibilité et sa poésie qui lui avaient pétri son âme pour chanter les valeurs humaines dont l’amour et la liberté.
SupprimerJe t’embrasse de retour chère amie
Bizak , bonsoir, une réponse sur mon blog...
SupprimerBonne nuit ! bisous
Merci noëlle !
SupprimerBelle journée
Quel cadeau splendide, le souffle du renouveau est plein de promesses. Merci Bizak pour ce moment de grâce, douce journée. brigitte
RépondreSupprimerJe partagerai avec toi chère poétesse ce cadeau splendide avec une immensité de plaisir et puis surtout avec tes mots si gracieux et qui font tellement de bien.
SupprimerMerci, chère Brigitte.
Belle fin d’après -midi
Le souffle du renouveau émane du fonds de toi, il remplit déjà ta poitrine d'un air pur qui exalte tes mots.
RépondreSupprimerLà ou les cris des mouettes se mêlent au tumulte du temps.
Ce dernier vers me touche. Je ne les écouterai plus de la même manière lorsque je serai auprès de la mer que j'appelle mienne.
Comme c’est très touchant Cher Alain, je prends tes premiers mots, comme une gratification de ta part. Comment ne pas sentir tant de délicatesse dans tes mots, quand je sais que chacun d’eux est dit avec mesure et pondération, et cela me ravit d’autant plus que tu es plein de sagesse, car la vie, mon ami, n’a vraiment pas su faire dans la dentelle avec toi.
SupprimerPour ta conclusion, certainement que je réagirai de même lorsque je serai auprès de la mer..
Merci Alain X
Un bien beau poème. Le renouveau est toujours source d'un nouvel élan !
RépondreSupprimerVenant de toi, ces mots sont à inscrire en lettres d’or. Daniel, ta sagesse me parle !
SupprimerRavi de ta visite
Bien à toi
Parfois, il faut peu de chose pour sentir le renouveau au fond de soi. Ton poème est magnifique Bizak, un grand merci pour tes tendres mots.
RépondreSupprimerBisous ♥
Cela me ravit comme toujours chère Denise, pour tes mots plein d'affection.
SupprimerMerci chère amie
Bisous
Renaitre, aller plus loin, heureux, riche de tout ce qui ne s’achète pas, se dépasser, trouver le bonheur... et porter en soi l'amour.
RépondreSupprimerUn beau sentier à parcourir...
Ton texte ne touche pas le cœur, il y rentre.
Merci.
C'est agréable de t'entendre écrire, ces mots qui m'indiquent que tu sais ce qu'est le sens de la vie, dans ses turbulences et ses bonheurs.
SupprimerMerci beaucoup Etienne
Une rose a percé la pierre de la neige
RépondreSupprimerUne rose a percé la pierre de l'hiver
Galopez dans le ciel, chevaux blancs des cortèges
Une rose a percé la pierre de la neige
Une rose de vent en haut du Mont Saint Clair
A capté, fugitive, l’or du premier soleil
Sur la ville endormie dans ses troubles merveilles
Et dardé ses rayons sur mon cœur entr’ouvert
Alors j’irai m’asseoir au bout des crépuscules
Regarder le soleil s’effondrer dans la mer
Et les bateaux me paraîtront si minuscules
Du haut des Pierres Blanches où le ciel est si clair
Dans le port, les marins tutoieront les étoiles
Et l’ombre de Brassens enserrera mon cœur
Cependant que la nostalgie comme une voile
Bercera en mon âme une morne douceur
Et de l’Etang de Thau au bar de la Marine
De la Corniche en fleurs à ton blanc cimetière
Je trainerai partout un indicible spleen
La rose aura percé la pierre de l’hiver
Les blancs chevaux d’écume en leur mousseux cortège
Crieront comme les mouettes ce malheur fatal
Une rose a percé la pierre de la neige
De ses maudits piquants sur le pont du canal
Voilà le poème que j'avais écrit un jour dans ce décor somptueux des Pierres Blanches, qui correspond si bien à l'ambiance que tu décris dans le tien...Merci, cher Prince du désert, de ranimer par la magie de l'écriture, cet endroit enchanteur. merci d'en avoir cité une ligne. La plus belle.
La poésie relie les gens par dessus les nuages.
Bisous de brise marine
¸¸.•*¨*• ☆
Ah ! mais j’ai déjà reçu ce poème que tu m’avais envoyé par mail, il y’a déjà longtemps.
SupprimerJe croirais lire Bérimont, pour la première strophe surtout. Sinon, il est beau, ton poème.
Merci pour ton commentaire même tard dans la nuit et sans clair de lune.
Je ne connais pas Bérimont, mais je prends cela comme un compliment.
SupprimerMerci cher poète, tes mots me touchent comme toujours, et ton texte, que je n'ai pas eu le temps de commenter car, oui, il était fort tard et la lune était cachée derrière de gros nuages noirs, ton texte est une merveille.
Il appelle tous les sens à goûter la splendeur des lieux enchanteurs que je suis heureuse de faire partager à un ami, quand il connaît la valeur magnifique des arbres, des couchers de soleil et des lignes d'écume sur la mer du soir.
La rencontre des mots, des couleurs et des songes est une de ces correspondances magiques que chante Baudelaire.
Je l'ai ressentie très fort en lisant ton texte admirable.;-)
Baisers du fond du coeur
¸¸.•*¨*• ☆
Oups, Alzheimer me guette !
SupprimerEffectivement, si le poème est bien de moi, les quatre premiers vers sont de Bérimont, puisque mon poème avait été écrit dans le cadre d'une contrainte d'écriture que tu trouveras ICI.
Et tu trouveras LÀ mon texte dans le cadre de cet atelier d'écriture. Comment ai-je pu l'oublier ? J'avoue quedepuis quatre ans, les événements de ma vieont un peu entamé ma pauvre tête...
Je l'avais appelé « Spleen » et je trouve que ce titre lui va bien...
Je te présente mes excuses pour cette faille de ma mémoire.
Bises confuses.
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Ne t'inquiète pas chère Célestine, avec tout ce que tu essaimes comme écrits sur tous les blogs,forcément tu t'en mêles les pinceaux ou comme l'abeille, s'entortille, les "pelotes", quand, en butinant les fleurs, il lui reste parfois un peu de pollen qui lui colle à ses pattes. Ce qui, grâce à dame nature,ce reste de pollen sera déposé sur le pistil des autres fleurs qu'elle va aussi butiner.
SupprimerNon, j'ai vraiment aimé ton poème, et la strophe qui y était ajoutée par erreur, ne convenait pas,je l'avais senti comme sur superfétatoire.
Merci de tout coeur pour ce beau cadeau, chère amie.
Tu n'as nul besoin de t'excuser et cela arrive surtout à ceux et celles qui butinent beaucoup.
Je t'embrasse butineuse féconde
Oups! il faudrait ajouter après le premier paragraphe( après butiner...)...Et le reste déposé de pollen dans le pistil de la fleur, permet de féconder la fleur( pollinisation).
SupprimerMerci pour ce cours de botanique et d'entomologie appliquée, cher Bizak. 😊
SupprimerJ'ai enseigné un certain nombre d'années à mes élèves la pollinisation par les abeilles, et tu sais, si tu te souviens de mon billet « j'ai le bourdon » combien ces petites bêtes sont importantes pour moi.
Ta métaphore apicole adaptée à la poésie est charmante, et je constate que toi aussi, tu es un grand butineur. Je te retourne donc le compliment, mon ami. Il est mérité.
C'est sans doute ce que j'apprécie le plus en toi, depuis que je te connais, cette ouverture sur les autres. Et ce don de dire à chacun tes plus beaux mots, tes compliments les plus sublimes, comme des grains de pollen qui fécondent l'imagination des lecteurs.
Bisous bzzz bzzz 🦋
¸¸.•*¨*• ☆
Cela me réjouit que mes métaphores te plaisent et j'aime bien aussi la tienne si ça peut féconder l’imagination de mes lecteurs.
SupprimerMerci pour tous commentaires, ils sont féconds et chaleureux, comme leur auteur.
Bisouzzzzz 🦋🦋
🦋🦋🦋
SupprimerBonjour cher Bizak, j'en ai les larmes aux yeux!!! J'ai tellement vécu ce bonheur avec mon cher André mais 10 ans passé, il s'est envolé vers un nouveau départ, sa nouvelle mission dans l'au-delà... Ton poème me touche au plus profond de mon coeur! Merci pour ce beau moment tendresse! Bise, bon vendredi tout doux!
RépondreSupprimerC’est très touchant ce que tu dis Maria, L’amour qu’on avait vécu, ne peut s’envoler et disparaître sans laisser, des images de tendresse, des moments de beauté. Si par mes mots des beaux souvenirs te reviennent comme un vent de douceur, cela me fait grandement plaisir. Oui, la poésie est indubitablement un chemin qui mène aux rêves les plus fous.
SupprimerBelle journée Maria
Bisous rayonnés
Comme l'amour est beau et simple quand il est amour. S'il s'éteint, que de contraintes... et l'envol ressemble à un maladroit plongeon....
RépondreSupprimerVole, vole haut!
L’amour est beau quand ses ailes trouvent le vent en poupe et alors il se frétille dans le ciel dans toute sa beauté profonde et .
SupprimerJe vole, je vole !
Merci Edmée
Mes bises
" Partout où des mains se joignent et se rejoignent
RépondreSupprimercontinue la plus vieille histoire de la nature
et de l'humanité, la saga de la solidarité.
De nouvelles mailles se nouent au filet
qui nous retient de tomber dans l'abîme de l'inhumanité. "
Christiane Singer
***
Tes mots nous conduisent sur "ton chemin parsemé de lotus bleus" et on se prend à rêver de villes aux pierres blanches où la rose des vents éblouit ceux qui la regarde...Et le cri des mouettes nous emmène vers des envols majestueux au-delà du "cimetière marin" cher à Paul Valéry....Une page de toute beauté!
Quelle sublime citation de Christiane Singer !Et tes mots rajoutant leur plaisir d'inonder le ciel de leurs chuchotements mêlés au chant des mouettes qui planent gaiement.
SupprimerMerci pour ton enthousiasme et ton souffle poétique, douce Marie
Cette muse, cette Venise n'a pas jouer l'arlésienne. Elle a répondu à ton appel. Ce beau poème - qui est aussi un bel hommage à Valery et son grand poème - en est la preuve.
RépondreSupprimerA bientôt.
Belle formule de l'Arlésienne ! Oui c'est tout à fait vrai, si l'on considère que les rêves s’accomplissent quand les maîtres de céans y sont favorables. Paul Valéry,le chantre avéré en est Un.
SupprimerMerci Patrick
Oui, à bientôt
Pour être heureux, il faut avoir en soi l'amour de l'autre, sans vouloir le posséder. Si on veut le bonheur de l'autre, on doit être capable de lui donner des ailes et le laisser partir .... même si on doit souffrir. Le vrai amour est à ce prix.
RépondreSupprimerRavi Lauriza de te voir de retour parmi nous. Oui,l'amour n'a que faire des contraintes, il doit être libre de voler, de planer, mais aucunement, il n'a besoin de règles austères, il ne saurait vivre plus longtemps, autrement.
SupprimerMerci de ta visite Lauriza
A bientôt
Les cris des mouettes dans le flot des vents
RépondreSupprimerles terres embrumées et le roulis des vagues
les larmes de la mer, les galets du voyage
semblent s'unir pour nous chanter le renouveau
cadeau précieux des heures d'or, légères et parfumées
des premiers souffles du printemps
Merci Bizak pour ce merveilleux poème.Bises toutes printanières
Merci aussi à toi, Balaline ! ton poème ici est comme une touche finale, pour agrémenter cet espace fleurie que vous avez bien voulu honoré toutes et tous par vos mots gracieux et chaleureux.
SupprimerBises comblées
Comme je suis en retard, j'arrive après la touche finale... C'est beau, tendre, passionné et mélancolique comme la liberté d'un être qu'on aime et qui veut la porter ailleurs... et parce qu'on l'aime, on le laisse faire... en souhaitant son retour. Tu m'as ramenée direct à cette chanson: https://youtu.be/F3aCyLQgKXA
RépondreSupprimerMerci pour ça ♥
Tu fais comme ton coeur t'emmène, La Baladine, les mots sont plus vrais et plus tendres quand ils tombent tout seuls et sans fioritures.
SupprimerMerci de ton passage. Oui la chanson de Julien Clerc, elle est déjà très loin.
Bonjour Bizak
RépondreSupprimerQue de jolis mots pour dire ces bleus au cœur laissés par un battement "d'elle" qui ne laisse plus la place qu'aux rêves ...
La citation de Khalil Djibran est tellement vraie. Quoiqu'il arrive, rien ni personne ne pourra jamais détruire ce lien ... fussent-ils séparés par les aléas de la vie.
Merci Bizak, tes mots me touchent ... beaucoup ...
Je te souhaite un beau dimanche ... Bises à toi
Oh ! Viviane comme tu manques beaucoup à blogo, tu disparais comme un rayon de lumière qui s’effrite en un silence palpable et tu réapparais comme un joli printemps apportant le soleil tout entier.
SupprimerMerci Viviane pour tes gentils mots toujours poétiques.
Belle journée à toi
Mes bises ravies
Ces mots là sont autant de promesses de voyages volées au chagrin qui passe et portées par le petit vent de l'espoir et de l'allégresse! Un bel hommage attendri à Valéry et son cimetière marin! Le cri des mouettes l'emportera sur le tumulte de la vie, l'amour se doit de toujours triompher! Une bien belle page d'écriture et de poésie vraie!
RépondreSupprimerJe te remercie Alézandro, pour tes mots très élogieux ! Oui c'était un beau clin d’œil au poète Valéry dans sa dernière demeure.
SupprimerBien à toi Alézandro
Que j'aime ces "rêves impétueux"!
RépondreSupprimerCimetière marin de Valery, et en face celui de Brassens, se renvoient-ils des vers de renouveau?
Merci pour tout, besos!
Celui de Brassens, se trouve plus bas vers la corniche ! en tout cas pour Brassens, je sais qu'il lui avait envoyé de beaux vers de son vivant avec sa fameuse chanson: "Supplique pour être enterré sur la plage de Sète".
Supprimerhttp://www.grandsudinsolite.fr/410-34-herault-ou-est-la-tombe-de-monsieur-brassens-.html
Merci à toi Colo
Bises
Un petit coucou, bizak. Ravie de te trouver chez moi dans "les folowers":-).
RépondreSupprimerBises. ZaZa
Oh! merci ZaZa !
SupprimerBises à toi aussi
Merci bizak,
RépondreSupprimerJ'aime cette envolée jolie
en quel beau voyage tu nous dis là
des images me prennent, alors je t'envoie en retour les miennes :
LE RAPACE
Sous les quatre saisons, j’observe avec bonheur,
La griffe du vallon d’où je construis l’idée
D’un oiseau s’élançant du ciel filant l’ondée,
Et l’outil, ce matin, se fourbit au veneur…
Quand de l’orage nait le grand aigle pêcheur,
Quand ma tasse de thé en reste bouche bée,
Mes jumelles, d’un coup, retraversent la baie,
Ourlant les flaques d’eau de reflets de fraîcheur…
Et je hurle, à travers la lucarne solaire,
Un rêve à l’équilibre, un paysage heureux
Où s’emporte au lointain mon regard circulaire :
À l’aube des forêts, plane sur la clairière,
Dans les nuages blancs, la fièvre carnassière
D’un rapace chasseur qui s’imprime de bleus…
Et moins drôle, mais bon :
MON REPAIRE
Je vole par dessus la montagne enneigée
Je fends l’azur avec de l’or vif plein les yeux
Puis je fonce soudain vers un grand pré herbeux
Et plane au raz du sol dans cette autre contrée…
Voilà la ville grise au bord de mer immonde
Lors tombant en cette eau qu’elle enferme sur moi
Je nage un long moment refoulant mon effroi
Dans le glauque des vagues où je suis seul au monde…
Je m’en veux retourner au soleil de mon père
Retrouver la blancheur des grands monts verglacés
Me cloîtrer simplement lové en mon repaire
Attendant, frissonnant, la mort sur mes années…
On est de drôles d'oiseaux poètes, rire
sinon je t'ai posé une question sur mon blog, et pas obligé de répondre là-bas…
à bientôt
Majestueuse poésie que tu égrènes Cavalier ! Le rapace ou le repaire sont magnifiques dans leur envolée lyrique. Tu manies avec leste et charme, le sonnet et les quatrains, c’est admirable.
SupprimerMerci pour cet élan poétique qui me ravit.
Pour ta question sur l’autre blog, je t’y ai répondu.
Bien à toi
oui, merci merci poète bizak
Supprimerta réponse chez moi m'a ému
des souvenirs de famille côté mirete me sont revenus
- souvenirs oraux, entendus certes, mais ils sont dans ma tête pour toujours -
en te lisant...
excellent week-end à toi
Mais de rien mon ami! je partage tes sentiments de bon coeur.
SupprimerMerci aussi
Bien à toi
Si merveilleux poème, cher Bizak....
RépondreSupprimermerci de nous l'offrir.
Bisou à toi.
Den
Merci Den, tout le plaisir était pour moi
SupprimerBisous
A petits pas
RépondreSupprimerA petits bonds
Frapper à la porte du vent
entrouvrir les hirondelles
et passer par le seuil de ton jardin
le bout d'une aile
pour te dire
bonsoir
cher
poète
j'espère que
tu vas bien
¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour ces mots juteux et ravissants !
SupprimerJuteux comme le fruit cueilli à l'arbre par le voyageur assoiffé !
SupprimerBisous étoilés de lueurs
¸¸.•*¨*• ☆
J'ai toujours pris la poésie comme un aliment de l'amour et les mots juteux eux me nourrissent l'âme.
SupprimerUne bise étalée sur ton regard diapré, chère fée.
NB: Quelques indispositions m'emp^chent de dandiner sur la toile. L'inspiration se morfond chez moi.
Un petit coucou de mardi cher poète. J'espère que tu vas bien et tu cherches de
RépondreSupprimerl´inspiration pour pouvoir nous offrir un autre beau poème ;-). Pensée poétique. À bientôt! ZaZa
Oh! comme c'est gentil ZaZa pour tes mots si aimables. Oui, l'inspiration se fait désirer, mais il est vrai aussi que j'ai du pain sur la planche avec du travail.
SupprimerMes pensées poétiques aussi.
Merci Zaza
Belle soirée
ne dandine pas cher poète, étoilé, non
RépondreSupprimervaque vaque vaque encore mais pas trop
dommage, je suis venu j'ai vu et j'en veux d'autre, moi
je te dédie mon cavalier au désert
je ne sais même pas s'il y a du désert près de Béjaïa...
on m'a juste dit qu'à Sidi Aïch ce N'était la foule...
Ce qui est bien avec toi Cavalier, c'est que tes sillons sont toujours pavés de poésie, et ces jolis mots ne sont pas en reste. Non le désert est beaucoup trop loin, c'est comme traverser toute la méditerranée mais dans le sens inverse.
SupprimerJ'irai visiter ton blog pour y découvrir ton cavalier au désert, promis.
Bien à toi
Dis quand reviendras-tu dandiner sur la toile ?
RépondreSupprimerDans ce ciel de poètes où tu scintille des mille feux, je ne suis qu'une petite étoile, mais je t'envoie mes plus beaux rayons pour te toucher du bout de l'âme.
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ღ˛°* ღ ღ Un bisou céleste pour toi
Je dandine parfois tout seul là-haut sur les nuages quand ils ne froncent pas trop leurs sourcils. Dans ce ciel de poètes tu y prends la grande place, moi je ne suis qu'un brin de paille dans cette multitude d'étoiles, dont tu en es une des leurs plus éclatantes..
SupprimerBisous
Bonjour Bizak,
RépondreSupprimerTes poèmes me sont devenus drogue et matin ou soir il me faut ma dose quotidienne. Au moment de l'extase, á chaque fois me submerge une etrange impression de déjà vu... troublante reminiscence !
"...Pourquoi, par moment, tu me tyrannises
Lorsque, voûtes en l'air, tu t'organises
Pour piétiner, seuil du firmament,
Mes vœux de ton fougueux tempérament,
Annihilant mon ciel de poétesse.
Tes longues absences d'hier, était-ce
Un châtiment ? je n'en vois la raison
Quand tu es une reine en ma maison,
Imposant ta majestueuse empreinte
Sur tous les lieux que mon regard emprunte..."
Aurais-je trouvé mon frère de plume ?
A demain Poéte
Merci, merci! douce poète, tes mots me sont fougueux et douillets à la fois, mais je sais que ta langue est poésie, elle s’enflamme,elle s'envole en osmose avec les nuées du ciel qui planent et comme un lourd trésor, laisse jaillir de la lumière et fait arroser la terre sublime de ces perles dorées.
RépondreSupprimerNous sommes et nous faisons une seule plume, Marlène, quel bonheur que tes mots.
Bien à toi.
NB: Pardonne-moi chère Marlène, de ne pas avoir encore bien parcouru ton blog pour m'imprégner de tes poèmes sur ton blog, même si j'en ai sillonnés quelques uns. Mais je le ferais. Cet extrait dont tu m'as fait l'honneur de m'envoyer ce matin , est, je le sais, tiré de ton poème: Décalogue poétique - Prière 09. que j'ai trouvé très beau, et plein de fougue.
Bonjour Bizak,
SupprimerPas d'inquiétude tu n'as rien à te faire pardonner. Je suis fille de Liberté alors je sais respecter celle des autres et puis rien ne vaut l'élan qui vient spontanément du coeur ! Comme tes 5 dernières lignes où tu m'as fait l'honneur d'identifier un de mes écrits.
Je te dis à bien vite gentil troubadour
Merci, Marlène, j'aime bien ton commentaire, si plein de sagesse et de gentillesse.
SupprimerOui, c'est vrai, j'aime bien me laisser aller, le moment où il faut aller, et mettre les mots convenant et bienséant, mais surtout dire ce que l'on ressent d'un écrit, poème ou autre prose.
A bientôt, chère Muse couronnée de roses comme Érato