"Lorsque je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être lorsque je serai grand. J'ai répondu " heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie". John Lennon
Il m'arrive parfois de rimer pour le printemps
La nature qui chante, les oiseaux qui se trémoussent
Je suis un héron des planages en altitude
Je trimbale ma vie en éventail
Je n'ai jamais compris l'amplitude
Des cœurs à sertir dans les abris
Des silences des temps qui passent
L'hiver ne me griffe pas tant
Que le printemps désemparé
Qu'elle est tendre la pluie souveraine
Quand elle me cingle de ses gouttelettes dorées
Sur mes épaules et mon visage regénéré
Il y'a des matins qui me gondolent
D'autres qui m'aspirent et m'absorbent
Je suis un typhon en sourdine
Qui déborde quand la nuit s'endort
Sur les plaines désertes et silencieuses
Et s'apaise en dormant sur la paillasse
Et quand tout le monde dort, Bizak écrit des mots remplis de vent, de gouttes de pluie et de soleil. Et ses mots s'envolent pour s'enrouler autour des troncs dans la forêt, pour naviguer sur les mers, pour s'accrocher aux multiples grains de sable du désert. Et ils forment une page remplie d'émotion qui roule, roule et roule encore au plus profond de nos coeurs.
RépondreSupprimerQue ta nuit soit douce mon cher. Je t'envoie mes bises alpines du soir.
P.S. Etre heureux, c'est le défi de toute une vie.
Bizak est un veilleur, comme une mère qui veille, se penche sur le sommeil de son enfant... ses mots, un véritable baume au cœur.
SupprimerComme c'est gentil Dédé d'invoquer mes planages nocturnes quand tout le monde dort. Je vois à tes mots que les nuits t'apportent aussi évasion, liberté, apaisement.
SupprimerQue ta nuit soit aussi douce, chère amie
Merci pour tes mots qui me touchent beaucoup.
Bisous chère amie
@El Linda: Oh ! comme c’est joli, El Linda !Merci ^^
Supprimerbizak, Dédé, une très jolie balade à travers vos mots..
RépondreSupprimerOui, bizak écrit, et quel plaisir de te lire ! merci !
Je t'embrasse
Ravi noelle que mes mots t’enchantent. Merci chère amie
SupprimerJe t’embrasse aussi.
Cher ami poète, et bien j'aime, j'aime ta poésie qui déborde de son lit, quand vient la nuit, inonder nos âmes...
RépondreSupprimerc'est vrai rien n'est plus triste qu'un printemps désemparé.
Bises pré-printanière.
Ah ! El Linda, te voilà apparue comme une étoile blanche aux ailes déployées. Comme tu me fais plaisir quand tu chantes avec tes mots si délicieux. Merci poétesse
SupprimerBisous amie
Que c'est beau cher Bizak, tes mots sont superbes! Bise, bonne soirée tout en douceur!
RépondreSupprimerQue répondre à tes mots, chère Maria, toujours de la gentillesse et des sourires. Merci de tout cœur, chère amie
SupprimerBisous
Dialogue avec un poète
RépondreSupprimerIl m'arrive parfois de rimer pour le printemps
- Entends-tu le doux chuchotis du temps ?
La nature qui chante, les oiseaux qui se trémoussent
- Oui, et nos pas blottis sous la mousse…
Je suis un héron des planages en altitude
- Je te sais, tout là-haut, loin des habitudes
Je trimbale ma vie en éventail
- Parfois elle nous jette dans la bataille
Je n'ai jamais compris l'amplitude
- Entre la joie et la solitude …
Des cœurs à sertir dans les abris
- Quand le temps coule sans un cri
Des silences des temps qui passent
- Et planent comme des rapaces
L'hiver ne me griffe pas tant
- Par la glace de son chant
Que le printemps désemparé
- Qui vient au cœur de la marée
Qu'elle est tendre la pluie souveraine
- Que les doux nuages égrènent
Quand elle me cingle de ses gouttelettes dorées
- Tu sens sa fraîcheur t’enserrer
Sur mes épaules et mon visage régénéré
- La pluie t’inonde de ses secrets
Il y a des matins qui me gondolent
- Et il y en a qui t’affolent
D'autres qui m'aspirent et m'absorbent
- La joie jamais ne se résorbe
Je suis un typhon en sourdine
- Et tu as l’humeur baladine
Qui déborde quand la nuit s'endort
- En une rivière de mots d’or
Sur les plaines désertes et silencieuses
- Ta caravane va heureuse
Et s'apaise en dormant sur la paillasse
-Avant de repartir avec audace…
...vers ton destin de poète
Bises très très très célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Deux en un, merveilleux comme un doux conciliabule qui berce les cœurs attendris .
SupprimerTon poème s’est incrusté tel un panache de magnolias dans une brassée de muguets répandant leur concert de chants éblouis et de senteurs magiques formant un bouquet arc en ciel magnifique.
Il est beau comme un champ de blé, le voilà avant qu’il ne prenne son envol :
- Entends-tu le doux chuchotis du temps ?
- Oui, et nos pas blottis sous la mousse…
- Je te sais, tout là-haut, loin des habitudes
- Parfois elle nous jette dans la bataille
- Entre la joie et la solitude …
- Quand le temps coule sans un cri
- Et planent comme des rapaces
- Par la glace de son chant
- Qui vient au cœur de la marée
- Que les doux nuages égrènent
- Tu sens sa fraîcheur t’enserrer
- La pluie t’inonde de ses secrets
- Et il y en a qui t’affolent
- La joie jamais ne se résorbe
- Et tu as l’humeur baladine
- En une rivière de mots d’or
- Ta caravane va heureuse
-Avant de repartir avec audace…
...vers ton destin de poète
Merci Céleste, pour ton sublime poème
Bisous musqués et ravis, tendre amie.
Quelle magie dans les mots, qui prennent toujours du sens, qu'ils soient séparés ou réunis par le mystère de la poésie...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Avec le fusionnement de tes mots, ce sont des perles de pluies qui s'y sont incrustés. Quelle flamme magique ! ^^
SupprimerTrès beau texte. Beau symbole que l'éventail, par définition grand ouvert et pourvoyeur d'oxygène. A bientôt.
RépondreSupprimerMerci Claude et à Bientôt.
SupprimerBelle journée ami
Que j'aime ton poème, et puis ton pas de deux avec Célestine... La pluie souveraine, oui, je la vois ainsi également, il faut dire qu'en Belgique elle est vraiment souveraine, mais quoi de plus maternant dans la nature que la pluie qui lave larmes et soucis, sème l'espoir et l'apaisement?
RépondreSupprimerBelle journée Bizak!
Comme tu le dis si bien, Edmé : La pluie materne et lave larmes et soucis. Cela me fait vraiment quelque chose que tu aimes ces quelques mots mais je sais grandement la relation fusionnelle que tu entretiens avec eux.
SupprimerMerci Edmée
Belle journée
Bises
Le bonheur se trouve dans la nature. Pas besoin d'aller le chercher ailleurs: le vent qui souffle, le matin qui s'éveille, les arbres qui frissonnent.....Un beau poème , cher Bizak !
RépondreSupprimerOui daniel, je te rejoins assurément, toi qui prône la sagesse, la beauté de la vie dans sa simplicité.
SupprimerMerci ami
" merveilleux comme un doux conciliabule" sourire ce matin en vous lisant ! bises, merci !
RépondreSupprimerBonne journée bizak
Ah! toujours avec ton charme naturel ! toujours de la beauté dans tes mots, merci noëlle.
SupprimerQue de lumières dans ce billet, c'est splendide et tellement vivifiant ! Merci pour ces cadeaux, belle journée à toi. brigitte
RépondreSupprimerMerci pour ces mots élogieux chère Brigitte. Cela me fait plaisir qu'il t'enchante, mon petit poème.
SupprimerBise
Tes mots sont de toute beauté cher Bizak. La pluie est une bienfait pour la nature et le printemps est à portée de coeur. J'aime la pluie lorsqu'elle remplit le creux des nouvelles feuilles, on dirait des petits lacs.
RépondreSupprimerMagnifique fusion avec les mots de Célestine ♥
Bel après-midi et mes bisous ♥
Merci Denise♥︎
Supprimerje sais que notre poète apprécie, dans sa grande sensibilité...
¸¸.•*¨*• ☆
Oui Denise, toi la bienveillante avec la nature, comme tu sais lui rendre grâce pour ses bienfaits. Merci de tout cœur pour tes mots si jolis. Oui, on dirait de jolis petits lacs, quand la pluie s’amasse sur les creux des feuilles. La fusion avec les mots de Célestine est vraiment comme un couronnement magique qui donne plus de beautés au premier poème.
SupprimerMes bises Denise et un petit coucou à Céleste
Oupss!! Un bienfait! désolée.
SupprimerTe lire est un plaisir,Denise, même Oupss !^^
SupprimerQuand le poète
RépondreSupprimerdevient oiseau
et survole
au souffle des vents,
la nature et les saisons,
il cueille dans les silences
la beauté et la sérénité du monde.
***
Merci pour cette belle page poétique
****
Marie, comme j’aime à chaque fois que tu passes et que tu dessines de tes mots, tes ressentis avec ton bel élan poétique. Pure merveille : Il (le poète qui devient oiseau) cueille dans le silence, la beauté et la sérénité du monde.
SupprimerMerci Marie
Bises
Une magnifique ode à la nature, celle extérieure, celle intérieure, qui s'interpénètrent. Sortez ! Allez dehors ! Allez voir si vous y êtes ! Et vous y êtes ! Et vous y êtes vivants !
RépondreSupprimerTous tes derniers poèmes forment une sorte de cycle qui sont autant d'appels mais aussi de réponses.
Bravo encore une fois, Bizak.
Quel bel éloge, cher Patrick, en décrivant minutieusement la portée de mes mots ; L’inspiration ne se guide pas, c’était juste comme un passage parfois dans des moments d’éblouissement pour tout ce qui vit, que les mots germent et s’élancent vers le ciel, pour dire notre ressenti.
SupprimerMerci Patrick pour ta gentillesse.
Très belle journée
Cher Bizak, la réponse de Lennon me plaît beaucoup! Une belle réponse d´un enfant. Les enfants comprennent dès fois mieux que nous....et toi je trouve, tu as toujours le coeur et l´âme d´un enfant....bonne soirée. ZaZa
RépondreSupprimerQuels mots sympathiques chère ZaZa, ils sont empreints d’amabilité et de bonté. J’ai survolé ton blog magnifique, et j’y reviendrai.
SupprimerMerci ZaZa pour ta visite.
Belle journée
La vie déploie ses ailes
RépondreSupprimerEt attise le feu et l'étend et l'éteint
A-paix-en l'éventail de pluie aiguayée de vent divin
Comme l'oiseau s'envole vers le pays des déités immortelles
Tu passes l'écrin l'écran doux d'étoiles constelles
Et souffles en Eole l'air au vis-sage serein
Et tu répands ton nectar au creux de ton lit-cage
Ton vaisseau d'argile, de bois, ton si beau vaisseau son bastingage
Ton nid ton abri
Et mon pas solitaire s'attache
Quand tout dort tout s'apaise se cache
En mots doux
En âme attendrie
Et le mât-teint s'éveille sur le prin-d'an
Et toi le Poète à chacun de ses battements
te révèle à la beauté du temps vivant.
Merci Bizak pour cette page s p l e n d i d e !
Bonne soirée.
Den
Ah ! chère amie Den, comme tu sais encore une fois, faire caracoler les mots pour les magnifier, les broder et en faire surgir un magnifique poème au souffle printanier et mélodieux.
SupprimerJe suis toujours ravi quand tu jongles avec les mots, pour donner, Toi,la poétesse, des pages splendides.
Merci chère amie.
Bisous
On oublie bien souvent cette belle pensée de John Lennon! La balade qui suit est souveraine dans ses mots et dans son rythme, celui de la vie qui va et de nos interrogations bien naturelles! Superbe!
RépondreSupprimerL'enfant qui s’exprime en lui, a gardé le sens de la vie et non ses tribulations( les tribulations de la vie) qui nous font oublier jusqu'à ouvrir nos yeux devant tant de beauté en ce monde.
SupprimerMerci Alezandro
Belle journée
Le rire du printemps porte nos cœurs là où nos yeux ne peuvent les voir. C'est pourtant en les suivant que l'on trouve le chemin du bonheur...
RépondreSupprimerAlors, pourquoi ne pas être oiseaux et sembler voler au-dessus du temps pour ne pas qu'il nous atteigne?
Jolis mots, doux texte.
Dans nos cœurs, les saisons ventilent nos rêves et la vie nous apparaît diaprée et éthérée. Nous avons alors le temps et les caprices de nos âmes qui dodelinent et nous bercent.
SupprimerMerci de ton passage Letienne.
C'est beau, fluide et bienfaisant, ça parle de lumière comme d'une liberté, de pluie qui étanche la soif, du silence des plaines quand le vent tombe. Tes mots versent la lumière.
RépondreSupprimerEt merci pour le joli duo avec Célestine, merci à tous les deux.
Bises admiratives
Je plane tout le long du temps qui s’étiole ! la mer, la pluie, le vent, le ciel tout concourt à l’effervescence et à la plénitude de notre âme.
SupprimerCéleste bouillonne de mots éffervescents pour libérer plus de battements d’ailes et titiller la pluie qui cingle, le vent qui bougonne et le ciel qui feule.
Bises réjouies chère amie
comme c'est juste!
RépondreSupprimerJ’en suis ravi, sylvie ! Merci
SupprimerDouceur du chant qui berce les mots du poète
RépondreSupprimerdans l'attente toute ouatée des premières éclosions
des premières lumières débordant sur la mer
des premiers sons d'espoir dilués sur les branches
Magie de la vie en sommeil qui va livrer bataille et embellir nos jours
Merci Bizak, c'est un moment lumineux de partage.
Tous tes mots tricotés en dentelle, reluisent de couleurs et de senteurs printanières. Je trouve au ciel, des chemins arqués et irisés, noces des gouttelettes d’eau et des rayons lumineux.
SupprimerMerci à toi Balaline pour ces si beaux éclats de vie.
Lumière, rythmes, magnifique ton poème!
RépondreSupprimerJe te souhaite un matin qui gondole de sourires, de mots doux.
Besos
Je te souhaite aussi un matin qui ondule de merveilles et de poésie.
SupprimerBises Colo
"Je suis un typhon en sourdine
RépondreSupprimerQui déborde quand la nuit s'endort"
Je reviendrai vous lire ici, c'est certain. Par plaisir.
Comme c'est gentil, Adamante et merci pour votre visite.
SupprimerVoilà un printemps en partance qui bouillonne en toi et nous promet des émotions sur les vents ascendants pour vibrer au plus haut et loin de tout ce qui nous dérange, j'ai adoré ton texte si plein de vie Bizak, merci.
RépondreSupprimerRavi que mes mots t'enchantent tant, marine ! Te sachant amoureuse de la nature aux franges florissantes, je te souhaite un weekend printanier.
SupprimerBises
Ô Bizak,
RépondreSupprimerIci je te vois comme Zeus, du haut de ton Olympe tu commandes les éléments au gré de l'humeur qui colore ton aurore. De ta main impériale tu imposes le respect aux doux mots qui te font la révérence puis s'alignent en vers.
Et moi aussi je me soumets
Bonsoir Votre Majesté
Même si je sillonne les cieux avec les nuages qui planent sans répit, je descends de mon piédestal pour ne pas être trop loin de la vie terrestre. Les étoiles brillent d'ici la terre, en haut elles se contorsionnent dans le noir sidéral. Mais tes mots me soulèvent telle une brise douce, et comme j'aime ton enthousiasme me gagner fort, et c'est moi qui me soumet à ta bonté et ta douceur. Et n'oublie pas tes mots sont comme un baume, ils aromatisent tout ce qu'ils touchent.
SupprimerMerci Déesse, Athéna, celle qui accompagnait Ulysse dans toutes ses pérégrinations.
Bonjour Bizak,
RépondreSupprimerTes réponses à mes billets sont tellement flatteuses que ma muse, jusque-là timorée, est venue me susurer un alexandrain cette nuit, dont je ferai un poème en ton honneur :
"Un seul être vous touche et tout est décuplé."
Bonne journée mon doux ami
S'ils n'étaient pas bons et gracieux,tes billets, je ne l'aurais pas flattée, ta muse. Mais, tu écris bien ! pourquoi voudrais-tu que je n'exprime pas ma joie , chère amie? Tiens voilà, justement, ta muse t'a inspirée un si bel alexandrin.
SupprimerBelle journée à toi, douce plume.
Oh la la me susurrer un alexandrin bien sûr !
RépondreSupprimerOn s'y goure, souvent avec ce mot, ne t'inquiète!
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