Une romancière vient de partir à tout jamais! Elle a quitté ce monde à pas silencieux.
Son regard plein de grâce, de ce visage de femme qui a vécu, comme vivent les simples gens de ce monde.
" je m'en allais vers Arris, les yeux fixés sur mes doigts qui, à l'horizon, se tressaient avec d'autres doigts pour
ramasser les nuages du ciel et les presser sur une terre brisée d'oubli, enceinte d'un grain millénaire, parcheminé de routes lointaines pour que pousse le blé que nos ancêtres avaient promis".
Yamina MECHAKRA ( dans la grotte éclatée)
Je ne la connaissais pas, et je suis attristée de n'avoir que cette occasion pour découvrir son oeuvre... Qu'elle repose en paix.
RépondreSupprimerOn la surnommait la "katébienne" du Nom d'un non moins illustre écrivain algerien, Kateb Yacine (Qui a écrit Nedjma, un roman culte!)
SupprimerBien triste...J'irais la découvrir dans son oeuvre, Yamina Mechakra, paix à son âme et mes condoléances à toi Bizak :(
RépondreSupprimerOui c'est triste de voir partir une femme écrivaine qui avait un talent immense, au point de parler déjà de l'écriture "méchakrienne"! C'est triste, qu'on ne parle d'elle (au niveau étatique!) que maintenant, une fois morte!Comme a déclaré Yasmina Khadra: "Aujourd'hui, elle repose dans nos mémoires sinistrées".
Supprimer"Longtemps longtemps longtemps après que les poètes ont disparu
RépondreSupprimerleurs chansons courent encore dans les rues..."
En postant ces quelques mots, Célestine, j'ai la gorge serrée ! Benamar Médiene, un autre écrivain , avait dit sur le roman "la grotte éclatée" (qu'elle avait écrit en 1979)que c'est "un livre-coup de tonnerre, un oued de feu écrit d'un seul souffle"!
SupprimerOui, longtemps, longtemps après les poètes ont disparu, leurs chansons courent dans les rues!
Merci Célestine.
Ah! Voilà une triste nouvelle... mes pensées qui réchauffent vers toi. Prends soin de toi. xx
RépondreSupprimerMerci La Rouge! Un petit trait de ressemblance avec toi, La Rouge, si je puis me permettre, Yamina disait, à un de ses amis qui l'appelait, "l'écrivaine de l'isolement":" J'ai besoin de me sentir en sécurité"
SupprimerJ aurais bien aime lui dire que je la comprend... dans une autre vie, si elles existent. (Mon ordinateur est kapout, donc je m evertue maladroitement a taper sur un clavier qui me donne des miseres) J ai perdu mes accents! ;)
SupprimerLa Rouge
Je ne connaissais pas cette artiste, cette femme qui transpire la bonté.
RépondreSupprimerQu'elle repose en paix ! Une pensée pour ses proches.
Et dire qu'elle vient de décéder à 64 ans, à la fleur de l'âge!
SupprimerOui elle transpire la bonté! Amin Zaoui, l'ancien directeur général de la bibliothèque nationale et écrivain disait d'elle:"elle incarne pour moi, la"fragilité solide".
merci pour tes mots Moun!
Je t'embrasse pour cette grâce que tu mets à rendre généreusement hommage aux nobles femmes, merci de nous les faire connaitre et admirer.
RépondreSupprimerC'est le moindre des hommages qu'on puisse rendre à ces femmes magnifiques qui nous donnent encore de l'espoir de voir le ciel bleu!
SupprimerMerci mon amie, Isabelle!
Cher Bizak, cet extrait est merveilleux, la terre est dans l'oubli ...
RépondreSupprimertoutes mes pensées t'accompagnent
Le bonheur pour moi, c'est de voir vous les femmes, continuer à écrire! Le plus bel hommage qu'on puisse rendre, à ces oubliées!!
RépondreSupprimerMerci Brigitte!
C'est grâce à des gens comme toi que ces porteuses et porteurs du feu de l'écriture romanesque et/ou poétique ne mourront jamais grâce à la magie de la transmission.
RépondreSupprimerPaix à son âme!
Merci Mokhtar, mais malheureusement, parfois et même souvent, on ne fait que constater notre impuissance devant ce monde qui est régi par l'argent pour l'argent!
SupprimerLes poètes sont comme la nature, ils ne meurent jamais.
RépondreSupprimerLa vie n'est qu'un long rêve, elle est virtuelle et sans repères dans cet univers inconnu.
Les êtres ne sentent vivre que par leur sens intrinsèques.
Qui sommes nous? d'où venons nous? où allons nous?
MOULOUD
Merci pour ton commentaire Mouloud! Les poètes ne meurent jamais,et leurs poésies se perpétuent dans la postérité.
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RépondreSupprimerThanks for sharing your thoughts about Edouard Vuillard.
RépondreSupprimerRegards
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Si la poésie est l'oxygène de la littérature, il va nous manquer quelque chose pour mieux respirer...
RépondreSupprimerOui Jeanmi, c'est bien dit, on finit par être asphyxié si la littérature perd son piédestal!
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