Les escaliers de Montmartre-Paris- photo prise par Brassaï
Je remets des flammes dans la tiédeur du temps
Je marche comme un aigle qui oublie ses ailes
Ne sachant comment le vent tournerait
J'ai voulu comprendre les nuages
Ils m'ont souvent fait montre de générosité
Parfois ils sont cafardeux et lents
Parfois ils planent gaiement et frileusement
J’aimais les nuages pour leur pouvoir d'enchantement
Je ne savais traîner dans les rues
Sans qu'on ne se fît des amabilités
J'ai beaucoup appris d'eux
Ils m'ont toujours montré le bon chemin
Pour me rappeler que la vie est aussi changeante
Que le temps qu'il fait en chaque saison
Jolie plongée en noir et blanc que je découvre en ce matin décembreux. Les nuages sont comme les jours et comme les hommes, doux parfois, menaçants assez souvent, imprévisibles aussi. Beau texte l'ami.
RépondreSupprimerLes écharpes sombres descendues du ciel ont étiré leur robe de nuages filés en feuilles ridées. Elles ont festonné leur bord parti en balade emportant ton regard silence-cieux et ta poésie, l'Âmi, t'accrochant aux rondeurs féminines des dunes sablées comme sur un miroir, le miroir de la vie légère oscille entre l'ardoisé et la lumière.
RépondreSupprimerTes mots retrouvés de bonne heure, Bizak, sont un poème transmis par la bouche du là-haut, et offert comme un joyau devenu oiseau qui s'envole dans le ciel rayonnant de sOleil !
Merci pour tes mots toujours aussi beaux.
Den
Coucou l'ami. Regarder la course des nuages et s'en inspirer. Avoir la tête dans les nuages n'est pas péjoratif dans ce cas. Cela relève de la force du doux rêveur que tu es. Merci pour ta poésie que je retrouve avec bonheur. Bises alpines très enneigées.
RépondreSupprimerLes nuages sont la vie-même, puisqu'ils transportent l'eau sans laquelle toute vie est impossible. C'est pourquoi apprendre à les aimer est un acte vital, un acte d'amour que les poètes ont bien compris, bien avant les autres.
RépondreSupprimerParfois, ils s'amoncellent menaçants comme un orage tout noir au-dessus de nos têtes.
Alors, peindre un parapluie au mille couleurs chatoyantes de l'arc-en-ciel, et se réfugier dessous en attendant que la tempête s'éloigne...
Ne pas trembler, ne pas frémir, l'orage fait aussi partie de la vie.
Parfois la brume nous enveloppe comme un linceul et nous empêche de voir la route: ce sont simplement les nuages qui se sont posés dur la terre avant de reprendre leur chevauchée.
Alors, peindre un manteau de lune et d'étoile qui nous indiquera le chemin en luisant doucement devant nos pas.
Parfois la pluie nous trempe les os et la neige nous fige.
Alors, peindre un chant d'espoir et se blottir dedans comme dans une douce couverture de laine.
Je t'embrasse sur un nuage tissé d'amour et de temps.
¸¸.•*¨*• ☆
Bon j'ai encore oublié des fautes, mais c'est pas grave... ;-)
SupprimerTrès heureuse de retrouver tes mots qui s'étirent sur la page comme nos mystérieux nuages!
RépondreSupprimer+++++
Les nuages courent ou volent
créant dans le ciel mille paysages...
Ils s'effilochent et tissent leurs boules laineuses,
tricotent des écharpes autour du soleil
ou des étoiles et de la lune...
Ils crient leur colère dans leur noire violence mêlée aux furies des vents...
Les nuages changent à l'image de la vie...
Les nuages sont comme nous, ils passent par des états de toutes sortes, parfois ils pleurent à chaudes à chaudes larmes et elles nous inondent. Parfois, comme une impudeur céleste, ils dévoilent quelque soleil, quelques rayons pénétrants et le bonheur revient...
RépondreSupprimer"C’est en regardant les nuages qu’on devine le bonheur."JMG Le Clezio
RépondreSupprimerNouvel essai !! dur ce soir pour te dire, que le bonheur il est ici, sur ta page,parmi les nuages et les poètes...
Je t'embrasse
Noelle
Quel plaisir de te retrouver... sur ton nuage peut-être? Oui, ils sont changeants comme la vie et l'humeur et le temps et la force du vent. Bref... tout change, et nous aussi, même si nous pensons être sur un nuage immobile, amarré à son réverbère :)
RépondreSupprimerNotre feu de poésie n'était quoiqu'il arrive pas assez nourri, nous avions besoin que tu reviennes avec de nouvelles brindilles.
RépondreSupprimerUne belle ode aux nuages, ces compagnons silencieux que l'on soit voyageur ou sédentaire. Tu peux les voir cafardeux ou gais, je peux les voir indifférents ou moqueurs, ils sont comme nous les voyons avec notre cœur. Comme un blanc-seing dans le ciel pour s'écrire.
Bravo Bizak. A bientôt.
Je remets des flammes dans la tiédeur du temps: j'adore.
RépondreSupprimerQue ta poésie est belle, un cadeau.
Quel beau texte et wow, j'adore ta photo, magnifique!!! Bise, bon mercredi dans la joie!
RépondreSupprimerLa vie est sinueuse, avec des montées difficiles, des descentes vertigineuses et puis soudain elle est terne, il faut lui redonner des couleurs, soudain un joli nuage en forme d'aile éclaire le ciel, alors on oublie les heures de solitude...
RépondreSupprimerMerci pour ce beau texte Bizak
Merci pour l'évocation de cette ambiance, dans laquelle je me suis tout de suite senti à l'aise, car elle évoque pour moi celle de ma ville, une autre ville ...
RépondreSupprimer@ A vous toutes et tous, je vous dis merci pour vos mots, pleins de rêve, d’amabilité et de poésie ; Eeguab, Den, Dédé, Célestine, Marie, Alain X, Noelle, Edmée, Patrick, Létienne, Maria-Lina, Marine, Tizef (à qui je souhaite aussi la bienvenue) :
RépondreSupprimerVos mots étincelants m’ont ravi
Doux et juteux comme une bruine au printemps
Oui j’aime les nuages
Si vous saviez qu’ils m’avaient déjà sauvé de la déprime
Au temps où enrôlé comme conscrit malgré moi
Je n’avais que les murs de la garnison comme décors
Ni champs de blé ni mer bleue à l’horizon
Et dans ce cloitre soudain,
Je voyais apparaître comme par magie
De gros nuages déboulant dans le ciel
Brasser gaiement l’univers au dessus de la cour
Ils ressemblaient à ceux que j’avais laissés libres derrière moi
Mon cœur pétillait de joie.
Mon âme rassérénée voltigeait
Merci Beaucoup
...et je vous embrasse tous et toutes! ^^
SupprimerUne petite poésie que je faisais apprendre à mes élèves:
SupprimerLe nuage
Un nuage, parmi les autres,
Reforme sans cesse un visage.
Il promène sur les villages
Un regard dont il ne sait rien,
Et s’il sourit au paysage,
Ce sourire n’est pas le sien.
Mais l’homme qui le voit sourire
Et qui sourit à son passage,
En sut-il jamais davantage ?
(Maurice Carême)
Magnifique ! Merci Marie
SupprimerMerci à toi Bizak, le ciel personne ne pourra nous l'enlever !
SupprimerMerci Bizak pour tes mots toujours aussi beaux. Les nuages nous offrent chaque jour un nouveau décor et c'est aussi pour cela que j'aime regarder le ciel.
RépondreSupprimerMes amitiés et bisous ♥
Merci aussi Denise, je le vois à tes charmants décors sur les fleurs et autres paysages de la nature que t'inspirent le ciel bleu, les nuages quand ils cheminent vers d'autres horizons. Ton âme est parsemée de rêves d'or.
SupprimerMes bisous
De retour parmi nous ! Les nuages sont changeants comme nos humeurs. Je les regarde tous les jours. Ce sont des compagnons de vie. Belle journée à toi, Bizak
RépondreSupprimerOui tu as raison Daniel, les nuages ont toujours été présents et nous ont accompagnés dans la vie. Bien à toi, Daniel
Supprimerqu'il est bon quelque fois de se laisser porter par le vent, avançant dans l'oubli de soi... sans rien attendre, sans rien attendre...
RépondreSupprimervoir la vie changeante à en désespérer , ou à s'en réjouir... qui sait porté par un nuage léger, léger à se délester de toutes lourdeurs ...
N'est ce pas ton ombre que j'aperçois joyeuse,Chère amie El Linda, comme emportée sur un berceau, et tiré par par une brise légère ? les nuages nous font tellement miroiter des mirages qu'on n'ose fermer les yeux.
SupprimerJe t'embrasse amie poétesse.
Les nuages vont et viennent, librement. Parfois sombres mais toujours en mouvement...Bien contente de te retrouver avec cette magnifique photo et ces mots qui présagent une éclaircie.
RépondreSupprimerBien amicalement señor poète.
Ravi qu'il te plaise ce poème, Colo, je sais ce que ton âme de poétesse, ressente à la douceur des nuages et de leur générosité.
SupprimerContent de ta villégiature au Sénégal avec plein de riches enseignements d'un pays d'Afrique.
Bien à toi Colo.
J'aime aussi leur compagnie et "leur pouvoir d'enchantement".
RépondreSupprimerComme je vis à hauteur d'arbre, je les regarde à toutes les heures du jour et j'admire leur course ou leurs métamorphoses.
Ce devait être passionnant de voir passer les nuages au niveau de ton tapis volant. J'ai déjà eu cette chance de les voir aussi passer au dessus de moi, c'était mirobolant et fantastique, cela se passait à 1200 m d'altitude sur une montagne à une terrasse d'un hôtel. Oui ils ont un pouvoir d'enchantement. Merci Tania pour ton passage.
SupprimerLes nuages sont agréables lorsqu'ils "cotonnent" le ciel. le brouillard adoucit, feutre et embellit notre environnement parcequ'il force notre imaginaire. Ta poésie est belle et apporte autant de petits nuages de bien être à ceux qui te lisent.
RépondreSupprimerJ'avais donné ce lien à notre amie commune, le voici pour toi afin que tu ne retiennes que le côté gai des nuages.
Merci d'être revenu parmi nous.
Qui aujourd'hui est sacrée championne des étourdies ?
RépondreSupprimerVoici le mal réparé :
https://www.paperblog.fr/2747532/le-brouillard-maurice-careme/
Très belle journée et toute mon amitié pour toi.
Chinou
Les nuages sont une source fabuleuse d'enchantement même quand ils sont obscurs, et ténébreux.Ils flottent aussi comme s'ils festoient et tambourinent quand ils ont le vent en poupe, ils se faufilent et se lancent comme des oiseaux de proie et subitement ils deviennent sages. je crois que les nuages sont nos plus illustres ancêtres depuis que le monde est monde. Merci Chinou pour le poème de Maurice Careme. A bientôt
SupprimerLes nuages sont passé dans le ciel
RépondreSupprimerComme des antilopes
Chevaux fous et sauvages sur la pente des collines
Paniers emplis de perles
grosses bulles de coton pluie de bulles
Et la lune
toute petite
toute pâle et malade
a jauni dans son lit de ciel
Mais au matin l'aurore a lavé l'horizon
A grand traits de peinture d'or
¸¸.•*¨*• ☆
J’aime bien "les chevaux fous et sauvages sur la pente des collines"! Quand je songe au vent parfois emportant tout sur son passage et on voyait les nuages tels justement des "chevaux en furie" qui, pelotonnés sur eux-même, ils se courbaient, se débattaient comme tirant un quadrige dans une course folle de chars chez les grecs et brusquement s'arrêtaient, maîtrisés par un homme comme le grand Ben-Hur.
SupprimerMais tu n'as pas oublié chère Céleste la lune, sans qui le ciel est orphelin la nuit mais heureusement comme tu le dis aussi: Au matin l'aurore a lavé l'horizon. Tes mots sont homériques, poétesse.
Je t'embrasse comme un fou, comme un poète ^^
A bientôt céleste
Seule la poésie peut soigner les pétales des fleurs froissés par les troncs d'arbre abattus, leurs tiges malingres et leurs coeurs meurtris.
SupprimerPourtant le bûcheron n'arrête pas le bras pour sauver un bouton d'or.
C'est pourquoi le poète chante la fleur pour qu'elle ne meure pas.
¸¸.•*¨*• ☆
Je ne suis bien que quand les mots respirent la joie que j'aimerais partager même si parfois ils sont traversés par des mouvements de turbulence. La poésie est notre symphonie pour ouvrir les cœurs, quand tout semble reclus. Bises à ma poétesse.
SupprimerOui, et tout l'art de l'humain, c'est de s'adapter à ces changements, de plus en plus nombreux et souvent très importants ! Les nuages nous montrent un bel exemple à suivre ! Belle journée à vous, merci pour votre passage sur mon blog. Joëlle
RépondreSupprimerLa poésie donne un peu de ce souffle pour voir les choses autrement, les voir avec des yeux tendres, les comprendre et c'est en cela, que la vie vaut la peine d'être vécue si l'on sait mieux voir, mieux écouter. Les nuages sont tout un symbole de vie, ils sont les plus versatiles mais les plus déterminants dans leur démarche et ils nous apprennent tellement de choses aussi.Merci Joëlle pour votre passage. Belle soirée.
SupprimerAssis sur le cheval aux ailes d'espérance, sur le mouton joufflu tout enrobé de blanc, nos yeux voyagent et remplissent nos coeurs de rêves impossibles,de contes insensés, de rendez-vous secrets, mais quels voyages !
RépondreSupprimerPlein de douceurs pour cette fin d'année
Tu émerveilles avec tes mots tellement plein de douceur, enrobés de joyaux qui étincellent de lumière et font palpiter les cœurs. Merci Balaline pour le plaisir de te lire.
SupprimerMes vœux de bonheur poétesse ausi pour cette fin d'année.
Mortifiée je suis... J'avais vraiment loupé ton retour :-(
RépondreSupprimerLes nuages sont mouvants, changeants, porteurs d'histoires et parfois de chagrins; il faut les laisser nous traverser, attendre la trouée de ciel bleu, le soleil qui les aspire, les déchire et illumine nos jours à nouveau.
Je traînerais volontiers sur les escaliers de Montmartre en ta compagnie, cher poète :-)
Non, ne le sois pas ! tu n'as pas loupé mon retour. Tu exprimes en fait ce que les nuages ont de de si beau pour ne point rougir ni se poser des questions, j'ai retenu d'eux, la multitude de leurs mouvements,leurs traversées, leur silence, leur repos, et toute la fierté qu'ils dégagent dans leurs étonnantes images célestes qui nous font souvent rêver.
SupprimerMontmartre, ah, Montmartre ! ce plus élevé lieu de Paris, on dit que c'est le point culminant de la capitale,oui si un jour les horloges -pas de Macron- mais célestes le décident, ce serait assurément magnifique de me joindre à ta compagnie.
Merci La Baladine pour tes mots si affables
Bisous
Bonjour Bizak,
RépondreSupprimerMe voici à pensée au milieu de tes nuages quand mon ciel ce matin n'en compte aucun ! J'imagine tes ilôts de coton, cher poète, comme des nids immaculés oú l'âme peut se vautrer en quête de douceur. Petite suggestion pour le dernier vers (en espérant que tu ne ne trouvera pas trop présomptueuse !)
Que le temps qu'il fait en chaque saison
Bises poétiques
Les nuages m'inspirent beaucoup, la brume aussi, comme dans ces escaliers de Montmartre. Si tout était beau, le ciel était bleu, peut être n'aurais-je pas le coeur en bandoulière !
SupprimerBises parfumées
*Pour le dernier vers, tu as tout à fait raison et je t'en remercie beaucoup, chère amie.
Oups Me voici en pensée ...
RépondreSupprimerJe l'aurais compris, de toute façon. ^^
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