"Si jeune que l'on soit, le jour où l'on perd sa mère, on devient vieux tout à coup."
Alexandre Dumas, fils
Ma mère, ma mère, toi !
La prunelle des mamans
Entends-tu ce chant doux qui vient planer
Dans ton silence grand comme le ciel ?
Tu me berçais de ta voix unique
Sans même apprendre le sens de tes mots
Il fallait que tu partes
Un jour gris dans la brume
Sans avertir et sans paroles
Pour que ma mémoire s'emballe
A rattraper le temps égaré
Et ramasser les miettes
De tes mots envolés
Perchés la-haut sur un arbre
Un arbre millénaire et omniprésent
Son ombre me réveille
D'une brusque secousse
Lors de la fête des mères
Faut-il que la vie fugitive
Me glisse entre mes mains
Pour comprendre l'infini
Amour d'une maman
Ce beau texte me touche beaucoup, moi qui suis au milieu de mes enfants aujourd'hui, choyée et entourée...
RépondreSupprimerTa poésie fait dans le cœur de petits piquants doux comme le bout de l'aiguille à tricoter dont ma mère tapotait la peau de mon bras quand elle m'expliquait quelque chose.
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Je comprends que ça te touche beaucoup. Ton coeur est aussi ardent et combustible que le mien.Je suis heureux qu'en ces bons moments tes enfants t'entourent et il n'y a pas plus beaux jours que ceux-là. Et puis je sais que tu n'avais pas oublié aussi tes chers parents en les appelant récemment. Il est toujours le moment de leur dire: je vous aime.
SupprimerMerci
Bisous émerveillés.
Quel joli poème, Bizak, et quel bel hommage à ta Maman !
RépondreSupprimerSeules les mères peuvent aimer d'un amour inconditionnel. Je le vois bien avec mes fils, je les aime tant.
Bonne soirée à toi. Bisous.
Oh! que c'est beau ce que tu dis Françoise. J'aimais ma mère aujourd'hui décédée. Oui c'est vrai, une mère aime d'une manière inconditionnelle. Merci de tout coeur Françoise.
SupprimerBisous enchantés.
Les mères certes aiment d'un amour inconditionnel... Mais elles ne donnent que ce qu'elles peuvent donner, ce qui fait que parfois, ce qui transparaît leur vie durant ne ressemble pas à de l'amour. Ce n'est pas du non-amour non plus, et c'est ça qui est terrible...
SupprimerMaman, je ne l'ai vraiment comprise qu'après qu'elle soit partie. C'est merveilleux mais c'est terrible à la fois, parce que maintenant, comment puis-je le lui dire?
Oui Ambre, car l'amour que donne une mère est acquis à notre naissance et même avant, lorsqu'on gigotait déjà dans son ventre. On ne s'en rend compte qu'une fois, silencieuse, absente, partie, alors on réalise ce sublime amour d'une mère qui nous manque, qui nous tétanise de ne plus la revoir. La douceur d'une mère est comme le printemps surgi dans le désert de Sibérie. Merci Ambre pour tes mots justes.
Supprimerje ne suis pas capable de dire quoi que ce soit, concernant ma mère ;-(
RépondreSupprimermais je trouve ton poème très beau!
Merci Coumarine.
SupprimerTouchée en plein coeur, bizak, évidemment... car je suis maman, mamy, et ma maman a 94 ans.. ce qui devient difficile ....elle vit à présent dans son monde.
RépondreSupprimerTes mots sont merveilleux, si profonds.
Merci beaucoup pour ce beau partage.
Den
Merci à toi aussi Den pour tes mots sympathiques qui me touchent beaucoup.
SupprimerBisous Den
Bonsoir Bizak,
RépondreSupprimerSi je t'écris 10 fois déjà que je relis tes vers et qu'à chaque lecture mes larmes coulent toutes seules. J'ai le grand bonheur a mon âge avancé d'avoir toujours ma maman et j'ai peur tous les jours de la perdre ce privilège quand d'autres se battent pour d'autres plus matériels ! Je donnerai tout ce que j'ai pour la conserver elle ! A fleur de tendresse ce magnifique poème !
Merci l'Artiste