Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginée.
Henry James
Un matin clair, j'étais parti d'un port
Prendre le train des vents lointains
Il était l'heure qu'il fallait
Le train, telle une abeille enivrée
Butinait les paysages en fuite
Pour humecter mes yeux épatés
Avant que le paysage à l'arrivée
Ne me happât tout entier
J'ai vu la rosée pétillante, assise
Sur une terrasse jonchée de mimosas
Et posée sur le banc des amoureux
Elle m'a pris dans sa bulle
M'a guidé sur l'asphalte et le pavé
Des promenades et des valses
Passerelle que nous voilà !
La pluie mijotait sur ses épaules
Ses gouttelettes mirifiques
Noyant ses cheveux ondoyants
j'avais apporté dans mes mains
Un petit clair de lune de mon oasis
Lumineux et cristallin
Je l'offris comme un bout de soleil
De mon pays lointain
Le soir sous la pleine lune
Des étoiles éveillées et éblouissantes
Nous charmaient et nous disaient
Que le destin des constellations
Se forge dans le regard des yeux ébahis.
Ô nuit que ne m'apportes-tu plus souvent
RépondreSupprimerles mots charmants
de ce poète de la rosée et du matin...
j'ai suivi de mes pas de libellule
le chemin de ce voyage rêvé
pris dans mes mains le vol des mouettes
j'ai couru sur l'asphalte humide
irisé de reflets bleus
j'ai dégusté des mets subtils et délicats
et vu s'envoler les bateaux comme des oiseaux en partance
et plus que tout j'ai goûté à la source des mots
¸¸.•*¨*• ☆
Qui es-tu ombre qui me poursuit de son sourire épanoui et me distille ses mots enivrants? Je t'ai rêvée un matin avant que la dernière étoile ne s'éteigne, harassée de m'attendre, mais toi, toi! je t'ai reconnue dans allure de l'ange éternelle qui guide mes pas.
RépondreSupprimerPar tes mots la Céleste, je te découvre en papillon dorée, butinant les fleurs empourprés et gavés de soleil et que tu répands en nectar sublime. Je te remercie de tes mots sablés d'or qui ont leur pesant d'émerveillement. Ton poème m'habille et m'enveloppe de douceur. Merci
Je n'ai pas le lyrisme de notre Céleste amie mais je voulais juste te dire que ce poème sentait le jasmin et la fleur d'oranger (de mon pays d'origine et lointain aussi)... J'ai reconnu l'oasis au clair de lune et d'autres mots qui, malgré eux, amènent à ce texte la nostalgie de l'exil. Mais peut-être est-ce une grâce ? ;)
RépondreSupprimerTu as tout à fait raison Asphodèle, de citer le jasmin et la fleur d’oranger qui y sont foison dans ces lieux. L’oasis en est à quelques milles à vol d’oiseau. On y baigne de soleil et de sable aux reflets luisants ; La Céleste par ses mots a apporté une lumière comme un écho à mes mots et toi Aspho, tu en mets une autre touche pour leur donner une patrie, comme d’un pays de cocagne. Merci pour ton charmant commentaire Miss Aspho
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RépondreSupprimerQuelle belle envolée lyrique ce poème où je vois deux enfants se tenant par la main, heureux à l'idée de partager l'un avec l'autre leurs petits trésors déposés dans chacune de leur main.
Bonne soirée, Bizak! C'est très beau.
Avec tes yeux et surtout ton coeur de poétesse, je ne doute pas que les deux enfants puissent partager leurs beaux trésors. N'avons-nous pas le droit de rêver ? Et les rêves ne sont-ils pas faits pour être réaliser ? Merci El Linda pour ton joli commentaire.
SupprimerQue c'est charmant ce clair de lune! Surtout qu'ici le printemps démarre dans la brouillasse, merci d'aller nous chercher la lune, galant homme que tu es!
RépondreSupprimerTu sais que ton passage me fait toujours du bien, pour une amie poétesse et toujours encline à la bienséance et aux mots élogieux à mon égard. Je t'en remercie ma chère Isabelle. Et au plaisir de te lire
SupprimerC'est beau...comme un rêve de douceur et de beauté...
RépondreSupprimerTu as les mots enjôleurs, Bizak !
Je ne sais pas si ce sera en bateau ou en train, mais je te souhaite d'arriver dans le pays de ton cœur... :-)
J'aime bien le train, surtout quand les paysages défilent en sens inverse, comme une horde de chevaux de course ou de licornes qui voltigent. Merci pour tes mots charmants La Licorne.
SupprimerC'est très beau, Bizak. J'ai laissé mon esprit vagabonder au gré de tes mots et mon âme s'est laissée bercer par cette si douce et belle poésie.
RépondreSupprimerMerci à toi. Je t'embrasse.
Merci Françoise pour t'être laissée entraîner par mon poème. Cela me fait grand plaisir que tu en sois bercée et touchée. je t'embrasse Françoise
SupprimerLa pluie qui mijote, quelle image parfaite, on voit si bien ce petit grouillement humide en surface, tendre et luisant... Tant de joie dans ce poème, ça tombe à pic dans ce matin d'une journée qui nous promet à nouveau d'être orageuse....
RépondreSupprimerTrès beau, ton commentaire, Edmée! De la poésie dans l'air à chacun de tes mots. Merci
SupprimerAu bord du quai mais......pas n'importe quel quai. Le quai de la marine qui accueille chaque année des joutes, puisque s'y déroulent les tournois nautiques à la St Louis, rivalité des restaurants, rivalité des façades d'immeubles qui se veulent plus fleuries les unes que les autres, rivalité des étoiles pour avoir le plus beau reflet dans l'eau des canaux, et, au milieu de ce brouhaha, sur un air de guitare sèche, un poète circule et trouve çà et là une image, une émotion, un bruit, une odeur qu'il va transcrire en mots et faire une ode à la beauté, à l'amitié ou à l'amour. Je connais ce quai, je sais tout ce que l'on peut y éprouver. J'aimerais, j'aimerais.....mais je ne sais pas écrire.
RépondreSupprimerTes mots Chinou me transportent! Venant d'une artiste peintre aussi passionnée et aussi fine dans son art, que toi, quel honneur que ta visite à mon blog. Pour ta dernière phrase, tu ne sais pas écrire, oh! tu sais mieux, peindre! Comme le disait Le grand Léonard de Vincy: “La peinture est une poésie qui se voit au lieu de se sentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieu de se voir. ” Merci Chinou
SupprimerBonsoir Bizak,
RépondreSupprimerLa galanterie a l'état pur coule dans tes veines affluant vers ton coeur qui te dicte des mots doux comme le miel. Moi aussi je vibre à ton train des vents, ta pluie qui mijote et tes étoiles éveillées... c'est du nougat de Montélimar, de la guimauve de Montpellier ou du cannelé de bordeaux c'est au choix, moi je prends les 3! Trop bon !
Bon week-end Poète