"Il y a quelque chose dans la poésie qui est plus important que le sens : la résonance." Marina Tsvétaïeva
samedi 14 janvier 2017
Le soleil qui s'ennuie !
Vaste est le désert, vaste est le coeur, le sable frétille sous mes pieds. J'entrevois un fennec ambulant qui espérait tromper une antilope qui s'approchait d'un bel adénium (rose du désert ou baobab chacal). Ce baobab qui peut nourrir l'antilope mais point le fennec. Alors le fennec attend, qu'attend-il ? que je passe mon chemin ou que l'antilope allonge son coup vers le baobab chacal. D'une pierre, deux coups, se tailler une belle antilope farcie de fleurs d'adénium. Mais qu'est ce qui me fait délirer ainsi, pour mâcher des idées biscornues ? ma tête devait recevoir des rayons implacables de ce soleil qui est suspendu au zénith. Je rêve des montagnes des Alpes où la neige y batifole, là où le froid grille la peau des lèvres. Les miennes sont asséchées.
Je me réveille en sursaut, le vent de sable me pénètre les narines. Il s'était levé la nuit pour aller brouter des corps endormis sur l'esplanade d'une oasis aux mille palmiers dattiers qui croulent sous le suc miellé des régiments de dattes diaphanes. Il est six heures, l'aube émergeant bleue. La journée commence, c'en est la deuxième dans le Sahara...je rêve debout et je chante:
Vaste étendue du ciel
Le désert rempli de ses mystères
J'entends les palpitations de ses ombres
Sous des palmiers glorieux
L'oasis, rêve du voyageur égaré
Toujours affable, bienveillante
Et même gracieuse dans sa riche floraison
L'eau qui coule, miracle ou mirage
Comme une pluie de bercement
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Tellement beau, c'est magnifique!!! Bisous, bonne soirée toute douce!
RépondreSupprimerRavi Lina et merci pour tes jolis mots toujours souriants. Bisous
SupprimerTu as bien fait d'ouvrir les yeux
RépondreSupprimerL'aube est si belle, si apaisante, et tu la loue avec délicatesse, loin des rêves un peu glauques... Je rêve souvent à des ailleurs et là tu me combles Bizak !
Quel bon moment que d’être là face au ciel, dans un silence qui n’est légèrement dérangé que par le vent qui souffle en faisant entendre ses bruissements parmi les palmiers. Merci pour tes mots Marine. Belle journée marine
SupprimerOn en fait de ces rêves étranges sous la caresse du vent dans les palmes... Et le fennec laisse ses traces légères dans le sable... Très beau texte aux teintes ocres et roses... au vent chargé de l'odeur des dattes...
RépondreSupprimerAyant déjà connu le sud-Sahara avec quelques échappées dans le passé, je sais qu’il n’y a que les moments sublimes à vivre quand on est poète ou rêveur. La plume d’un poète là-bas glisse comme si sa Muse lu dicte carrément les mots. On ne peut pas ne pas être inspiré, dans ces vastes contrées bleues. Belle journée Edmée
SupprimerEt là, derrière ce palmier aux feuilles enamourées de vent et de chaleur
RépondreSupprimerl'ombre d'un enfant blond au coeur de cristal
erre à la recherche de son renard des sables.
Craignant la morsure du serpent qui 'emmena vers les étoiles.
Tu as de la chance d'avoir posé tes pas dans sa trace fugitive.
C'est superbe.
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as une sublime façon de décrire l’atmosphère d’un environnement désertique où ne se confondent que ceux et celles qui aspirent aux étoiles. J’ai posé souvent mes pas sur ces étendues lumineuses aimées des étoiles. Oui j’en ai de la chance !
SupprimerLe Petit Prince est si présent en moi, dès que je vois un paysage du désert je pense à lui...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Que penserais-tu le jour où tu sillonneras le désert.
SupprimerJe crois que je n'irais jamais voir cette beauté de mes yeux, hélas.
SupprimerIl est des rêves trop grands pour de petites ailes
Je me contenterai de la rêver à travers ces mots si magnifiques ...
Oui, le rêve parfois est plus vraisemblable que la réalité. Comme quand on lit un roman qui nous emporte plus que la réalité elle-même, car trop réelle et pas toujours romantique. Bisous chère amie
SupprimerBonjour bizak
RépondreSupprimerBelle inspiration mais comment pourrait-il en être autrement devant ce paysage tout en rondeurs, tout en traces éphémères ?
Tu as su transformer tes souvenirs en une ode à la poésie, celle qui nous transporte.
Merci ami bizak
Excellent dimanche
Mes bises
Je suis toujours sensible à ces sublimes paysages nus mais vivants par la très forte présence de leurs vibrations et par leurs rayonnements qui plongent nos âmes dans une telle douceur, qu’on ait envie que cela ne s’arrête jamais. On sent la solitude nous gagner parfois, mais c’est une solitude salvatrice et bienfaisante. Je m’y sens revivre. Merci à toi Michelle. Mes bises radieuses
SupprimerBonjour bizak, que de jolis mots où les oasis font toujours rêver tout en admirant les belles dunes de sables sous un vent chaud.
RépondreSupprimerLes rêves nous emmènent souvent vers de merveilleux ailleurs et en te lisant, j'en profite pleinement. Merci bizak. Bon dimanche et mes bisous.
J'ai passé quelques jours dans une petite région du Sud D'Algérie, à Biskra Tolga, vaste étendue désertique où le miroitement du soleil nous fait sourire, quand parfois les nuages s'amusent à lui voiler quelques-uns de ses rayons. Le sublime désert m'a toujours envoûté. Bon dimanche aussi à toi Denise. Mes bisous bienheureux.
SupprimerDes bancs de sable qui m’entrainent dans des mirages de rêves …j aurais tant aimer y poser empreinte de mes pas
RépondreSupprimerOui, comme c'est magnifique de sentir le sable grésiller sous nos pas. On garde toujours des sensations même quand la marche est finie. Merci de ton passage JAK
Supprimerperso, j'aime ces mots là !
RépondreSupprimerPerso, j'en suis honoré, venant des Caphys que je lis au passage. Merci à vous la Caphys.
SupprimerSuperbe oasis, n'existera jamais en Amasie.
RépondreSupprimerSa supposée biostasie nous fait rêver puisqu'on y voit de nombreux mirages.
Ce n'est qu'au moment de la psychostasie que les ombres palpiteront pour faire sortir du désert la faune invisible enfouie dans le sable. Parait-il qu'on perd la voix devant la magnificence de l'aube se levant dans le désert ?
Et que dire de ce sublime coucher du soleil dans le désert, un crépuscule rougeoyant et bleuté à la fois. Jamais je n'oublierais cette fascination qui m'avait envahi le jour où j'avais observé à Tindouf, ce faste globe étincelant qui s'apprêtait à s'imbrique au loin à l'horizon, pour ne reparaître que le lendemain comme s'il jouait à cache-cache. C'est tout simplement indicible, mais fastueux pour nos yeux et enivrant pour notre âme. Merci de ton très enrichissant commentaire, Lauriza.
Supprimer"le soleil qui s'ennuie"...C'est nous qui nous ennuyions de toi et je demandais à notre amie commune si ele avait quelques nouvelles de toi . Tu rêves de contrées où le froid est mordant et tu espères y trouver un peu de chaleur. Je rêve de vent des sables pour me mettre à l'abri d'un palmier . Qu'avons nous tout le temps besoin de nouveaux horizons, de nouvelles rencontres et de nouveaux partages, nous humains si ce n'est pour nous enrichir et nous faire vibrer. Je rêve.
RépondreSupprimerJe tends ma main vers ces flocons qui s'écrasent aujourd'hui sur mes joues, te les offre, te les envoie avec mes meilleures pensées.
Ah ! comme j’aime parcourir les espaces où il n’y a aucune barrière, aucun obstacle ; et le désert me donne cette sensation,de surcroît. Il ne s’agit pas de se cantonner dans une oasis, mais de vaquer au loin sans se retourner. Il arrive un moment où aucune âme aucune présence n’existent hormis, soi-même, le ciel ( surtout de nuit avec plein d’étoiles, quelle clarté sublime !) et l’espace terrestre. Une sorte d’extase vous étreint le cœur, une petite angoisse s’incruste comme un vertige devant l’immensité du monde, la liberté incommensurable, indicible. Mais vite je retourne au campement ( j’étais alors jeune appelé- conscrit- dans le langage militaire) du service national, affecté au Sahara. Je reçois tes flocons comme de délicieuses ouates chaudes sur mes joues. Merci Chinou
Supprimer" Comme une pluie de bercement"
RépondreSupprimerce havre doux où tintent les cristaux
de la rose des sables
quelques grains de rosée
nés à l'aube frissonnante
et le vent blond de sable
en poudre sur le jour
Une rencontre
Splendide ton poème Balaline !il est comme un doux ruisseau qui coule indéfiniment, un chant de printemps à l'aube d'une rencontre. Merci Balaline pour cette douce musique quand tintent les cristaux. Belle soirée Balaline
Supprimerun régal !
RépondreSupprimerMerci, les Caphys
SupprimerJ'ai longtemps rêvé du désert... Voir s'y lever le soleil doit être une expérience insurpassable...
RépondreSupprimerMirifique et fabuleux, c'est indescriptible.
SupprimerUne petite idée d'un petit coin du Tassili Hoggar, extrême Sud du Sahara, un paysage lunaire:
https://www.google.dz/search?q=tassili+hoggar+photos&biw=1093&bih=530&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwi8rIiP8cbRAhWMOxQKHXeFB4YQ_AUIBigB
Quels jolis mots, Bizak, et quel beau poème ! C'est une magnifique ode au désert mais aussi à la Vie ! Merci à toi, c'est toujours un immense plaisir de te lire. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerQue du plaisir de te lire Françoise, tes mots sont toujours vrais; C'est à moi de te remercier chère Françoise. Je t'embrasse.
SupprimerIl y avait là un beau commentaire que j'avais posé comme une fleur de jasmin dans ton jardin...
RépondreSupprimerQuel est donc cette magie maléfique qui l'a fait disparaître ?
Je t'embrasse mon cher poète
¸¸.•*¨*• ☆
Ah! bon, je l'aurais quand même remarqué ! Il faut me dire, l'heure, la seconde, le lieu, l'objet et que je puisse faire appel à Sherlock Holmes. Ne t'inquiètes, celui-ci est bien merveilleux. Je t'embrasse doux papillon.
SupprimerSherlock Holmes se dérangerait-il pour si peu?
SupprimerUn froissement d'ailes de papillon ...
Moi aussi je t'embrasse en un mot comme en cent
¸¸.•*¨*• ☆
^^
Supprimerbelle ode au désert poudré, chaud, puissant, au vent de sable, si léger qui effleure nos joues ... quand le grand sOleil rutile et se lève derrière l'horizon, joue avec nos yeux, et se couche à la nuit claire dans un ciel inondé d'étoiles.... ton oasis est étincelante.
RépondreSupprimerMerci bizak pour ta poésie cueillie, offerte.
Je t'embrasse.
Den
Ah! te voilà la poétesse ! Tes mots étaient partis vaquer avec toi pendant qu'ils manquaient ici avec le ciel inondé d'étoiles. je suis ravis de ton retour Den. Bien à toi, je t'embrasse aussi Den.
SupprimerMes mots se reposaient avec moi, après une chute imprévue en fin d'année.... égarée sur le chemin ... je viens de te re-trouver bizak, vous re-trouver avec grand bonheur, les Âmi(e)s, ainsi que vos mots, vos musiques mélodieuses.... .... vous me manquiez aussi... merci bizak pour ta poésie bien-faisante.
SupprimerDouce journée à toi.
Den
Vivement que tu ailles mieux, enfin je l'espère Den. Oui tes mots commençaient à manquer avec leur frémissement et leur magie dont tu as l'art de les faire danser. Très belle après-midi Den
SupprimerJe suis allé une fois dans le désert. J'ai aimé les vastes étendues et le silence. Dans le ciel bleu et pure de la nuit j'ai cru que les étoiles tombaient sur ma tête.
RépondreSupprimerQuel magnifique perception: voir des étoiles tomber du ciel sur ta tête! Heureusement (pour rire) ce n'était pas le ciel, Daniel ^^
Supprimercomme dans un rêve, où partons nous quand nous rêvons? merci de nous avoir emmenés avec toi
RépondreSupprimerTout le plaisir, sylvie, était pour moi, si tu as senti le goût du sable désert même dans le rêve. Bien à toi sylvie
SupprimerOn n'y entend le silence , mais au désert j'aime encore mieux tes mots!
RépondreSupprimerTu sais toujours me parler quand tu le veux bien, et je sais que ton coeur est bon ! Mais si un jour on se voit dans le désert, je préférerais que tu entendes mon silence, sous le palmier dattier. Bisous la parisienne.
SupprimerThéodore Monod parlait du désert. Toi tu en rêves tout éveillé. Ces vastes étendues silencieuses ont un pouvoir d'attraction extraordinaire. Quand j'ai traversé un désert très lointain en Asie centrale, je me suis recentrée sur moi-même et j'ai compris nombre de choses simplement en laissant voguer mon coeur sur les dunes nues. Merci pour ce partage cher poète.
RépondreSupprimerLe désert est un monde à part: c'est celui des extrêmes, dans la chaleur, le silence, la béatitude, la soif. C'est dans le désert qu'on comprend mieux la valeur d'une goutte d'eau, une pépite de rosée sur une fleur, une plante. Les poètes ont su parler du désert quand au coucher ou au lever du soleil, la vie semble un paradis, les mots s’égrènent dans un hymne au ciel, au silence , à la beauté de la nature. Merci Dédé. Belle journée à toi.
SupprimerC'est malin, me voilà les deux pieds dans le sable, plongée dans mes souvenirs d'une si belle aventure dans les dunes...Pince-moi je rêve !!! Bises
RépondreSupprimerNon, tu ne rêves pas, tu es transportée dans un monde où le sable frétille sous les pieds, le vent quand il est doux, s'ingénie à nous souffler son air mélodieux, et le soleil attend son coucher pour dédier ses rayons les plus luminescents au crépuscule et ce, après une chaleur intraitable rudoyant le baromètre. Merci de ta visite Paradisia. Bises
SupprimerJe découvre un très beau billet !
RépondreSupprimerMerci bizak pour ton passage...
Je continue ma balade et rêver un peu...
bizak ,"le bonheur est dans le pré" mauvaise adresse, désolée!
RépondreSupprimerCe n'est pas grave, noelle, merci de ton passage. Ton blog que j'avais commenté c'était : noelle et le commentaire d'en haut c'était le tien. http://nono.hautetfort.com/
SupprimerBelle soirée
bizak, oui, merci
RépondreSupprimer^^
SupprimerTu m'as fait rire, la feuille qui se prélasse douillettement dans la glace, faut aimer !!! Ca c'est de l'optimisme ! La méthode Coué ?
RépondreSupprimerBises et bon WE
Oui Marine, même si je traverse des vents violents ces jours-ci, je fais en sorte de voir la vie belle. Car elle est belle, la vie. Ta feuille de chêne étalée sur l'eau glacée et qui voguait à vau-l'eau me paraissait sympathique et m'a fait sourire. Bises charmées. Bon weekend Marine
SupprimerJe ne connais pas le désert mais bien la puissance des rêves qui nous laissent comme évanouis au moment où nous en sortons.
RépondreSupprimerSoleil généreux qui tient allumée notre lumière intérieure.
Bon dimanche, Bizak.
Le désert est un espace où on est happé par le silence, et un vide cosmique. Le plus beau moment et le plus extatique, c'est au coucher du soleil : on se sent alors rasséréné par le calme serein, la beauté du ciel qui nous envahit et l'inspiration qui nous gagne. On ne peut pas ne pas écrire devant de telles splendeurs qui pénètrent notre âme. Merci de ta visite Tania et merci pour tes jolis mots. Belle soirée
SupprimerMerci d'être passé sur mon blog...
RépondreSupprimerJ'ai suivi le lien
et me voici dans le désert!
Une page que j'ai beaucoup aimée...
Le désert au crépuscule et à l'aube est d'une infinie beauté!
Ton chant est aussi très beau
qui lui rend hommage!
Merci Marie et ravi que tu trouves l'ambiance même si virtuelle du désert. Oui c'est éclatant de beauté que le désert nous apparaît quand on s'y aventure. Merci aussi pour tes mots élogieux. Belle soirée
SupprimerC'est un texte magnifique de poésie et de rêves! Une bien belle plume que la votre!
RépondreSupprimerC'est très gentil à vous alezandro. Merci et belle soirée
SupprimerDélires et rêves, merci pour ce très beau texte.
RépondreSupprimerÊtre fennec? Se lover dans le sable?
Lumière bleue du crépuscule...
Quels jolis mots pleins de poésie, Colo. Merci de ton passage. Bonne soirée
Supprimermerci pour ces mots qui m'amène ailleurs!
RépondreSupprimerbonne soirée
Tout le plaisir était pour moi, si cela te charme tant d’être ailleurs. ^^
SupprimerMerci Danièle. Belle soirée
Si j'étais dans le désert, je voudrais regarder s'envoler le sable en lisant vos mots ... et je rêverais ...
RépondreSupprimerBonne soirée ...
Oh ! merci Viviane, pour tes mots sympathiques qui me vont droit au cœur et pour autant d’éloges. Jai été enchanté de découvrir ton blog avec ton poème, un tantinet charmant, et voluptueux dans une rencontre bon enfant, de deux êtres au croisement d’un chemin...!J’ai vraiment aimé. Merci de ta visite. Bonne soirée
SupprimerUn matin dans le désert
RépondreSupprimeret les émotions envahissent l'esprit
Instant de plénitude!
Très jolis mots que les tiens qui viennent planer dans le ciel pur du désert, un matin à l'aube pourpre à l'horizon. Merci
Supprimer
RépondreSupprimerUne page magnifique qui me renvoie à des déserts parcourus,
Tunisie, Maroc, Mongolie
Les déserts ont des silences habités
qui nous murmurent l'essentiel de la vie
Je comprends que tu puisses être envoûtée par le charme et le silence du désert que tu avais parcouru dans tes pérégrinations et l'amour des voyages. On ne réalise la beauté des ces étendues désertiques , qu'une fois vraiment qu'on les a visitées. Merci du partage de ta joie Marie.
SupprimerBonjour Bizak,
RépondreSupprimerLe désert poétique est bien souvent tellement impénétrable et incommensurable qu'on se persuade à chaque fois qu'on écrira plus jamais mais aussi vrai que je les aies traversés avec toi encore faisant marche en sens inverse tu sauras par mes mots que l'inspiration te reviendra plus belle encore que cet oasis si parfait qu'il semble presqu'irréel dans cet horizon de sable ! Comme tu as le don de rimer si bellement ce que tes yeux voient par ton cœur, nous aurons la patience d'attendre ton partage, mais toi l'auras-tu ?
Consolations poétiques