" L'enfance a cela d’ineffable qu'on peut épuiser sur elle tous les amours." Victor Hugo
Rappelez-vous doux papillons bariolés de pigments
Vous gambadiez, vous tournoyiez au vent
Je vous talonnais, j'aimais vos teints soyeux
Mes jambes frêles me portaient pleinement
Pour m'accrocher à vos ailes grêles et chamarrées
Les fleurs pavoisaient le paysage fastueux
Elles égayaient le jardin de mon enfance
Ma mère seule se souvenait de mes batifolages
Elle me ramenait cahin-caha au seuil de la maison
Tout plein d'épines et de ronces sur moi
Je pleurais alors tout mon saoul
Je pleurais de voir voleter sans moi
Mes doux papillons dorés.
J'aime beaucoup ce joli texte à la fois enjoué (chamarrées, pavoisaient, égayait, batifolages) et nostalgique (pleurais, sans moi). Illustre bien le côté éphémère des papillons.
RépondreSupprimerTout le plaisir est dans le batifolage ! autant prendre la vie comme elle est, pas trop sérieuse.
SupprimerBien à toi
Le printemps serait il arrivé chez toi, Prince du désert ? Je sens la sève qui monte, les arbres qui verdissent, la palette des couleurs qui explose, les mots qui s'accrochent en cascade à une partition de notes légères et enjouées.
RépondreSupprimerLes papillons ne t'appartiennent pas; ils ne volètent pas sans toi mais au dessus de toi.....ils mènent leur vol, savourent cette renaissance et toi seul sais sentir leur imperceptible présence.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce mot -batifolage- mais depuis quelques temps l'actualité se déchaîne sur l'acceptation seconde du terme.
Cadeau de ma journée : Ta poésie.
Le printemps est dans ma tête, surtout quand le soleil est quasi permanent ici. Oui les papillons volètent au dessus de moi, et j'aime quand ils se mêlent aux fleurs, on ne distingue plus de ce qu'est la fleur ou le papillon. Batifoler, je le prends dans son sens le plus joyeux et le plus enjoué.
SupprimerJe suis très charmé que mon poème te plaise.
Merci à toi, Chinou
Coucou mon ami poète. Et bien moi qui te souhaitais une bonne pause ce matin, je vois que tu reprends vite et cela pour notre plus grand plaisir. J'aimais aussi gambader derrière les papillons quand je me baladais dans les prés. Aujourd'hui, je les observe et les laisse voleter à leur guise, je suis moins rapide. :-) Bises alpines.
RépondreSupprimerOui, j’ai fait une pause assez longue, et la première idée qui m’était venue pour la reprise de mon blog, c’était : Chanter les papillons de mon enfance ! Je suis ravi de te ramener aux souvenirs de tes galopades d'enfance après les papillons.
SupprimerMes bises rayonnantes, chère amie Dédé
Hola Bizak! Justement hier j'ai vu le premier papillon de l'année. C'est encore l'hiver pour un bout de temps mais deux jours de soleil et hop!
RépondreSupprimerTon joli poème me parle car, petite, j'adorais faire une douce chasse aux papillons: je les attrapais avec un filet, les admirais et les laisser repartir.
Gracias, un beso!
Comme je suis sensible à cet entrain magnifique de ta part aussi, Colo, je vois que les papillons nous ont toujours fascinés, émerveillés, par le fait qu’ils soient toujours présents dans notre environnement, que ce soient dans les prairies, les jardins, les forêts, ils étaient aussi présents que les fleurs.
SupprimerBisous, Colo
Ah quel joli poème qui s'accorde si bien avec ma nouvelle bannière...
RépondreSupprimerTu sais combien j'aime les papillons, ces fleurs volantes comme je les appelais quand j'étais enfant. je croyais vraiment que les fleurs se détachaient de leurs tiges pour aller se poser un peu plus loin...
Je suis heureuse de te revoir prendre la plume.
Et pour répondre à Chinou, je crois qu'il n'y a aucune confusion possible entre batifoler et certaines choses affreuses dont on parle en ce moment et qui n'ont strictement rien à voir avec ce joli mot.
Un mot plein de légèreté, de gentillesse et d'humour. Un mot un peu enfantin qui me fait penser à la chanson du grand Georges
« La chasse aux papillons »
Merci pour ce grand vent frais et doux à la fois
¸¸.•*¨*• ☆
Je sais que les papillons sont ces lépidoptères qui rayonnent le jour et scintillent la nuit comme une constellation d’étoiles et que tu en raffoles dans tes pérégrinations célestes et printanières.
SupprimerMerci aussi à toi pour tes mots toujours élogieux et gentils à mon endroit.
Bise
J'avais pris le terme dans sa seconde acceptation "se permettre des libertés avec une femme". Je n'aime pas lorsque les hommes SE permettent ! Le sens premier , lui, me plait et me donne des envies d'évasion et d'insouciance . Bonne journée mes amis, je pars chasser "l'isabelle"
Supprimerhttp://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18674570&cfilm=46422.html
Fais gaffe Chinou que tu ne fasses la rencontre avec la Mégère ! Mais tu peux aussi faire la connaissance de La Belle-Dame ^^
SupprimerLa mégère et la belle-dame sont donc des noms de papillons ?
SupprimerC'est amusant, le mâle de la Mégère s'appelle le Satyre !
A ne pas rencontrer non plus !
En attendant, je préfère le lutin mystérieux ou le grand Apollon... :-)
Je t'embrasse en battements d'ailes et de coeur, mon Prince des sables
¸¸.•*¨*• ☆
Je ne connaissais pas le grand Apollon que tu cites, ni le lutin mystérieux, mais il faut dire qu’il y’a autant de noms que de variétés de papillons tellement il y’en a de multiples dans leur classement. Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Papillon_(nom_vernaculaire)
SupprimerMerci Céleste pour ces précisions
Je t’embrasse aussi.
Tu es chanceux! Ici les papillons sont un souvenir, le soleil est en passe de l'être aussi. Mais dans mon cœur il fait beau, d'autant plus quand je lis tes vers virevoltants et bigarrés. C'est doux et lumineux comme un velours...
RépondreSupprimerBises gaiement reconnaissantes
« Dans mon cœur, il fait beau, d’autant plus quand je lis tes vers virevoltants et bigarrés. C’est doux et lumineux comme un velours » ! Comme c’est gentiment dit, La Baladine et de plus avec une si belle poésie, merci de tout cœur, chère amie, toi qui doute de tes envolées prodigieuses et belles, c’est bien servi. Les papillons qui sont les charmes du jardin, nous consolent et nous envoûtent, je suis ravi de te faire revivre tes souvenirs d’enfance.
SupprimerMes bises joyeuses, chère amie.
Les papillons sont des fleurs vivantes.
RépondreSupprimerComme tu parles bien de l'enfance avec un doux accent plein de nostalgie.
Ah! L'enfance...
(Chez nous, j'ai déjà vu les abeilles batifoler... J'aime ce mot si champêtre)
Ah ! oui, les abeilles batifolent aussi et j’aime autant que toi, ce mot si champêtre et aussi « plein de légèreté, de gentillesse et d’humour » comme le dit si bien ,Célestine.
SupprimerMerci Letienne
C'est non seulement charmant mais si bien imagé, quel enfant n'a pas cherché à attraper ces couleurs s'envolant capricieusement de fleur en fleur? Et les mamans qui sourient, veillant à ce que nous ne tombions pas, et que nous restions bien bredouille de la chasse aux merveilles!
RépondreSupprimerComme tu as raison Edmée de rappeler ces charmes de la vie que vivent les enfants dans leur innocence et leur gaieté. Tout le bonheur était dans ces menus bondissements, galopades après tout ce qui les entoure, animaux des champs, oiseaux, papillons et tout ce qui excite leurs curiosités. C’était toujours magique de vivre ça.
SupprimerBien à toi Edmée, bises.
Quel joli poème cher Bizak. Lorsque j'étais enfant, j'en voyais beaucoup avec de superbes couleurs. Tes mots me font revivre ces moments-là et ton poème me fait chaud au coeur. Un grand merci et je te souhaite un très bel après-midi avec des papillons dans les yeux.
RépondreSupprimerMes amitiés et bisous ♥
Je sais que tu ne resterais pas insensible aux virevoltages des beaux papillons dans leur étendue fleurie, quand tout est joie, amour, cœur envolé. Oui, Denise, je sais, tu es fébrile aux moindre frétillements de leurs ailes.
SupprimerBisous et belle journée.
Tu reviens avec les premières violettes et les papillons sont sans doute en chemin. Comme toi j'aime leurs vols froufroutant, si légers que le vent les emporte et leurs couleurs de soie qui font pâlir certaines fleurs.
RépondreSupprimerAu pays de l'enfance, on s'émerveillait ainsi de mille joies et chaque jour était cadeau.
Merci Bizak pour cet heureux moment de nostalgie,soyeux comme un jour de printemps. Bises océanes
Ah ! Poétesse, comment ne pas s’émerveiller aussi quand tu dessines par tes mots diaprés de couleurs, le dandinement de ces belles créatures qui font naître le printemps riant sous nos yeux ébahis. Comme c’est beau : « … Et leurs couleurs de soies qui font pâlir certaines fleurs. »
SupprimerMerci de tout cœur, Balaline
Bises méditerranéennes
Tes mots sont subtilement choisis. Ils nous renvoient immédiatement l'image de tes "papillons dorés" ... C'est un ravissement pour moi qui n'en vois plus beaucoup dans nos jardins.
RépondreSupprimerLe souvenir des papillons qui "tournoient" me revient ... je vois jouer ces papillons blancs (les plus courants ici)... je les admirais sans bouger ... ne pas les déranger surtout ...
Merci Bizak pour ce petit moment de douceur que tu viens de poser sur des journées un peu trop grises ...
Je t'envoie mes bises et te souhaite une belle soirée.
Tu disais, dans un de tes commentaires chez toi, pour tes « écris » : « j’ai du mal à les qualifier de « poèmes » étant donné que je ne réponds à aucune règle en la matière ». Pourtant tes mots, Viviane, gambadent joliment quand ton cœur les prend sous sa houlette, ils sont la poésie, point besoin de les mesurer à l’aune des règles quelconques. Ton com présent en est l’exemple et les mots sont « subtilement choisis et beaux» ^ ^
SupprimerMerci Viviane
Je te renvoie des bises printanières précoces
L'enfance et son innocence. L'enfance qui nous apprend, nous en fait voir des choses nouvelles et créé des mondes nouveaux aussi, des aventures qui n'auront son temps, qui bien que disparue à l'âge adulte, on en garde une belle nostalgie.
RépondreSupprimerQuelle belle évocation de l'enfant qui voit et ressent les choses que les autres ne voient ni ne ressentent, ou alors bien différemment. Les papillons sont un symbole.
Très heureux de ton retour, cher Bizak.
Je ne sais si c’est de la nostalgie d’enfance, à l’âge adulte, mais je garde de mon enfance, la pureté des choses de la nature, j’étais né en plein espace vert, entouré de jardins, de ruches d’abeilles, de chiens, de chats, d’arbres fruitiers et c’est tout ce que je connaissais jusqu’à ce que je sois allé à l’école. Oui Patrick, je ne suis pas encore sorti du monde de mon enfance et je crois que c’est ce qui me protège quand la désolation du monde bétonné d’aujourd’hui, me sidère.
SupprimerBien à toi Patrick et merci pour ton com.
La fraîcheur de l'enfance, sa joie sans calcul... pourquoi ne gardons-nous pas cette légèreté ? Existe-t-il des cours du soir pour rattraper ce temps ? Merci Bizak pour cette lumineuse et énergisante évocation.Doux week end à toi. brigitte
RépondreSupprimerOui, il existe des cours pour rattraper le temps, chère Brigitte : Il faut juste vivre le moment présent, point de s'encombrer du passé ou de l'avenir, sauf comme pour le passé, quand il s'agit de ramener du chaud au coeur, avec les moments vécus dans la légèreté, l'insouciance et l'innocence de notre enfance.
SupprimerMerci à toi aussi Brigitte pour tes passages qui me font plaisir.
Maintenant de retour de ma pause, je repasserais lire plus souvent tes billets qui sont si enrichissant.
Beau week end, Brigitte
Bises
Les papillons sont des fleurs magiques offertes par le vent à tous ceux qui ont un cœur d'enfant. Ils ont les couleurs soyeuses de leurs rêves et de leur imagination!...Avec eux, ils prennent leur envol vers des ciels de liberté.
RépondreSupprimerUn joli poème qui a la légereté des ailes de papillon.
Comme c'est joli ce que tu dis Marie, "les papillons sont des fleurs magiques". Ton âme de poète ne saurait dire autrement quand le coeur parle et les rêves éblouissent.
SupprimerMerci Marie
Oui bizak, je me souviens de mes "doux papillons" ton poème nous redonne envie de batifoler ! quel joli mot et quel joli poème !en te lisant je pensais au poème de E.Guillevic " Sous les herbes, ça se cajole.."
RépondreSupprimerMerci au poète de revenir parmi nous !
bizak, je t'embrasse, bonne soirée
Certainement que tu pensais à son beau poème: Le papillon
Supprimer"Je suis le papillon,
Disait-il,
Ce n’est pas moi la fleur.
Moi, je m’ennuie,
Disait le papillon,
Quand je ne chante pas.
Oui, ma vie sera brève,
Disait le papillon,
Mais quelle vie !
Avec ces couleurs-là,
Disait le papillon,
Ça ne devrait jamais finir."
Ravi Noelle, que ça te redonne envie de batifoler, j'en suis enchanté.
Je t'embrasse aussi chère amie
bizak c'était "Sous les herbes, ça se cajole,
SupprimerCa s’ébouriffe et se tripote,
Ca s’étripe et se désélytre,
Ca s’entregrouille et s’entrefouille,
Ca s’écrabouille et se barbouille,
Ca se chatouille et se dépouille,
Ca se mouille et se déverrouille,
Ca se dérouille et se farfouille,
Ca s’épouille et se tripatouille
DSC00863.JPG
–
Et du calme le pré
Est la classique image."
Bises
Oh! comme ça tripatouille de propos rabelaisiens et amusant, bon enfant et à fleur de champs. Mais c'est très beau, merci noelle
SupprimerCes merveilles de la nature font rêver les enfants qui voudraient s'envoler et batifoler dans l'air de la campagne et sur les fleurs odorantes, tu me fais revivre ces moments effacés où nous étions toute innocence ...
RépondreSupprimerBises Bizak !
Cela me fait plaisir Marine que cela remette au jour, ces moments du passé où nous étions toute innocence. Je comprends que cela ne te laisse pas insensible, ton âme de poète trépigne quand on revit ces fastes et ces joies que nous vivions alors, dans toute la simplicité de la vie.
SupprimerBises
Ta nouvelle image est splendide et beaucoup plus lumineuse.
RépondreSupprimerTes mots n'en sont que plus poignants, dans ce moment particulier où l'on va chercher dans son enfance les blessures de sa respiration intime pour comprendre l'air d'aujourd'hui.
Bisous en passant beau poète
¸¸.•*¨*• ☆
Depuis que tu te confrontes à tes propres souvenirs d'enfance, j'ai comme un appel à me plonger aussi dans mes évocations propres dans ce que j'ai gardé "ancrés" au plus profond de moi pendant ma petite enfance.Avec mes parents, je n'ai pas eu des rapports particulièrement douloureux. Je crois que mes dix premières années, s'étaient passées sans trop de troubles, mais même parfois avec des souvenirs intenses de joie, d'aventures, où parfois je frôlais des dangers sans que j'aie pris conscience de la gravité de la situation. Ah! l'innocence de l'enfance.
Supprimermais l'image des papillons reste indélébile dans ma mémoire, avec la multitude de variétés que j'ai égratignés, malaxés, tortillés, que je regrette bien sûr.
Bisous ma chère princesse
Ton image est si jolie qu'on a envie de danser avec tes papillons...
RépondreSupprimerJe t'offre ce poème:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/2010/06/blog-post_24.html
" Ouvre-moi tes ailes
Joli papillon!
Ouvre-moi tes ailes
Et ton cœur tout rond!
Nous irons toucher
Les nuages blancs.
Nous irons danser
Sur les fleurs des champs"
Marie
Merci Marie pour ce joli poème, il est vraiment sublime, j'ai pu le lire entièrement sur ton blog, poème publié depuis un bail, en 2010. Et puis son titre: "L'enfant et le papillon", lui donne plus d’attendrissement et d'émotion. Merci de tout coeur Marie
SupprimerBisous
En photo c'est ma petite fille, elle adorait courir après les papillons....Maintenant elle est grande: 12 ans, elle a oublié les papillons.
SupprimerQuelle petite fille magnifique, elle doit aimer la poésie, elle aussi. Merci Marie, à cet âge. Merci Marie
SupprimerC'est une ode à l'enfance, un poème sur l'éternelle liberté de l'enfance! Très touchant!
RépondreSupprimerMerci Alezandro, oui, c'est une ode à l'enfance !
SupprimerBien à toi
J'adore ta nouvelle image !
RépondreSupprimerBisous bizak
Tout le plaisir était pour moi, merci noelle.
SupprimerBisous chère amie
merci bizak pour les "papillons que j'aime" !
RépondreSupprimerun cadeau qui chante en mots.
Je t'en brasse et respire les senteurs du brin d'an qui re-vient.
Den
https://youtu.be/rKl2lhACW4A
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Ah! comme c'est joli: "Brin d'an" ! Merci pour ce joli poème de Gérald De Nerval, lu par une si jolie voix.
SupprimerJe t'en brasse tous les papillons du monde, chère Den.
Bonsoir Bizak,
RépondreSupprimerIl est 19h50 en Martinique et je me pose tranquillement comme un papillon pour m'abreuver de ce doux nectar du soir qui me met la tête dans la lune et le coeur en fusion. Que c'est bon de replonger en enfance, de revivre ces sensations : la gaieté, l'insousiance, l'innocence par tes vers aussi légers et virevoltants que ces beaux papillons de ton illustration.
Poète du soir... Espoir !
Voir des papillons, me replonge irrémédiablement à mon enfance ! C'était l'innocence de la vie où ne vivent que les papillons.
SupprimerMerci belle amie, de coeur et d'esprit et de toute ta joie de vivre.