Vois-tu fine tulipe
Aux ailes diaprées
Tes bises propulsées de ta fenêtre
Rendent les hommes rêveurs
Les mots, les images, la vision
Se confondent dans le coeur
Et dire qu'une tornade levée
Tel un maelström qui couvait
A voulu chavirer les étoiles
Au brouillard qui a jailli souverain
S'ajoutait la houle endiablée
Et le ciel devenu exigu
Mille fléchettes de Cupidon
S'embrasent et se percutent
Laissant la lune affolée et brouillée
Dans un effréné et hostile
Tangage d'ombre et de lumière
Le cosmos branle alors son échine
Remet les pendules à l'heure
Apparaît l'astre lumineux
N'ayant que faire des nébuleuses
Il règne sans partage
Il impose le silence
Il répand ses rayons
Pour galvaniser ses comètes
Et rendre la lune scintillante
Ah! qu'elle reprenne corps
A la mesure de sa grandeur
Avec les étoiles étourdies
Bannir leur chicane exaltée
Dans leur délire ardent
Qu'elle recouvre son sourire
Dans l'allégresse des retrouvailles
Dans l'harmonie rebâtie
Avec un ciel ranimé et retrouvé
Dans la splendeur et la beauté
Des étoiles assoupies et paisibles
Joli, joli,joli ce poème cosmique...
RépondreSupprimerles étoiles sont ma source d'inspiration numéro Un.
Alors je suis tout simplement contente de trouver ton texte avant ma nuit.
juste pour me dire que le cosmos est plein de poésie.
Ça m'aidera à faire de jolis rêves.
Bisous célestes cher poète
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime aussi le firmament quand il se met dans tous ses états et se met à danser.Ce qui se passe parfois dans le ciel est représenté en microcosme sur terre, sauf que là-haut, nul présence humaine pour patauger dans la boue. La nature clairvoyante a tout prévu, les chamboulements qui font rire l'espace, deviennent des terreaux fertiles et c'est en cela que l'astre de la vie qu'est le soleil saura toujours commander la nuit et le jour. Pour qui veut comprendre la vie, doit lever souvent la tête , sinon pourquoi l'homme implore-t-il le ciel?
SupprimerRavi Célestine que cela te fasse rêver.
bisous
Quand tout s'en va reste les mots qui nous tiennent debout, joyeux et caustiques.
RépondreSupprimerAh ! enfin écrit en lettre rouge : « Latifa » quand je sais que tu as tenté souvent de mettre un commentaire ici et que la toile faisait des siennes.
SupprimerComme le poème que tu as cité « la terre est bleue » de Paul Eluard sur ton billet d’hier et que j’aime beaucoup, je te cite aussi ces quelques vers à lui aussi de son poème : » licorne »
Il y’a des mots qui font vivre
Il y’a des mots de tous les jours
Des mots-papillons, des mots légers
Le mot « sourire », le mot « bonjour »
Le mot « douceur », le mot « merci »……..
Quand tout s’en va, restent les mots qui nous tiennent debout, quelle belle phrase magnifique ! Mais je te tiens aux mots Latifa !!!
Bisou d’ami
je le trouve très beau et je me demande si c'est juste moi qui aurais besoin d'un peu de ponctuation pour savoir où respirer ;-)
RépondreSupprimerNul besoin de respirer en respectant le rythme imprimé! ton rythme t'appartient et seul il te mènera ou tu voudras. La poésie ne demande aucune contrainte, elle va au gré de notre plaisir de nous envoler et de rêver.Merci Adrienne pour ton passage et belle et agréable journée. Je reviens de ton potager que tu repris à cultiver!!
SupprimerTon poème me fait vibrer....
RépondreSupprimerPas forcément comme je le voudrais
mais on ne choisit pas....
Le Cosmos parfois, comme ce soir, m'inquiète et me fait peur...
Nous sommes tellement "rien".....
Une bricole de poussière envoyés d'une pichenette céleste, comme c'est déjà arrivé, et nous disparaissons pour quelques millions d'années....
Et alors place au retour des dinosaures....
Ça me dit trop rien d'avoir 145 dents acérées ! En plus il y aura même pas de dentistes...
On ne peut pas changer grand chose au cosmos avec toutes les incertitudes y afférentes et qui pèsent sur nous, mais on peut fait en sorte de rendre la vie un peu plus clémente si on prend les choses du bon côté. Il y'a une petite citation qui a un sens assez fin qui dit: "Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles."( et c'est de James Dean),. Contentons-nous donc de faire en sorte qu'on soit à même de vivre dans un mieux ensemble et advienne que pourra ensuite; Le cosmos il y est il y reste! après tout, nous ne sommes qu'une infime partie de la poussière..
RépondreSupprimerUn peu de poussière d'étoile avant d'aller me coucher...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆¸¸.•*¨*• ☆¸¸.•*¨*• ☆¸¸.•*¨*• ☆
C'est maintenant que je vois que tu allais te coucher, j'espère que tu t'ais fait un nid douillet comme une hirondelle au printemps. Comme la poussière, le temps est insignifiant et fugace, la nuit passe vite ! ¸¸.•*¨*• ☆
SupprimerBelle version poétique de la guerre des étoiles,cher maître Jedi! En effet le monde sidéral oscille entre chaos et harmonie ,il fascine et terrifie!
RépondreSupprimerTu en connais, toi Isabelle, des effervescences cosmiques ! heureusement que les Jedi veillent avec philosophie et poésie pour que le monde continue à nous distiller un peu de sa lueur et de son oxygène. De toute façon, Il y'a mon sabre laser qui reconnait les brutes. Je t'embrasse Isabelle, ta poésie sidérale me manque.
SupprimerRien à voir avec la soubresade astrologique, bien sûr ? ^^
RépondreSupprimerNon, c'était un charmant remue-ménage d'une chasse aux papillons à l'espagnole !!!
SupprimerJ'ai mis le nez à la fenêtre
RépondreSupprimerIl faisait bon, il faisait doux
Je me suis rendue à la plage
Voir les partances des bateaux
J'ai marché sur le sable mou
en relevant ma jupe longue
la lune coulait dans la mer
ses reflets de pâle innocente
Le vent soufflait en pente douce
sur les rubans de mon chapeau
et dans ma robe diaprée
je frissonnais, je frissonnais...
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Oh! un très joli poème comme coulant dans mes veines sinueuses qui me fait sentir dans mon âme et mon coeur tout le bonheur de lire tes mots luisants.
RépondreSupprimerMerci Célestine.
NB: Depuis hier Célestine, on nous apprend qu'un gros câble sous-marin internet qui relie Marseille et Annaba a été cisaillé par accident, ce qui fait qu' il est presque impossible d'avoir de connexions normales, quoique parfois, il nous donne un peu de jus. Pour les emails, pour le moment c'est pratiquement impossible. Il parait que cela peut durer une semaine. D'où mon silence.
je verrais ton funambulle si j'arrive à l'avoir normalement. Je frissonne, je frissonne de te lire.C'est un véritable soubresaut ds planètes.
Bonsoir Bizak,
RépondreSupprimerJe poursuis ma découverte à reculons de tes poèmes et je suis toujours autant émerveillée et conquise par la beauté de tes compositions. Hier j'ai publié mon dernier billet du mois et je suis agréablement surprise en lisant ton poème car nous avons composé sur le même thème :
"...De la magie en étoiles
De pouvoir peindre des toiles !
En écrivant des lais aux couleurs de l'espoir
Je délaie avec l'or le gris du désespoir..."
J'espère que tu vas bien.
Gros bisous Poète