mercredi 20 mars 2019

Sereine est la mer...pourtant !



                                   " O triste mer ! sépulcre où tout semble vivant ! "
                                                                           Victor Hugo

" Des mots, une histoire " d' Olivia Billington - 3 -
Les mots retenus et à placer dans un texte sont au nombre de dix : ubac - fluidité - aboyer - berger - geste - feu - poussière - onde - retour - éteindre - chamade 

Sereine est la mer qui sillonne les rivages
Comme nous donnant écho de la geste*
De ces vagabonds des mers disparus
Que nos cœurs espèrent encore vivants
Elle se morcelle avec fluidité et caresse 
Sur les pavillons du sable noyé et coloré
Dans tous ces silences apaisants, songeur
J'appréhende parfois l'onde de ses vagues
Qui longuement s'étiolent et s'éteignent au retour
Mais peuvent sourdre tel un feu nourri et exploser 
En mille poussières d'embruns éclatés.
La mer, ses flots en moutons  galopent au loin
Comme dans une prairie sauvage et offerte au ciel
Ne connaissant ni berger ni même chien pour aboyer
Et ainsi assagir leurs soubresauts bouillonnants
Ils ne manquent ni de ressource ni de génie
Ils glissent dans les récifs les plus caverneux et profonds
Que même le soleil ne s'y loge et ne s'y aventure 
Préférant sonner la chamade et se braquer aux ubacs


*Geste (la  geste) : Ensemble de récits épiques relatant les hauts faits de héros dans la mythologie. Poèmes décrivant les épopées des héros de l'antiquité. 








mardi 5 mars 2019

Le lys a germé...!




"Des mots, une histoire" d'Olivia Billington -2-
Un poème à l'encens baudelairien, me paraît utile, pour résorber ces mots disjoints et torturants au nombre de huit:
poulpe - lys - insomnie - fromage - superflu - désolé.e - crustacé - émotion 


Mon délire nourri de mes agapes
Me donne des insomnies tout au long de la nuit
Crustacés et poulpes sont mes péchés mignons
Du fin fond des abysses je revois mes mirages
Me rappelant une vie désolée et superflue
Égaré et ne sachant où aller dans cette triste vie
Je me morfondais dans mes émotions galvaudées
Mais de tous mes rêves pavoisés, un seul avait germé :
Le lys que j'avais cueilli dans la vallée de mon coeur 

* Pour le fromage, je l'ai laissé au soin de maître corbeau

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