vendredi 31 juillet 2015

J'irai marcher sur le ciel bleu !




Le ciel me tombe dessus
La fournaise s'emballe
Sur les écervelés boiteux
Le vent souffle en tornade
Emportant mes lentilles lardées
De mes yeux ébahis
Ma cervelle révoltée
Dans les solstices d'été
Ici et là, se répandent dans la nuit
Les spadassins infatués
De créer l'homme de turpitude
Aux ailes hébétées
Qui purgera sa peine inachevée
Comme un étourneau imbécile.
Ce silence complice et indolore
Longtemps abusé de l'Eden importé
Sera fatal à l'embryon innocent
S'il ne se carapace à l'aube venue
Dans la vertu des lettres décentes
Écrites par la plume d'or révoltée
De l'aigle royal de Lalla khadidja
Pour prendre le diable et ses sbires
Par leurs cornes désincarnées
Refroidir leurs desseins périmés
Dans l'asphalte glacé et ténébreux
Pour que nos pas hermétiques
Puissent suivre le sentier
Des tendres saisons et des amours éthérés
Et que se répandent 
Les étoiles ivres et nues
Dans ce ciel trop torturé
De croire oublier  son bleu éternel.




4 commentaires:

  1. Toi aussi sur tes cahiers d' écolier tu écris son nom! Joli poème de la Résistance, nourri d' une sainte colère sans haine, et puis cette richesse des mots! Loué soit l'écrit de révolte.

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  2. Oui, le mot "liberté" Isabelle ,son sens est incommensurable.C'est la dernière cartouche qui nous tienne vivant, qui nous donne vie dans toutes ses facettes, qui nous rassasie, qui éclore les fleurs , qui fête toute la nature; On ne peut mourir sainement que pour la liberté.Merci Isabelle pour ces premiers mots de poétesse aguerrie et tendre à la fois. Je t'embrasse.

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  3. Quel beau poème grave et beau, un rien mystérieux comme seuls les vrais poètes savent le faire. Au milieu du négatif, du sang des larmes, il y a comme une oasis dans le désert, un peu de ce bleu profond qui fait les nuits d'été, comme un espoir dans le coeur des hommes. Merci pour ce beau texte.
    Kiss célestes
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Tes mots Célestine sont toujours ornés de senteurs qui répandent du baume dans les cœurs. Oui je pense, tu as saisi le sens profond de mon texte. En douterais-je, quand ton coeur et ton esprit empruntent toujours les sillons du rêve, des désirs, de l'espoir. Merci pour tes jolis mots! je t'embrasse.

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