"Il y a quelque chose dans la poésie qui est plus important que le sens : la résonance." Marina Tsvétaïeva
jeudi 26 novembre 2015
L'histoire qui balbutie ou qui tousse !
Les Migrants
" On donne des noms à des aérolithes (météorites), à ces individus expulsés et perdus, à ces éliminés du sort ; on les appelles émigrés, réfugiés, aventuriers. S'ils restent, on les tolère ; s'ils s'en vont, on est content.
Quelquefois ce sont des êtres absolument inoffensifs, étrangers, les femmes du moins, aux événements qui les ont chassés, n'ayant ni haine ni colère, projectiles, sans le vouloir, très étonnés. Ils reprennent racine comme ils peuvent. Ils ne faisaient rien à personne et ne comprennent pas ce qui leur est arrivé. J'ai vu une pauvre touffe d'herbe lancée éperdument en l'air par une explosion de mine. La révolution française, plus que toute autre explosion, a eu de ces jets lointains."
Extrait du roman de Victor Hugo: "les travailleurs de la mer"
L'histoire qui balbutie ou qui tousse?
Le monde va-t-il encore faire des siennes en nous narguant pour nos incongruités? L'histoire nous apprend, que quand on l'oublie, Elle ! ne nous oublie pas; et on se leurre et on se condamne à répéter les mêmes bêtises, les mêmes erreurs; l'homme va-t-il enfin se réveiller pour se regarder en face ou dans la glace et faire son méa-culpa ou va-t-il encore continuer à tergiverser, zigzaguer au péril de toute l'humanité, de son humanité, au péril simplement de son existence? Nous voyons des signes qui ne trompent pas , nous sommes des entêtés, des candidats au suicide en puissance. Nous voyons des fanatique armés germer comme des sauterelles affamées, avides de destruction, de dévastation et qui convoquent même l'apocalypse.
Alors dites-moi chers amis, chers citoyens du monde, ce sujet des migrants, né d'une supercherie de l'histoire des hommes , d'un calcul démoniaque pour le partage de cette planète déjà épuisée, défigurée mais aux gisements de pétrole colossaux, doit-on continuer à gloser et à discuter sans cesse et va-t-il enfin trouver chaussure à son pied?
J'ai espoir que la vie vaut la peine qu'on se décarcasse pour elle, qu'on doit l'aimer un peu mieux et qu'elle mérite mieux.
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Victor Hugo a toujours eu des fulgurances d'une grande modernité.
RépondreSupprimerA moins que le malheur, la destruction et la mort violente ne soient désespérément univesels et éternels...
Mais je ne peux m'empêcher de croire que non...
¸¸.•*¨*• ☆
On dit : " La grande leçon de l'histoire est que l'homme ne tire presque jamais de leçons de l'histoire". Et c'est là tout le drame des mortels dont Victor Hugo un grand humaniste, avait su en parler. Il y'a tellement d'exemples dans le passé,qu'on ne voudrait voir se reproduire aujourd'hui, car il faut le dire, la démocratie n'était pas l'ordre du jour. Mais maintenant faudrait-il encore une grande secousse pour que les hommes et les femmes se mettent la main dans la main pour une meilleure gouvernance, pour plus de justice( le maître mot!) et d'humanité dont Pierre Rabhi disait : On peut nourrir toute l'humanité pourvu qu'on cesse toutes les inégalités et les gaspillages et non la croissance rien que la croissance.
SupprimerBisou La Céleste
C'est vrai que l'histoire se répète indéfiniment. Mais j'ose espérer qu'un jour les hommes se rendront compte du mal qu'ils font à la terre, du mal qu'ils se font les uns les autres et qu'ils réagiront, mais ce n'est pas demain la veille, j'en ai bien peur.
RépondreSupprimerQuant aux migrants, qui ne nous dit pas que les migrants de demain, ce sera nous... Il faut savoir se mettre à la place de l'autre. Si notre pays était en guerre, sous les bombardements, nous désirerions certainement le quitter ce pays, et espérer trouver un monde meilleur ailleurs, trouver la paix et la sécurité, comme eux le désirent. Alors comment ne pas les comprendre ?...
Bonne soirée, Bizak.
C'est tout à fait juste Françoise, tant que l'homme ne prend pas conscience des erreurs qu'il commet et qu'il accepte de passer comme si de rien n'était, il finira par vivre la même situation, et on peut citer tellement d'exemples de ces faux-fuyants qui malheureusement sont payés trop chers. Merci pour tes mots très justes, Françoise. Bonne soirée.
RépondreSupprimerBonjour Bizak,
RépondreSupprimerEn venant aujourd'hui chercher mon petit brin d'espoir chez toi comme j'en ai pris l'habitude quand plus rien ne m'apaise, en lisant ton texte j'ai fondu en larmes mais n'en soit surtout pas attristé car elles me furent salvatrices pour expulser le mal-être qui me rongeait en faisant virer à la rage mon humeur un peu plus chaque jour. Le racisme aujourd'hui comme hier s'est encore offert sa part de barbarie. Un coming out n'étant pas nécessaire sachant combien dans le monde l'égalité des origines n'est que mascarade ne dupant plus personne ! Tu l'as crié dans ce texte tellement fort 5 ans avant moi pour des faits qui t'avaient révulsés, et j'en convulse aujourd'hui pour un meutre gratuit (encore un !) commis par des policiers aux US sur un homme de couleur déclenchant violentes émeutes raciales dans le pays et je ne m'étendrai sur les capacités de l'homme (mais je pense s... !) à la présidence à pouvoir (ni vouloir!) apaiser la situation. Je me sens bien honteuse de vider mon sac ainsi sur ton blog et j'espère que tu n'en seras pas trop fâché contre moi.
Je t'envoie de grosses bises amicales virtuelles
Tu as raison,je l'ai crié il y'a cinq ans, ce mal qui perdure dans l'inégalité de traitement des humains, que ce soit hier ou aujourd'hui, c'est toujours la même discrimination entre les êtres qui entraîne la violence, le rejet des systèmes iniques,et sans autre motif que la couleur de la peau où l'origine de la personne. Malgré le temps, malgré la reconnaissance des droits humains, l'homme renie l'homme et nous le constatons encore aujourd'hui dans notre siècle, le vingt et unième.
SupprimerTu n'as pas à te sentir honteuse, Marlène de vider ton sac,comme tu le dis, c'est tout à fait humain et je ne vois pas pourquoi je me fâcherais, mais bien au contraire.
Bisous