"Il y a quelque chose dans la poésie qui est plus important que le sens : la résonance." Marina Tsvétaïeva
samedi 5 mars 2016
La nuit où j'ai rencontré Moustaki
Dans le silence d'une nuit sans lune, je traversais un tunnel de brouillard, où je rencontrais Georges Moustaki, déambulant avec sa guitare scintillante. Je lui avais adressé un vague bonsoir, auquel il me répondit: "salut beau gosse!", je vois à tes yeux embrouillés que la nuit t'attend pour une belle randonnée douce. Ecoute bien cette chanson qui m'avait toujours accompagné pendant mes nuits de métèque.
"La solitude est une tempête de silence qui arrache
toutes nos branches mortes."
Khallil Djibran
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J'ai raté ton magnifique texte sur le billet précédent, voilà une erreur réparée! J'aime les métèques et les nuits sans lune ou avec, et l'homme idéal c'est toi!
RépondreSupprimerAh! Isabelle tu m'as manqué, j'espère que tout va dans le meilleur des mondes. Merci pour tes mots toujours agréables à lire.Bise
SupprimerLa très belle chanson de Moustaki nous rappelle que nous sommes seuls. les moments de solitude sont nombreux dans cette vie... Mais la solitude n'est pas forcément mauvaise quand on sait l'apprivoiser...
RépondreSupprimerMais que veux-tu nous dire, cher poète ? Que tu as besoin d'être seul ?
On te laisse alors, et on se retire sur la pointe des pieds ? ;-)
Après avoir écouté jusqu'au bout la chanson...chut ...on te laisse méditer ! chuuut !
;-) Bravo pour ce beau texte.
¸¸.•*¨*• ☆
Mais pas dans le sens de l'isolement! plutôt dans celui de la méditation et de savourer le bonheur du moment. Il y'a longtemps que je n'avais pas écouté cette chanson, mais avant hier sur la route le soir dans ma voiture, j'étais sublimé d'entendre la voix de Reggiani. Merci Célestine pour ton humour et tes mots toujours enchanteurs.
SupprimerBisou
Bonjour bizak... Revenue sur cette plateforme, j'ai eu envie de revenir te lire et malgré tout ce temps passé ailleurs, je retrouve cette sensibilité que j'apprécie.
RépondreSupprimerBon dimanche
Oui, Moun je viens de m'apercevoir que tes billets apparaissent sur"l’œil et la plume" . je l'ai parcouru rapidement et je suis ravi de découvrir que tu as publié trois recueils de ta poésie, j'en suis vraiment heureux et puis quelle belle poésie. je tacherais de les acquérir et de revenir plu souvent te voir. Je t'embrasse Moun.
SupprimerEtre seul est être soi, pour comme du dis méditer, sans interférence, sans les exigences ou générosités d'autrui. Nous sommes tous seuls et ceux qui l'acceptent sont bien parce qu'ils finissent par comprendre quelle est la nourriture dont ils ont besoin, eux. Ils mangeront à la table des autres, et inviteront les autres à leur table, mais la nuit ils descendront dans la cuisine et se délecteront de ce qui les fait vivre, eux...
RépondreSupprimerBon dimanche!
Succulent ton commentaire! Se remettre à soi, se lire intérieurement, nous permet de grandir, d'aplanir nos ondulations en dents de scie et surtout de nous assagir. Et ce n'est nullement s'isoler de ceux et celles qu'on aime. Se retrouver en soi, c'est comme se vider de ses scories parasitaires. Ton récit paru dans ton blog sur Gaston, ton grand Oncle, m'a beaucoup ému et ta grande générosité ainsi que ta grandeur, c'est de l'avoir fait revivre. Bon dimanche Edmée
SupprimerOn peut être entouré et se sentir terriblement seul ou au contraire être seul et "richement" habité.
RépondreSupprimerIl est des solitudes qui au fil du temps s'éternisent, dont on ne sait plus comment y mettre fin. Des solitudes difficiles,non choisies pour un temps qui rendent triste et font souffrir si on apprend pas à l'apprivoiser (sourire à Célestine) Et puis il y 'a aussi ces solitudes bénéfiques, aux cotés ressourçant qui n'empêchent en rien d'être un être sociable, bien au contraire. Tout est question de dosage, d'équilibrage. Toujours. De maturité affective peut-être.
A la radio, j'avais entendu un homme dire cela à propos de la solitude "La solitude a sa part de jouissance, de quiétude aussi. Elle n'est pas toujours un malheur inconsolable". J'ai aimé alors je partage. Bises, pour toi, ensoleillées.
Je suis tout à fait d'accord avec le développement de ton commentaire El Linda, sur tous les aspects de la solitude que tu as cités. En fait tu as bien souligné, avec un clin à Célestine, son necessaire apprivoisement et ne pas être un simple retrait pour bouder ou se ranger. Merci aussi pour le partage de la belle phrase: "La solitude a sa part de jouissance et de quiétude". Elle résume en elle-même le vrai regard vers notre "Etre" profond qui est l'essentiel de notre bonheur. Bises à toi aussi El Linda et merci de tes passages.
SupprimerJe ne vis pas seule, mais j'ai un besoin impératif de moments de solitude, pour méditer, pour me retrouver juste face à moi-même. Par contre, vivre seule, je ne sais pas si je saurais...
RépondreSupprimerBelle semaine à toi, Bizak. Je t'embrasse.
Ah! vivre seul, ce n'est pas indiqué du tout! C'est plutôt une forme de retrait pour mieux reprendre le cours des choses et voir où se trouve le maillon faible. Disons que c'est un retrait stratégique : reculer pour mieux avancer. Reculer est ici plutôt ici, une forme de démarche saine. Bonne soirée Françoise. Je t'embrasse aussi
SupprimerJ'aime être seule, c'est un besoin, des moments rien qu'à moi pour rêver, méditer, contempler ...
RépondreSupprimerC'est très enrichissant, partir pour mieux revenir ;-)
Absolument d'accord, je dirais même que c'est une question d'hygiène de l'âme, pour nous débarbouiller de nos scories.
SupprimerOui c'est très enrichissant, partir pour mieux revenir. Bonne soirée Pâques.
Bonjour Bizak,
RépondreSupprimerJ'ai été très heureuse te lire sous mon dernier billet et ravie d'apprendre que cela te faisait plaisir ! Je n'ai pas de mérite car du côté de chez toi je trouve toujours de si belles fleurs de réflexion. Peut-être parce que tu sèmes toujours de bonnes graines comme celles de Gibran ou encore Moustaki !
En fait, mon avis est que la connaissance de soi devrait permettre la connaissance de l'autre mais pour que ça marche il faut le taux minimum d'empathie requise. Partir du principe que ce qui me fait du bien fait nécessairement du bien aux autres c'est s'occulter la lumière d'une grande part de l'humanité. La solitude m'est un bien nécessaire, je pense que pour beaucoup d'autres aussi cependant j'arrive aussi à concevoir qu'elle soit totalement dévastatrice pour ceux qui y sont hermétiques ! Je crois que ces efforts de tolérance j'arrive souvent à les fournir mais j'avoue qu'il est des domaines où ils sont inopérants.
Bonne journée l'ami poète