"Il y a quelque chose dans la poésie qui est plus important que le sens : la résonance."
Marina Tsvétaïeva
mardi 23 mai 2017
Le premier mot d'un vers
La poésie nous nourrit des choses de la vie, elle nous prend à bras le corps et nous laisse gémir, rire, pleurer, voir, apprendre, souffrir, rêver. Il faut avoir beaucoup vécu pour prononcer le premier mot d'un vers.
Merci pour ce merveilleux et grand poème de Rilke Dit par un merveilleux et grand acteur. C'est un hymne à la poésie, oui, celle qui ne raconte pas, ne décrit pas, ne formalise pas, mais au contraire celle qui est, tout simplement, celle qui coule en nous comme nos veines, qui se tisse dans notre peau, qui s'expire de nos poumons et se fond sous notre langue. Il faut avoir beaucoup vécu, bien sûr, mais ce qui s'appelle vivre, n'est-ce pas déjà une essence de poésie. Car celui, ou celle, qui vit vraiment palpite au rythme des saisons, dévale les pentes comme un torrent, s'érige en montagnes vertigineuses et déferle en vagues grondantes sur la plage de son destin. Celui, ou celle, qui vit vraiment se sent à la fois papillon, marguerite, cheval et caillou. Celui, ou celle, qui vit vraiment, arrache chaque brin d'herbe entre ses dents et déchire les parois du ciel pour en faire crever les orages. C'est lorsque l'on sent cette vie nous investir en tremblant, de nos orteils à nos paupières, chaque fibre de notre soi, que l'on peut passer le seuil des mondes en bondissant d'étoile en étoile. C'est là, dans ce couffin de chair, et d'atomes, que naît la poésie dans un souffle.
Un moment d’envoûtement que d'écouter ce grand poète Rilke. Tu as su embrasser et empoigner les tumultes et les bouillonnements qui prennent et arrachent atome par atome toutes les fibres qui enveloppent ces hommes, ces femmes, ces êtres qui nous disent et nos apprennent à rêver. Considérer chaque brin de vie comme un poème en soi, le vol d'un oiseau, une fenêtre qui s'ouvre, une fleur qui s'ouvre au vent. Chaque mouvement de vie nous illumine, nous transcende. Tes mots céleste me ravissent après avoir écouté, bu les paroles quand tu leur tisses comme tu le dis si bien, un couffin de chair et d'atomes dont émanent les soubresauts des mots, du premier ver, d'une poésie qui nous apprend à vivre. Merci pour ton commentaire coulant comme un fluide de vie sur une sentier d'étoiles. Bises étoilées.
« L’espace d’un éclair nous voyons un chien, un fiacre, une maison pour la première fois. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement. Mettez un lieu commun en place. Nettoyez le, frottez le, éclairez le de telle sorte qu’il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu’il avait à sa source. Vous ferez œuvre de poète. » Jean Cocteau
Laisser les choses mûrir, garder les pieds sur terre, regarder la vie par la fenêtre, c'est cela donc la poésie, c'est aussi cela la liberté. Laisser le poète extérioriser ses sentiments, sa sensibilité, faire sa poésie. Merci la Baladine pour ce joli texte Cocteau. Bises
Et moi qui n'y suis sensible qu'ici et là, trop indisciplinée peut-être pour agripper un fil et le suivre... Je me laisse conquérir, mais ce n'est jamais moi qui pars à la recherche, ce sont les textes qui, un hasard à gauche et un signal à droite, me séduisent parfois.
Tout est là Edmée ! Pour toi ce sont les textes qui te séduisent , mais à travers eux, c'est le miracle de la vie qui t’envoûte et t’entraîne à rêver. On est séduit par ce que nous percevons de beau et qui nous ravit sans autrement suivre un fil quelconque mais se laisser aller au gré du vent. Merci pour tes mots Edmée, c'est toujours un plaisir de te lire. Bises
Quelle belle séquence. Rilke par Laurent Terzieff. Je ressens beaucoup de sensibilité en écoutant ce texte. Mettre sa vie en poésie, poser des jolis mots, exprimer ses sentiments, vibrer tout simplement !
Merci Bizak pour ce beau moment de télévision. J'arrive après tous ces commentaires extra alors que je ne sais pas trop ce qu'est la poésie au juste et comment la définir ou la cerner. Comme Celestine ? Comme Cocteau ? Comme Emily Dickinson ? En tous cas, ton texte sous la vidéo me fait penser à Lou Reed qui disait : Entre pensée et expression s'étend toute une vie. Ps : Même si je n'ai pas trop connu Apostrophes, cette vidéo me rend un peu nostalgique d'une certaine télévision. Merci de tes passages chez moi. A bientôt.
La poésie est tout ce qui nous fait grandir quand on sait observer ce qui est autour de nous, mais aussi elle est nous. je te joins un lien 'un extrait sur un film "Le cercle des poètes disparus" cela te donnera peut être une meilleure idée: https://www.youtube.com/watch?v=kSaXfuh_NkE
J'espère que tu en tireras quelque chose qui t'éclaircirait mieux.
Bonjour bizak, Je ne sais que répondre ... Juste te dire que pour ma part il n'existe pas "une" poésie, mais je peux la retrouver dans n'importe quel moment, n'importe quelle situation. Bien sûr il y a les poètes qui nous font rêver, voyager avec les mots divinement choisis, mais je peux trouver une chanson, un tableau, une photo, une recette de cuisine même, très poétiques. Dans ces cas-là, une première note, un coup de pinceau, un instantané, un ingrédient ... tout cela peut-il être le début d'un vers ? Peut-être ... en tout cas, c'est à chaque fois une émotion ... Voilà, je suis peut-être "hors sujet", mais c'est mon ressenti en te lisant ... Je te souhaite une bonne fin de journée bizak ...
Eh bien je pense que tu as bien trouvé et que c'est ainsi que je la vois poésie. Pour Robin Williams, dans le cercle des poètes disparus, il disait: "On lit ou on écrit de la poésie non pas parce que c'est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l'on fait partie de l'humanité, et que l'humanité est faite de passions. La médecine, le commerce, le droit, l'industrie sont de nobles poursuites, et sont nécessaires pour assurer la vie. Mais la poésie, la beauté, l'amour, l'aventure, c'est en fait pour cela qu'on vit". Et tu n'es pas du tout hors sujet Viviane!
Merci pour ce partage si vrai et si beau... Je te laisse en commentaire quelques mots d'Andrée Chedid
"La poésie n'est pas refus ou survol de la vie ; mais plutôt une manière de la multiplier, de rendre compte de sa largesse. Elle témoigne aussi d'une soif qui nous hante, d'un sens impénétrable qui nous tient en haleine, d'une densité que le quotidien dilapide trop souvent. "
“La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.”
J'ai essayé de retrouver le texte: Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin. Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas ( c’était une joie faite pour un autre ), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles – et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela. Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups. Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. Car les souvenirs ne sont pas encore cela. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers.
***
Rainer Maria Rilke (1875-1926) – Les Cahiers de Malte Laurids Brigge (1910)
C'est agréable de lire tous ces mots d'André Chedid sur le sens de la poésie et de ses profondeurs. J'entends particulièrement ces quelques mots: "La poésie n'est pas refus ou survol de la vie ; mais plutôt une manière de la multiplier, de rendre compte de sa largesse". Tout est vie, tout est dans la vie. Et merci aussi Marie pour la publication de ce texte de Rainer Maria Rilke qu'avait clamé d'une voix si belle et puissante, Laurent Terzieff. Merci pour ton engouement à la poésie dont tu excelles Marie et dont certains de très beaux ont été publiés sur ton joli blog. Bisous
Aujourd'hui j'ai pensé à ta page sur la poésie en lisant cette citation: C'est beau comme une page blanche, c'est comme si on écrivait sur la neige. C'est comme si une invisible écriture était là, comme une jeune fille en robe de nuit blanche. Mais après que les pensées ont marché sur la page, la page devient une rue boueuse bordée de détritus de toutes sortes. La page a perdu sa blancheur, la neige de papier a fondu sous l'encre chaude du poème. J'arrête d'écrire pour laisser un espace de neige, pour vous laisser admirer l'horizon du paysage enneigé du papier."
Je suis le cheveux sur la soupe... Terzieff est effrayant dans son explication du vers et de ceux qui l'écrivent... Il me fait penser à un type qui est en saturation, victime de chimie pas trop recommandable... C'est le "trip" des artistes qui voyagent seuls... Mais c'est vrai que je ne suis pas un poète, ni un artiste. ce monde me laisse... froid. ;-)
C'est peut être ça aussi la poésie, dire librement les choses, quel qu’en soit les avis des uns et des autres. La vie n'est pas une ligne droite, la diversité nous éloigne des rigidités des opinions, et les rend même plus vivantes et plus humaines. Merci de ton passage hyoutoko
Merci Bizak pour cette séquence superbe de Terzieff et surtout pour ce beau texte de Rainer Maria Rilke, quelle merveille ! Dire à sa façon, en quelques mots tenter de faire revivre des instants si importants et si volatiles ! Amitié Bizak
J'ai été tout autant que toi émerveillé par la voix de Terzieff et bien sûr la beauté du texte de Rainer Maria Rilke. Merci de ton passage marine D Bise poétesse
Laurent Terzieff, passeur de poésie...j'aime sa voix douce et grave, son sourire.... " Je ne vois pas de poète qui ait porté aussi loin le besoin fou d'amour, la souffrance, la barbarie, l'injustice, mais en même temps l'éblouissement devant la beauté de la vie. En premier lieu, je voudrais parler de la conscience du temps chez Milosz, le temps comme de l'éternité volée ».Paroles de Terzieff sur Milosz
Je pourrais l'écouter des heures et des heures...merci bIZAK, bises
Pareillement, je pourrais l'écouter indéfiniment. Il y'a un ravissement indicible à écouter les paroles et à en ressentir une émotion forte et marquante. Belle fin d'après midi noëlle Mes bises
Merci bizak pour ce magnifique texte de Rainer Maria Rilke, et de nous permettre de nous souvenir de Laurent Terzieff, avec une interprétation majestueuse si poétique, si particulière, où douceur et gravité se mêlent... je l'aimais beaucoup ! il y a bien longtemps.. inégalable je crois... en ce déroulé magique d'instants de vie, dans "sa largesse" tu écris, et tu as bien raison ! Merci...... douce semaine à toi. Je t'embrasse. Den
Je savais que cela te toucherait, il y'a tellement de majesté dans sa voix et sa diction magnifique qu'on en reste subjugué. Ravi Den de te faire remémorer ces instants de vie. Je t'embrasse chère amie
Bonsoir Bizak, un tout grand merci pour ce très beau texte de Rainer Maria Rilke dit par Laurent Terzieff, cet acteur que j'ai toujours apprécié. Ce poème est magnifique et que de douceur. La vie est tout cela et elle nous offre beaucoup. Belle soirée Bizak avec mes amitiés et mes bisous.
Ravi Denise qu'il t'ait plus ce texte sur la poésie de Rainer Maria Rilke et clamé par cet immense Laurent Terzieff avec une voix veloutée et grave,et si belle à l'écoute. Merci Denise Mes bises et amitiés
Ah ! ma chère isabelle, venant de toi, c’est comme un rayon de soleil qui se fraye un chemin dans les denses nuages ; Tu ne dis jamais un mot s’il n’ait au préalable traversé le filtre de ta gentillesse et été abreuvé de ta finesse coutumière. Merci Isabelle. Bises et amitiés
Laurent Terzieff était un acteur incomparable et quelle magie de l'écouter ce matin, grâce à toi, dire ce grand texte de Rilke. La poésie touche en nous une fibre que seule la musique, peut-être, fait vibrer si fort. Ici, les mots sont portés par une voix musicienne, un regard, un corps - du grand art. Merci, Bizak.
Oui, Laurent Terzieff est vraiment celui qui convient pour dire ce poème, avec sa voix porteuse et musicale comme tu l'as soulignée. Tout le plaisir est pour moi Tania, qu'il te touche ce grand texte si bien déclamée. Merci de ta visite.
Etre à l'écoute des bruissements de la vie et des palpitations de son âme; le poète voit plus loin que les autres, il proclame l'espoir, il surmonte les doutes. Oui, Alézandro être passé par la palette de la vie. Merci
Ce livre est une merveille et la "lecture" de cet extrait par Laurent Terzieff est tout à fait sublime, j'en ai la chair de poule. Vivre dans sa chair et dans son cœur tous les évènements de la vie, sans jugement aucun, juste en observant... Sublime est la poésie, sublimes sont les poètes, merci à toi pour ce moment. brigitte
On ne peut qu'aimer les mots quand ils viennent répandre ce que représente la vie, dans la joie, le lever du jour, la nuit, le jour, tout ce qui peut nous laisser extasié comblé devant les miracles de ce qu'on voit. Merci Brigitte. Belle soirée
Au delà des laideurs et cruautés du monde, la vie nous offre de telles merveilles qu'il suffit de se pencher un peu ou d'ouvrir son regard pour que déferlent les images du beau, peintes avec ces remous qui voyagent en nous et qui ne demandent qu'à s' épancher. Merci Bizak pour ce merveilleux partage. Balaline
« C’était ton commentaire Balaline qui avait atterri dans mon mail le 01 juin au lieu de mon blog. Ce sont les aléas surprenants de Blogger. » Très d’accord avec toi Balaline, la vie nous offre tellement de chance de savourer chaque moment pour peu qu’on le prenne à bras le cœur en nous contentant de la beauté de chaque chose qui nous entoure et souvent même pas loin mais près de nous. Merci à toi Balaline pour ton passage
Une immense séquence que je suis venue écouter plusieurs fois sur ton site, sans commenter. Car je me suis retrouvée à court de mots, tout est dit et bien dit. Il faut avoir vécu pour écrire, mais il faut aussi avoir vécu pour les lire, pour s'en imprégner, pour les comprendre, pour les faire vivre. Merci Bizak pour ce beau partage et à tous les commentateurs avant moi qui ont bien bossé. ;-) Bises alpines.
Oui tout a été dit Dédé ! l'essentiel est que tu te sentes emportée par les vagues qui cheminent le long de notre route et que tu planes quand tu laisses quelques mots sur l'ombre de tes pas et que d'autres liront dans ta suite. Mes plus enchantés bisous que je t'envoie par dessus les Alpes.
Quel plaisir d'écouter ce si beau poème de Rilke ! Oui, il faut tout cela pour écrire le premier mot d'un vers, il faut parfois toute une vie... Belle semaine à toi, Bizak. Bises.
Je suis comme Célestine, ta poésie nous manque et nous nous étiolons en manque de ta magie. Il est des gens qui de leur baguette magique embellissent notre quotidien, nous donnent espoir et nous procurent une part de rêve; tu es de ceux là .
Merci pour tes mots Chinou, le temps me manque pour ouvrir mes fenêtres qui s'ouvrent sur les espaces sidérales. Alors je me contente d'ouvrir des ouvrages et de voyager sans bourse délier, mais c'est un travail très prenant et usant.
Merci pour ce merveilleux partage ! Quand un comédien sert de manière aussi magistrale la poésie d'un personnage illustre comme Rilke, on ne peut douter de sa légitimité à prononcer les premiers mot d'un vers. Le voyage peut alors commencer. :)
Ravi que ce partage vous parle d'autant plus que votre poésie est riche et belle, particulièrement pour un de vos poèmes que j'ai adoré: "Réinvente-moi Schiele" ! Merci pour votre passage
Bonjour Bizak, 2 ans après ce partage sur la poésie a pris toute la patine donnant au bronze sa valeur et j'ai pris un plaisir extrême en lisant commentaires et réponses. Le lien sur la vidéo est malheureusement corrompu alors j'en ai trouvé un autee pour écouter les vers cet illustre poéte de la bouche de grand acteur Laurent Terzieff. Pour moi, la poésie c'est l'envie de partager en art son amour de la vie. Mes Amitiés vher poète
Merci pour ce merveilleux et grand poème de Rilke
RépondreSupprimerDit par un merveilleux et grand acteur.
C'est un hymne à la poésie, oui, celle qui ne raconte pas, ne décrit pas, ne formalise pas, mais au contraire celle qui est, tout simplement, celle qui coule en nous comme nos veines, qui se tisse dans notre peau, qui s'expire de nos poumons et se fond sous notre langue.
Il faut avoir beaucoup vécu, bien sûr, mais ce qui s'appelle vivre, n'est-ce pas déjà une essence de poésie. Car celui, ou celle, qui vit vraiment palpite au rythme des saisons, dévale les pentes comme un torrent, s'érige en montagnes vertigineuses et déferle en vagues grondantes sur la plage de son destin. Celui, ou celle, qui vit vraiment se sent à la fois papillon, marguerite, cheval et caillou.
Celui, ou celle, qui vit vraiment, arrache chaque brin d'herbe entre ses dents et déchire les parois du ciel pour en faire crever les orages.
C'est lorsque l'on sent cette vie nous investir en tremblant, de nos orteils à nos paupières, chaque fibre de notre soi, que l'on peut passer le seuil des mondes en bondissant d'étoile en étoile.
C'est là, dans ce couffin de chair, et d'atomes, que naît la poésie dans un souffle.
¸¸.•*¨*• ☆
Un moment d’envoûtement que d'écouter ce grand poète Rilke. Tu as su embrasser et empoigner les tumultes et les bouillonnements qui prennent et arrachent atome par atome toutes les fibres qui enveloppent ces hommes, ces femmes, ces êtres qui nous disent et nos apprennent à rêver. Considérer chaque brin de vie comme un poème en soi, le vol d'un oiseau, une fenêtre qui s'ouvre, une fleur qui s'ouvre au vent. Chaque mouvement de vie nous illumine, nous transcende. Tes mots céleste me ravissent après avoir écouté, bu les paroles quand tu leur tisses comme tu le dis si bien, un couffin de chair et d'atomes dont émanent les soubresauts des mots, du premier ver, d'une poésie qui nous apprend à vivre.
SupprimerMerci pour ton commentaire coulant comme un fluide de vie sur une sentier d'étoiles.
Bises étoilées.
« L’espace d’un éclair nous voyons un chien, un fiacre, une maison pour la première fois. Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement. Mettez un lieu commun en place. Nettoyez le, frottez le, éclairez le de telle sorte qu’il frappe avec sa jeunesse et avec la même fraîcheur, le même jet qu’il avait à sa source. Vous ferez œuvre de poète. » Jean Cocteau
RépondreSupprimerLaisser les choses mûrir, garder les pieds sur terre, regarder la vie par la fenêtre, c'est cela donc la poésie, c'est aussi cela la liberté. Laisser le poète extérioriser ses sentiments, sa sensibilité, faire sa poésie. Merci la Baladine pour ce joli texte Cocteau. Bises
SupprimerEt moi qui n'y suis sensible qu'ici et là, trop indisciplinée peut-être pour agripper un fil et le suivre... Je me laisse conquérir, mais ce n'est jamais moi qui pars à la recherche, ce sont les textes qui, un hasard à gauche et un signal à droite, me séduisent parfois.
RépondreSupprimerTout est là Edmée ! Pour toi ce sont les textes qui te séduisent , mais à travers eux, c'est le miracle de la vie qui t’envoûte et t’entraîne à rêver. On est séduit par ce que nous percevons de beau et qui nous ravit sans autrement suivre un fil quelconque mais se laisser aller au gré du vent.
SupprimerMerci pour tes mots Edmée, c'est toujours un plaisir de te lire.
Bises
Quelle belle séquence. Rilke par Laurent Terzieff. Je ressens beaucoup de sensibilité en écoutant ce texte. Mettre sa vie en poésie, poser des jolis mots, exprimer ses sentiments, vibrer tout simplement !
RépondreSupprimerJe ne doute pas que ta sensibilité Daniel ne t’entraîne dans ce flot de poésie qu'est la vie dans toute sa splendeur. Merci Daniel
SupprimerMerci pour ce merveilleux partage! Bise, bon mercredi tout en douceur et dans la joie!
RépondreSupprimerTout le plaisir était pour moi de partager Maria. Bises à toi
SupprimerMerci Bizak pour ce beau moment de télévision.
RépondreSupprimerJ'arrive après tous ces commentaires extra alors que je ne sais pas trop ce qu'est la poésie au juste et comment la définir ou la cerner. Comme Celestine ? Comme Cocteau ? Comme Emily Dickinson ? En tous cas, ton texte sous la vidéo me fait penser à Lou Reed qui disait : Entre pensée et expression s'étend toute une vie.
Ps : Même si je n'ai pas trop connu Apostrophes, cette vidéo me rend un peu nostalgique d'une certaine télévision.
Merci de tes passages chez moi. A bientôt.
La poésie est tout ce qui nous fait grandir quand on sait observer ce qui est autour de nous, mais aussi elle est nous.
Supprimerje te joins un lien 'un extrait sur un film "Le cercle des poètes disparus" cela te donnera peut être une meilleure idée:
https://www.youtube.com/watch?v=kSaXfuh_NkE
J'espère que tu en tireras quelque chose qui t'éclaircirait mieux.
Bonjour bizak,
RépondreSupprimerJe ne sais que répondre ... Juste te dire que pour ma part il n'existe pas "une" poésie, mais je peux la retrouver dans n'importe quel moment, n'importe quelle situation. Bien sûr il y a les poètes qui nous font rêver, voyager avec les mots divinement choisis, mais je peux trouver une chanson, un tableau, une photo, une recette de cuisine même, très poétiques. Dans ces cas-là, une première note, un coup de pinceau, un instantané, un ingrédient ... tout cela peut-il être le début d'un vers ? Peut-être ... en tout cas, c'est à chaque fois une émotion ...
Voilà, je suis peut-être "hors sujet", mais c'est mon ressenti en te lisant ...
Je te souhaite une bonne fin de journée bizak ...
Eh bien je pense que tu as bien trouvé et que c'est ainsi que je la vois poésie. Pour Robin Williams, dans le cercle des poètes disparus, il disait: "On lit ou on écrit de la poésie non pas parce que c'est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l'on fait partie de l'humanité, et que l'humanité est faite de passions. La médecine, le commerce, le droit, l'industrie sont de nobles poursuites, et sont nécessaires pour assurer la vie. Mais la poésie, la beauté, l'amour, l'aventure, c'est en fait pour cela qu'on vit".
SupprimerEt tu n'es pas du tout hors sujet Viviane!
Merci de ta visite Viviane et belle soirée
Merci pour ce partage si vrai et si beau...
RépondreSupprimerJe te laisse en commentaire quelques mots d'Andrée Chedid
"La poésie n'est pas refus ou survol de la vie ; mais plutôt une manière de la multiplier, de rendre compte de sa largesse.
Elle témoigne aussi d'une soif qui nous hante, d'un sens impénétrable qui nous tient en haleine, d'une densité que le quotidien dilapide trop souvent. "
“La poésie - par des voies inégales et feutrées - nous mène vers la pointe du jour au pays de la première fois.”
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/2014/06/citation-decrivainandree-chedid-vivre.html
J'ai essayé de retrouver le texte:
RépondreSupprimerPour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin. Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas ( c’était une joie faite pour un autre ), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles – et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela. Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups. Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. Car les souvenirs ne sont pas encore cela. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers.
***
Rainer Maria Rilke (1875-1926) – Les Cahiers de Malte Laurids Brigge (1910)
C'est agréable de lire tous ces mots d'André Chedid sur le sens de la poésie et de ses profondeurs. J'entends particulièrement ces quelques mots: "La poésie n'est pas refus ou survol de la vie ; mais plutôt une manière de la multiplier, de rendre compte de sa largesse". Tout est vie, tout est dans la vie.
SupprimerEt merci aussi Marie pour la publication de ce texte de Rainer Maria Rilke qu'avait clamé d'une voix si belle et puissante, Laurent Terzieff.
Merci pour ton engouement à la poésie dont tu excelles Marie et dont certains de très beaux ont été publiés sur ton joli blog.
Bisous
Aujourd'hui j'ai pensé à ta page sur la poésie en lisant cette citation:
SupprimerC'est beau comme une page blanche, c'est comme si on écrivait sur la neige. C'est comme si une invisible écriture était là, comme une jeune fille en robe de nuit blanche. Mais après que les pensées ont marché sur la page, la page devient une rue boueuse bordée de détritus de toutes sortes. La page a perdu sa blancheur, la neige de papier a fondu sous l'encre chaude du poème. J'arrête d'écrire pour laisser un espace de neige, pour vous laisser admirer l'horizon du paysage enneigé du papier."
Jean-Marie Kerwich, in Le livre errant
Très beau ce texte comme une page blanche qui laisse un peu d'espace pour le savourer. Merci Marie pour cette petite amabilité.
SupprimerJe suis le cheveux sur la soupe...
RépondreSupprimerTerzieff est effrayant dans son explication du vers et de ceux qui l'écrivent... Il me fait penser à un type qui est en saturation, victime de chimie pas trop recommandable... C'est le "trip" des artistes qui voyagent seuls...
Mais c'est vrai que je ne suis pas un poète, ni un artiste. ce monde me laisse... froid.
;-)
C'est peut être ça aussi la poésie, dire librement les choses, quel qu’en soit les avis des uns et des autres. La vie n'est pas une ligne droite, la diversité nous éloigne des rigidités des opinions, et les rend même plus vivantes et plus humaines. Merci de ton passage hyoutoko
SupprimerMerci Bizak pour cette séquence superbe de Terzieff et surtout pour ce beau texte de Rainer Maria Rilke, quelle merveille !
RépondreSupprimerDire à sa façon, en quelques mots tenter de faire revivre des instants si importants et si volatiles !
Amitié Bizak
J'ai été tout autant que toi émerveillé par la voix de Terzieff et bien sûr la beauté du texte de Rainer Maria Rilke.
SupprimerMerci de ton passage marine D
Bise poétesse
Laurent Terzieff, passeur de poésie...j'aime sa voix douce et grave, son sourire....
RépondreSupprimer" Je ne vois pas de poète qui ait porté aussi loin le besoin fou d'amour, la souffrance, la barbarie, l'injustice, mais en même temps l'éblouissement devant la beauté de la vie. En premier lieu, je voudrais parler de la conscience du temps chez Milosz, le temps comme de l'éternité volée ».Paroles de Terzieff sur Milosz
Je pourrais l'écouter des heures et des heures...merci bIZAK, bises
Pareillement, je pourrais l'écouter indéfiniment. Il y'a un ravissement indicible à écouter les paroles et à en ressentir une émotion forte et marquante.
SupprimerBelle fin d'après midi noëlle
Mes bises
Merci bizak pour ce magnifique texte de Rainer Maria Rilke, et de nous permettre de nous souvenir de Laurent Terzieff, avec une interprétation majestueuse si poétique, si particulière, où douceur et gravité se mêlent... je l'aimais beaucoup ! il y a bien longtemps.. inégalable je crois... en ce déroulé magique d'instants de vie, dans "sa largesse" tu écris, et tu as bien raison !
RépondreSupprimerMerci......
douce semaine à toi.
Je t'embrasse.
Den
Je savais que cela te toucherait, il y'a tellement de majesté dans sa voix et sa diction magnifique qu'on en reste subjugué. Ravi Den de te faire remémorer ces instants de vie.
SupprimerJe t'embrasse chère amie
Bonsoir Bizak, un tout grand merci pour ce très beau texte de Rainer Maria Rilke dit par Laurent Terzieff, cet acteur que j'ai toujours apprécié. Ce poème est magnifique et que de douceur. La vie est tout cela et elle nous offre beaucoup.
RépondreSupprimerBelle soirée Bizak avec mes amitiés et mes bisous.
Ravi Denise qu'il t'ait plus ce texte sur la poésie de Rainer Maria Rilke et clamé par cet immense Laurent Terzieff avec une voix veloutée et grave,et si belle à l'écoute.
SupprimerMerci Denise
Mes bises et amitiés
Tu as beaucoup vécu mon cher Bizak, car je t'entends bien souvent prononcer ce premier mot.
RépondreSupprimerAh ! ma chère isabelle, venant de toi, c’est comme un rayon de soleil qui se fraye un chemin dans les denses nuages ; Tu ne dis jamais un mot s’il n’ait au préalable traversé le filtre de ta gentillesse et été abreuvé de ta finesse coutumière. Merci Isabelle. Bises et amitiés
SupprimerLaurent Terzieff était un acteur incomparable et quelle magie de l'écouter ce matin, grâce à toi, dire ce grand texte de Rilke. La poésie touche en nous une fibre que seule la musique, peut-être, fait vibrer si fort. Ici, les mots sont portés par une voix musicienne, un regard, un corps - du grand art. Merci, Bizak.
RépondreSupprimerOui, Laurent Terzieff est vraiment celui qui convient pour dire ce poème, avec sa voix porteuse et musicale comme tu l'as soulignée. Tout le plaisir est pour moi Tania, qu'il te touche ce grand texte si bien déclamée. Merci de ta visite.
SupprimerBeaucoup et bien vécu. Etre passé par la palette des évènements d'une vie! Très joli poème.
RépondreSupprimerEtre à l'écoute des bruissements de la vie et des palpitations de son âme; le poète voit plus loin que les autres, il proclame l'espoir, il surmonte les doutes. Oui, Alézandro être passé par la palette de la vie. Merci
SupprimerQuelle belle citation riche en expériences de vie...
RépondreSupprimerbonne journée
arielle
Merci arielle, oui une belle citation! Belle soirée
SupprimerCe livre est une merveille et la "lecture" de cet extrait par Laurent Terzieff est tout à fait sublime, j'en ai la chair de poule. Vivre dans sa chair et dans son cœur tous les évènements de la vie, sans jugement aucun, juste en observant... Sublime est la poésie, sublimes sont les poètes, merci à toi pour ce moment. brigitte
RépondreSupprimerOn ne peut qu'aimer les mots quand ils viennent répandre ce que représente la vie, dans la joie, le lever du jour, la nuit, le jour, tout ce qui peut nous laisser extasié comblé devant les miracles de ce qu'on voit.
SupprimerMerci Brigitte.
Belle soirée
Au delà des laideurs et cruautés du monde, la vie nous offre de telles merveilles qu'il suffit de se pencher un peu ou d'ouvrir son regard pour que déferlent les images du beau, peintes avec ces remous qui voyagent en nous et qui ne demandent qu'à s' épancher.
RépondreSupprimerMerci Bizak pour ce merveilleux partage.
Balaline
« C’était ton commentaire Balaline qui avait atterri dans mon mail le 01 juin au lieu de mon blog. Ce sont les aléas surprenants de Blogger. »
SupprimerTrès d’accord avec toi Balaline, la vie nous offre tellement de chance de savourer chaque moment pour peu qu’on le prenne à bras le cœur en nous contentant de la beauté de chaque chose qui nous entoure et souvent même pas loin mais près de nous. Merci à toi Balaline pour ton passage
La poésie c'est "être".
RépondreSupprimerÉcrire de la poésie c'est aimer...
Toutes nos pulsations de vie trouvent leurs échos dans la poésie. Et je te rejoins que la poésie, c'est être et on ne peut aimer sans elle.
SupprimerUne immense séquence que je suis venue écouter plusieurs fois sur ton site, sans commenter. Car je me suis retrouvée à court de mots, tout est dit et bien dit. Il faut avoir vécu pour écrire, mais il faut aussi avoir vécu pour les lire, pour s'en imprégner, pour les comprendre, pour les faire vivre. Merci Bizak pour ce beau partage et à tous les commentateurs avant moi qui ont bien bossé. ;-) Bises alpines.
RépondreSupprimerOui tout a été dit Dédé ! l'essentiel est que tu te sentes emportée par les vagues qui cheminent le long de notre route et que tu planes quand tu laisses quelques mots sur l'ombre de tes pas et que d'autres liront dans ta suite. Mes plus enchantés bisous que je t'envoie par dessus les Alpes.
SupprimerQuel plaisir d'écouter ce si beau poème de Rilke ! Oui, il faut tout cela pour écrire le premier mot d'un vers, il faut parfois toute une vie...
RépondreSupprimerBelle semaine à toi, Bizak. Bises.
Que j'aime la poésie quand elle vous dit les choses simples de la vie, du lever du jour a son autre lever. Merci de ton passage Chère Françoise. Bises
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆¸¸.•*¨*• ☆¸¸.•*¨*• ☆¸¸.•*¨*• ☆
RépondreSupprimer(poussière d'étoile)
J'en ramasserai bien un jour, pour en faire un laurier céleste et m'allonger sur la corne lunaire pour ne plus redescendre sur terre.
SupprimerOn s'ennuierait de toi il y a plein de gens qui t'aiment... :-)
SupprimerJe suis comme Célestine, ta poésie nous manque et nous nous étiolons en manque de ta magie. Il est des gens qui de leur baguette magique embellissent notre quotidien, nous donnent espoir et nous procurent une part de rêve; tu es de ceux là .
RépondreSupprimerMerci pour tes mots Chinou, le temps me manque pour ouvrir mes fenêtres qui s'ouvrent sur les espaces sidérales. Alors je me contente d'ouvrir des ouvrages et de voyager sans bourse délier, mais c'est un travail très prenant et usant.
SupprimerMerci pour ce merveilleux partage ! Quand un comédien sert de manière aussi magistrale la poésie d'un personnage illustre comme Rilke, on ne peut douter de sa légitimité à prononcer les premiers mot d'un vers. Le voyage peut alors commencer. :)
RépondreSupprimerRavi que ce partage vous parle d'autant plus que votre poésie est riche et belle, particulièrement pour un de vos poèmes que j'ai adoré: "Réinvente-moi Schiele" !
SupprimerMerci pour votre passage
merci pour ce merveilleux partage!
RépondreSupprimermerci aussi pour ton gentil commentaire.
Bon lundi
Merci aussi à toi Danièle, d'être passée
SupprimerBelle soirée
bonne soirée en poésie
RépondreSupprimerBonne soirée mélodieuse Danièle
SupprimerBonjour Bizak,
RépondreSupprimer2 ans après ce partage sur la poésie a pris toute la patine donnant au bronze sa valeur et j'ai pris un plaisir extrême en lisant commentaires et réponses. Le lien sur la vidéo est malheureusement corrompu alors j'en ai trouvé un autee pour écouter les vers cet illustre poéte de la bouche de grand acteur Laurent Terzieff.
Pour moi, la poésie c'est l'envie de partager en art son amour de la vie.
Mes Amitiés vher poète
https://youtu.be/BqJuqLeg3Pg