C'est dans la rosée des petites choses que le coeur trouve son matin et se rafraîchit Khalil Djibran
Enivre-toi que je te danse la farandole Festin joyeux, cœur enlacé Ma main dans tes cheveux veloutés Tes yeux dans mes yeux troublés Ô princesse des nuits utopiques Garde ton destin dans ton lit douillet C'est un envol cosmique déluré Ma vie n'est que l'ombre de tes souhaits Serais-je digne de tes bras soyeux Antilope du désert au cœur de fraise Ton rire efface mes maux brûlants Telle une fontaine jaillie du sable Je te donnerai ma vaste poitrine Où tu glisseras tes ailes de sirène Et te relevant comme une déesse Tu me murmureras tes mots insensés
Car comme il en a toujours été, c'est seulement à l'heure de la séparation que l'amour connait sa propre profondeur. Khalil Djibran
Toi, l'oiseau bleu va vite t'envoler Pars vers ces montagnes des Pyrénées Fais un plongeon sur les plaines vertes Crie fort pour qu'elle te retrouve La fille de la vallée y est souvent pour s'étendre A l'ombre de l'arbre qu'elle aurait choisi Cueille-moi de ces fleurs pourpres qui ne flétrissent jamais Toi, l'oiseau au regard profond Admire la beauté du ciel Quand tu nages sur tes ailes Et que tu vois planer les nuages Dessine des arabesques avec tes cabrioles Et pique du nez vers l'herbe verte de la vallée Pour y entendre le lys s'enivrer de sa belle mélodie.
Une poésie, c'est un sourire un jour de pluie, l'amour , un poème qui se récite chaque jour. Marie Rouille
Sur ma branche taillée et menue J'ai assis mes étoiles lumineuses J'ai sommé les nuages insolents De cesser leur valse langoureuse L'aube des vents tournoyants Glisse parmi les roseaux du ciel Accueille les rosées somnolantes Nichées dans les bras des divines fleurs L'oiseau égaré venant de nulle part S'égosille à seriner sa gaie mélodie Qu'il est beau de s'émerveiller De toutes ces splendeurs ailées Comme un magnifique joyau vermeil