Car comme il en a toujours été,
c'est seulement à l'heure de la séparation
que l'amour connait sa propre profondeur.
Khalil Djibran
Toi, l'oiseau bleu va vite t'envoler
Pars vers ces montagnes des Pyrénées
Fais un plongeon sur les plaines vertes
Crie fort pour qu'elle te retrouve
La fille de la vallée y est souvent pour s'étendre
A l'ombre de l'arbre qu'elle aurait choisi
Cueille-moi de ces fleurs pourpres qui ne flétrissent jamais
Toi, l'oiseau au regard profond
Admire la beauté du ciel
Quand tu nages sur tes ailes
Et que tu vois planer les nuages
Dessine des arabesques avec tes cabrioles
Et pique du nez vers l'herbe verte de la vallée
Pour y entendre le lys s'enivrer de sa belle mélodie.
L'oiseau bleu voyageur
RépondreSupprimermessager sacré des sentiers
grand voltigeur
ébauche des volutes des mauresques
au pays où s'étendre
s'envole vers la fille le défilé...
le bel oiseau dans l'azur là-haut
emporte de douces nouvelles
en son bec qui tremble
à s'enivrer du lys dans la vallée
cueilli sous la verte futaie..
et la retrouver.....
merci Bizak pour ta poésie et sa mélodie !
bisou.
Den
Que j’aime quand tu divertis le ciel de tes égaiements pour souffler à l’oiseau tes airs majestueux. J’entends tes mots comme un jaillissement d’un ruisseau qui sourit aux anges quand ils s’y clapotent à souhait.
SupprimerMerci Den
Bisous
Elle t’entend, c’est certain
RépondreSupprimerLa fille aux yeux de lys
Déjà elle est venue s’asseoir au bout du banc
Eclairée par les derniers rayons de mousseline
Qui descendent sur elle
Elle t’entend, l’oiseau
Va cueillir sur tes ailes
Les nouvelles
Que tu apportes de toi
Elle entend, c’est certain
Le parfum de la vie qui passe
Qui envole les mandolines
Ploie les voiles des bateaux
Courbe les pins et les embruns
Les rochers crissant
Les sables perlant
Les assauts de la vague nue
Qui arrache du temps au temps
Elle confie ses secrets à l’arbre
Pour qu’il les redise à l’oiseau
L’air fraîchit
Le soir descend
Elle entend, l’oiseau ,
Elle
Entend.
Bisou
Céleste
Quel est cet étendu et beau récital qui épouse le vent, les arbres, les fleurs dans ton infinie effervescence et avec grâce pour dessiner et répandre par tes mots les rêves et les souvenirs qui germinent dans nos cœurs impérieux tels le lys qui naît et garde son parfum raffiné pour faire connaitre au temps son éternité et sa pureté.
SupprimerToujours plus beaux tes mots.
Merci, Céleste
Mes bises amicales
Tellement beau, merci cher Bizak pour ce merveilleux moment douceur! Bise, bon week-end tout doux!
RépondreSupprimerMerci à toi Maria-Lina, pour tes jolis compliments
SupprimerBises
Comment n'entendrait-elle pas, ne sentirait-elle pas, elle aussi, la profonde déchirure de la séparation ? Assise sous son arbre, elle perçoit les cris insistants de l'oiseau bleu et son vol affolé...
RépondreSupprimerLes cœurs entendent mais parfois se lassent du temps qui s’effrite et ne laisse point de trace, même si les souvenirs s’agrippent à la mémoire inexorablement.
SupprimerBises
un blues de bleus très très beau
RépondreSupprimerà suivre...
je m'envole aussi sur tes mots
je ne touche plus le sol
à suivre ainsi l'oiseau bleu
sur tes arabesques du verbe haut
éthérées
à suivre ce beau dialogue par Célestine repris
aux lys jolis
à l'oiseau qui dans les nuages si sages nage
sur ta page en mille images
à suivre...
Très beau poème comme tu sais les faire valser sur la cime des arbres et à la lisère des nuages truculents et impétueux
SupprimerMerci ami
Oiseau bleu
RépondreSupprimerOiseau de paradis
Jonathan Livingstone, goéland de son état
Hirondelle du faubourg
Albatros, tout en voiles
Vous êtes ici chez vous
Cabriolez, arabesquez
Survolez, plongez
Bizaquez, je le redis
Vous êtes ici chez vous.
Oh ! comme j’aime cette pluie de mots qui tambourine sur les nattes tressées du fil fin de nos rêves. Merci pour ton enthousiasme de bon aloi, cher ami Claude
SupprimerOh elle entendra, sentiras, verras!
RépondreSupprimerSous son arbre, elle attend sans pleurer.
Merci pour ces jolis mots!
Quel beau souhait, Colo
SupprimerQui vivra verra !
Merci et belle journée
Si elle sait parler avec le coeur, elle entendra. Et le bel oiseau lui racontera les pays qu'il a découvert, lui parlera d'amour, de soleil et de fleurs et la fille aura alors des larmes de bonheur et de reconnaissance qui lui viendront aux yeux. Les étoiles les essuieront l'une après l'autre et elles se transformeront en diamants éternels. Bises alpines mon cher poète des sables.
RépondreSupprimerOh! comme ils sont ravissants tes mots quand ils ondulent dans le tourbillon de la bise,et prennent leur envol joyeusement pour s'épandre au large comme un délice loin des tourments de la vie.
SupprimerBises Dédé
Elle t'entendra, j'en suis sûre, Bizak. Comment pourrait-elle rester insensible à tes mots ? Merci pour ce très beau poème. Bonne soirée à toi. Bises.
RépondreSupprimerJe reconnais tes mots, Françoise, ils sont toujours pleins d'allégresse et essaiment de l'amour comme des marguerites dans un champ de bonheur.
SupprimerMerci à toi, Françoise
Bisous
on dirait bien qu'il y a une sorte de mélancolie anxieuse dans l'air...
RépondreSupprimerOu vois-tu de la mélancolie, Chère amie, quand les mots défilent généreusement dans le ciel bleu et les cœurs de les accueillir comme un chant mélodieux ? Oui, c'est vrai la mélancolie, peut surfer aux alentours, quand les mots s'effritent sans que l'on sache leur destinée.
SupprimerBises
Ton poème est comme une belle mélodie....le chagrin et l´espoir en même temps....elle entend, j'en suis sûre! Douce pensée cher Bizak. ZaZa
RépondreSupprimerDe la douceur dans tes mots, du charme dans ta candeur,je t'en remercie ZaZa
SupprimerBisous et belle journée
L'oiseau est comme un messager qui part chercher des nouvelles de celle qui est partie !Mélancolie et espoir à la fois !!
RépondreSupprimerTu as vu juste Daniel, l'oiseau, comme ce pigeon voyageur des temps immémoriaux, sait porter les messages bien loin, dans les contrées bien lointaines.
SupprimerEt voilà qu'à l'ombre de la montagne, ton porte-plume devient pinceau...
RépondreSupprimerUne douce mélancolie charge un bel oiseau de mille couleurs. Et le vent l’emporte…
Il fera son chemin, trouvera le sien, trouvera le tien. Le banc sera toujours sous l’arbre et la belle assise. Une tiède mélodie frôlera les hautes branches, descendra avec un tintement que tout le monde entend: celui de l'amour.
Il est des musiques qui ne s’oublient pas…
Comme c'est beau quand ta plume se met à libeller mot sur mot, tel un parchemin gravé de chant et de poésie pour séduire sa bien aimée et lui faire la promesse d'un jour pourtant, un jour viendra couleur d'orange.
SupprimerOui cher letienne, il est des musiques qui ne s’oublient pas...
Ta poésie me plonge dans un tableau d'un réalisme inouï quand tu distilles tes mots dans ce bouquet de douceur au parfum de friandise. On ne peut qu'y revenir encore et encore en abusant sans cesse de cette insatiable gourmandise.
RépondreSupprimerMerci Bizak pour ces petits moments de plaisir ...
Mais soudain les mots s'interrompent, les émotions se vaporisent et dans un souffle je t'envoie une bise pour te souhaiter une bonne nuit Bizak ...
Et dire que tu me disais:je ne suis pas trop versé dans la poésie, même s’ils ne sont pas( tes mots) aussi « poétiques » que ceux que je lis de-ci de-là; Et voilà que je lis maintenant ton sublime commentaire dont les mots planent et s’exaltent d'eux même, comme une pluie douce tombant un jour de printemps.Une pure merveille de poésie, je trouve.
SupprimerMerci Viviane
Belle nuit à toi aussi
Bises
L'air printanier a guidé cet oiseau bleu et la belle est touchée par cette corbeille de mots, c'est certain... Douce journée à toi, vive la poésie encore et toujours. brigitte
RépondreSupprimerMagnifiques que tes mots chère Brigitte, ils sont doux et charmants.
SupprimerMerci
Bise
L'oiseau bleu est venu lui murmurer des mots doux à l'oreille et elle attend sereinement sur le banc encore ensoleillé et l'oiseau s'est trouvé une jolie place sur la branche pour lui tenir compagnie en chantant. Merci Bizak pour ce magnifique poème.
RépondreSupprimerBisous ♥
Oh! comme c'est réconfortant d'imaginer l'oiseau sur la branche en lui tenant compagnie. La poésie nous ouvre les portes les plus récalcitrantes et nous permet de voir l'horizon plus agréable.
SupprimerMerci Denise pour tes mots superbes
Bisous
La profondeur de l'amour vient du partage, des sentiments, des gestes, de la couleur des mots, de ce que l'oiseau, chargé par l'amoureux, va porter à la belle. La profondeur de la séparation n'est que noir déchirement de l'irréversibilité . Soupirs !
RépondreSupprimerCombien le ressentent l’amour comme tu le dis ?! si ce n’est qu’une fois séparés, les « aimants » cherchent à s’attirer beaucoup fort qu’avant, mais il est vrai aussi que plus loin ils se trouvent plus longtemps ils restent séparés et l’amour creuse alors dans toute sa profondeur.
SupprimerTon oiseau bleu,
RépondreSupprimerSur ses ailes
Emporte amour et promesses
Regrets aussi peut-être...
La fille de la vallée
L'attend sûrement
Avec des fleurs de tendresse!
Quel message lui confiera-t-elle?
****
Ton poème m'a fait penser à une chanson basque qui se chante aussi dans les montagnes...
***
Hegoak (les ailes)
Je te mets la traduction:
"Si je lui avais coupé les ailes
Elle aurait été mienne
Elle ne serait pas partie
Mais ainsi
elle n'aurait plus été un oiseau
Et moi, c'est l'oiseau que j'aimais
***
Hegoak
Comme il est beau ton poème, il vole de ses ailes joyeuses pour répandre des chants que ton coeur sait dire. La chanson basque est un peu nostalgique et triste à la fois, mais elle est belle.
SupprimerMerci chère Marie
Comment pourrait-elle se montrer insensible aux arabesques qui se dessinent sous ses yeux? Sans qu'il le sache, l'oiseau bleu ouvre une voie en elle, puisque chaque jour, que le ciel se fait jour, elle retourne sur ce banc de rendez-vous avec l'oiseau bleu. Puis, un matin, tôt, elle le surprend, se lève de son banc. Le chant de l'oiseau bleu, de la veille, ses multiples spectacles d'arabesques gravées en "aile" glissent dans ses pas, et c'est elle qui se met à danser, à danser, à danser...
RépondreSupprimeret c'est elle qui se met à danser, danser, danser... pour qu'il l'enchante.
SupprimerAh ! ma chère amie, quand tu fais tanguer les mots, tu leur attaches des tendresses qui vrillent dans le ciel et qui font s’extasier les cœurs des amoureux. D’un trait de mots tu y fais naître les arcs en ciel du bonheur.
SupprimerMerci chère poétesse
Elle entendra. C'est sûr. Mais est-ce parce qu'on entend qu'on répond ?
RépondreSupprimerEn tout cas, cette poésie-là, la tienne, si belle, si délicatement posé sur la page de ton cœur, me parle si fort...
Belle journée.
Fabrice
Merci Fabrice de poser ici tes gentils mots que je prends comme une douce amabilité.
Supprimer* si délicatement poséE (c'est quand même mieux, ainsi corrigé)
RépondreSupprimerOui, si tu le veux, mais cela ne change rien à la beauté de tes mots.
SupprimerBientôt sur les sentiers des Pyrénées....bizak , je rencontrerai ton oiseau bleu , je te raconterai... pas avec tes jolis mots mais en photos !
RépondreSupprimermerci pour ce beau billet! je t'embrasse
Moi, petite pause pour quelques balades ,je serais dans le bleu de Lectoure.. Sur les chemins du Gers...a bientôt
Oh ! comme c’est très attentionné de ta part, chère noêlle, si tu me racontes avec des photos que tu aurais prises dans cette jolie région. Tu me diras alors si le soleil fait encore des virées là-bas.
SupprimerJe t’embrasse aussi chère amie
Bonjour Bizak,
RépondreSupprimerJe commence ce jour par un bravo pour choix de tes illustrations, je deva is le faire à maintes reprises, mais n'est pas poisson rouge qui le veut !
Ensuite, bien sûr, il y a cette plume accrochée à un oiseau qui nage de ses ailes... Et là c'est moi qui m'envole dans le ciel poétique que tu offres en partage. Alors merci d'azurer ma grisaille.
Bonnet journée
Depuis ton apparition, comme un ange aux ailes majestueuses et souveraines, tous tes commentaires que tu as répandus ici, aussi beaux les uns que les autres, sur mon oreiller des nuées blanches, sont d'une poésie généreuse et élevée.
SupprimerMerci et je t'en sais gré douce perle de pluie.
Amitiés