Image tiré du net
Dans mon village sillonné de sentes sinueuses et cendrées, je dialogue souvent avec la nature qui m'entoure de ses bras fleuris et de ses quelques fontaines murmurantes. Quand je me lève au petit matin, le reflet du soleil levant m'envoie un sourire affleurant l'eau de la mer méditerranée sur sa surface joyeuse ; ses vagues déferlent comme un jeu de sauts de moutons pour titiller les mouettes et autres oiseaux de mer avant qu'ils ne se rassasient de ses bienfaits nourrissants.
C'est dans ce village que je me défriche parfois quand j'ai le vague à l'âme. Il faut dire qu'il est perché dans un coin de montagne éloignée du bruit et des funestes braiments des mécaniques de la ville. Quand je me retrouve dans ma petite maison parentale, le silence m'accapare comme une douceur légère et agréable, et la nuit, le ciel me drape de ses oripeaux constellés . Parfois, tout est plongé dans une clarté lunaire indéfinissable et ostensible. Seuls, le bercement du chant des oiseaux qui se préparent à dormir, les quelques sifflements d'un vent doux et les stridulations des insectes des champs, me rappellent à la vie temporelle.
Bonsoir Bizak,
RépondreSupprimer22h30. Bien que bercée par les chants mélodieux des bébêtes martiniquaises, je ne dors pas...
Voilà plusieurs soirs que je n"ai pu me connecter à ton site et je suis en manque. Oh un nouveau billet... me voilà partie en promenade avec toi dans la montagne, je te suis pas à pas, je vois ce que tu regardes, entends ce que tu écoutes, frémis de ce que tu ressens et le sommeil m'enveloppe à mesure que tes mots me bercent, mes yeux me tirent et je résiste pour terminer de t'écrire.
Bonne nuit doux conteur
Quel beau panégyrique Marlène et combien tu es fluide dans tes mots qui s’enchaînent sur un rythme ondoyant et papillonnant tels des ondées soyeuses et rafraîchissantes pour nos cœurs. C’est un bonheur de te lire et te relire, tu tombes du ciel comme une étoile généreuse et palpitante de lumière.
SupprimerMerci de tout cœur Marlène
Bisous la Muse enchantée
Tu nous offres une pause, une halte dans ces journées de course contre la montre, cette vie morose faite de tristesse et de revendications que nous distillent les médias à longueur de journée . Tu ne décris pas ce que tu vis, ce que tu vois, ce que tu ressens; tu le peints avec tes mots mieux que je ne le ferais avec mes pinceaux. Je souhaite que cette retraite au cœur de la nature t'apporte tout le bienfait que tu en attends.
RépondreSupprimerJe te remercie pour ces mots Chinou, tu comprends mieux que quiconque, avec tes escapades dans les endroits les plus pittoresques, les plus authentiques, où tu laisses ta plume d'oie, tracer les veines et rainures de toutes ces choses que ton regard décèle,prend et mémorise.
SupprimerOui la nature nous interpelle, nous appelle et j'en ai grand besoin
Merci pour ta visite Chinou
Bien à toi
Comme tu as raison de te lover dans les doux bras de la lune, bercé par le chant de la mer, les balbutiements impatient des étoiles, sur la montagne, loin de tout, et tout près de tes aïeux. C'est la vie que j'aime, celle qui permet de se ressourcer, de se recentrer, d'aller à l'essentiel. Merci pour tes mots cher poète que je lis avec délectation alors que le soleil se lève. Bises alpines et belle journée .
RépondreSupprimerJe sais chère poétesse, ce que tu ressens dans la recherche de la communion avec la nature. Partir dans ces lieux où les montagnes,les espaces libres que ne côtoient que le silence et le vent dans sa plénitude, la faune et la flore environnante, m'amènent une profondeur dans mon être et me libèrent de tout. Je le souhaite à beaucoup de découvrir le bonheur qui vous inonde quand la nature et vous ne faites qu'un.
SupprimerMerci Dédé, pour tes mots si amènes que tu poses ici.
Bisous tendres.
J'aime beaucoup cette expression "C'est dans ce village que je me défriche parfois quand j'ai le vague à l'âme."
RépondreSupprimerça fait tellement de bien de se reconnecter à la nature...
Merci pour ce beau texte (apaisant) et belle journée à toi
Rien de mieux que de se défricher l’âme, pour la dégager de toutes les scories et autres cendres folles. Merci de ton partage Ambre douce.
SupprimerBisous et belle journée
Tu te promènes sous la lune comme moi sous le soleil, et je trouve de belles correspondances entre nos deux bal(l)ades : des hymnes à la vie, à la joie, à la contemplation et à la méditation.
RépondreSupprimerEt ça me fait un plaisir immense de te lire dans ce registre, mon ami.
Je trouve ton texte extrêmement apaisant, et poétique évidemment...
Tu bois la poésie comme on respire un air frais au bord d'une fontaine;
J'aime !
Bisous en douceur d'étoiles
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Merci pour ces mots ! Oui c’est bien dit, faire des balades sous un soleil radieux ou sous l’éclat de la lune en entonnant des ballades joyeuses, quel bonheur ! La nature nous inspire tellement qu’on oublie jusqu’aux petits maux de tous les jours.
SupprimerBisous amie
Les paysages, les senteurs du midi sont omniprésents dans cette évocation. Ta maison, ton village sont là, sous nos yeux éblouis! Un régal!
RépondreSupprimerLe besoin d’exprimer ces sensations bucoliques est fort, et les vivre est sublime.
SupprimerMerci Antoine
" je me défriche" cela s'appelle le bonheur ! un vrai plaisir à te lire ce matin ! j'aime ton village et ton coin de montagne !
RépondreSupprimerBizak je t'embrasse ! bonne journée !
Merci !
Oh ! noëlle, tes mots me comblent toujours, je les ressens plein de tendresse et ton amitié m’est précieuse.
SupprimerMerci d’aimer mon village et mon coin de montagne, j’en suis ravi. Et peut être qu’un jour, tu envisagerais une balade en ces coins si tranquilles.
Je t’embrasse chère amie
Bizak, j'aime aussi ton Pays ! Gamine, j'ai découvert l'Algérie, des vacances..., Souk- Ahras, Alger, Biskra, Annaba..de très jolis souvenirs..
SupprimerJe t'embrasse, bonne soirée !
Un autre saut vers les sables du désert, serait un retour aux beaux jours des vacances.
SupprimerJe t'embrasse aussi, Noëlle
Un jour peut-être...bises bizak
Supprimer^^
SupprimerOh le doux moment, partagé ! Nous avons besoin de nous recentrer et la nature originelle est là, heureusement, pour nourrir notre cœur, notre corps, notre âme... Ouf, le monde n'est pas fait que de politique, d'affaires, de centres commerciaux et de faits divers sordides, il nous faut aller vers la nature, le calme, le silence pour nous ressourcer dans la beauté de la vie. Merci Bizak, belle journée à toi. brigitte
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire très éloquent et je vois que la nature t’envoûte et te ranime vivement. Tant de bienfait ne peut que nous ragaillardir, chère Brigitte.
SupprimerBelle journée
Il fait tellement doux là-bas dans nos petits royaumes hors du temps, bercés par le silence ou le chant d'un ruisseau, les rides sur l'eau claire,les soupirs des vieux saules et ...la vraie vie dans toute son amplitude et toute sa vérité !
RépondreSupprimerBelle journée à toi en bleu de ciel
Rien qu’à lire tes mots, je me sens régénéré en me pénétrant de ces images d’eaux clairs, des chuintements et bruits sourds que diffuse toute cette belle nature. La vraie vie, la seule et unique vie qui en vaille la peine.
SupprimerBien à toi Balaline
Belle journée
Loin du bruit, proche du silence et de la nature. Un vrai bonheur sous le soleil méditerranéen. Je sens que tu apprécies cet endroit comme un ressourcement.
RépondreSupprimerTout à fait, Daniel, c’est mon lieu de recueillement et de plaisir, comme un baume posé sur notre âme et qui nous distille tant de douceur.
SupprimerBien à toi
on a tous un "coin" personnel pour se déchiffrer quand on a l'âme qui vacille
RépondreSupprimerL’âme ne peut se régénérer que par cette ambiance de la nature qui nous accueille et nous enveloppe douillettement.
SupprimerDans le silence,
RépondreSupprimerles pensées tourbillonnent autour de soleils d'espérance comme dans le tableau de Van Gogh
Quelle belle expression ! les pensées qui tourbillonnent de soleils d’espérance.
SupprimerMerci Marie
En lisant ta propension à dialoguer avec la nature, où tu te « défriches » — et je me permets d'ajouter ou sans doute aussi tu te déchiffres — et tout le reste du texte si évocateur ; je m'interrogeais sur ce qu'on nous promet pour 2050: à savoir 65 % de la population mondiale dans des villes contre 55 % actuellement, et cela ne devrait faire que croître.
RépondreSupprimerOù les humains iront-ils pour se ressourcer à l'avenir ?
Pour ne pas être entassés par dizaines sur quelques mètres carrés ?
On ne peut guère se défricher dans le vacarme des villes…
or, c'est vital pour s'humaniser.
L'avenir, parfois, inquiète…
J’ai toujours eu ces pensées du devenir de ce monde où l’urbanisation galopante réduirait comme une peau de chagrin, les quelques portions de terre qui restent encore vierges. Comme par une idée soudaine, je me disais mais nous pourrions aller nous ressourcer dans les fonds des océans, mais hélas, même là, aucune chance pour nous, avec leur saturation et leur pollution criarde et pétrolomortifère, d’espérer beaucoup de choses. Oui décidément, il y’a de quoi s’en inquiéter, l’avenir parfois..!
SupprimerMerci Alain pour ces mots effrayants mais judicieux pour notre prise de conscience.
En quête de maison d'enfance, et de la déconnexion de l'enfance qui ne comprend pas vraiment qu'il "faudra travailler", que les rapports humains sont plus difficiles qu'en famille, qu'on ne peut éviter tout ce qu'on n'aime pas : le bruit, certains autres, certains ordres, les échéances, les soucis, les turbulences du monde... Alors oui, cette maison et le gai silence qui l'entoure, il fait bon s'y reposer...
RépondreSupprimerFuir la ville, le bruit, la foule, les médias, les intolérances, et retourner chez Dame nature, pour un bol d’air aromatisé de thym, d’eucalyptus, et de ces toutes belles plantes qui dégagent mille odeurs affriolantes et puis rien que d’écouter le silence environnant, on est dans l’extase et le bien être
SupprimerMerci Edmée
Belle journée
Comme tu décris bien ce silence et la nature, le cosmos qui nous apaisent!
RépondreSupprimerDe plus la maison d'enfance a quelques chose de tranquillisant quand on peut y retourner.
Merci pour ce texte poétique, bonne fin de semaine Bizak.
Oui absolument Cher Colo, la maison d'enfance a ce quelque chose qui nous submerge, nous enveloppe. On ne finit pas de retourner sur nos pas pour nous remémorer, les couleurs des paysages, les senteurs du temps de cette enfance,et toutes les autres saveurs.
SupprimerMerci à toi aussi Colo
C’est doux. Paisible.
RépondreSupprimerUn lieu où il fait bon vivre.
Le parfum de l’enfance. L’insouciance.
Tout ceci est si bon...
Très jolis mots en bandoulière qui chantent la vie, la vraie vie.
SupprimerMerci Val
Je connais ce que tu exprimes, Bizak, c'est tout à fait cela que je ressens lorsque je vais passer quelques jours dans ma petite maison aux volets bleus. C'est un coin de verdure où la Nature s'épanouit, et où le silence est juste dérangé par les chants des oiseaux, des grillons. Merci pour ce texte plein de poésie qui me touche et me laisse rêveuse. Je t'embrasse, Bizak.
RépondreSupprimerRavi ma chère Françoise que mon texte te plaise, j'imagine bien ton coeur flottant sur les ruisseaux où tu savourais les chuintements de l'eau clair, la beauté de la nature dans toute sa gloire, sa splendeur et son foisonnement de bonheur.
SupprimerMerci pour ton si beau commentaire
Je t'embrasse Françoise
Ton village fait envie, tu t'y ressources avec bonheur, quelle magnifique thérapie Bizak
RépondreSupprimerLe monde flotte ici, il navigue au gré du vent et on y ressent la paix et la sérénité
SupprimerMerci pour ces mots de douceur
Merci
hum !... ça sent bon la Méditerranée par ici !.. Ravie d'avoir visité ! Bon week-end Bizak
RépondreSupprimerElle dégage tellement d’arôme mais hélas, elle tend à péricliter avec les turbulences atmosphériques.
SupprimerBelle journée eva
Voilà
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Comme je disais, j'ai beaucoup aimé ce village!
Entre rêve et réalité...Présent et passé
Ravi de te voir ici, Emilie, mais pas seulement en rêve ! ^^
SupprimerIl suffit de se laisser enlacer par tes mots émerveillés, Bizak, te suivre, agenouillée tendrement, et écouter ce silence qui tinte les herbes au bout des étoiles ou les rayons du sOleil sur l'épaule du temps bienveillant...tu abreuves ainsi mon regard à l'infini qui pense et me régale !
RépondreSupprimerbisou.