jeudi 11 août 2011

Pour les belles passantes

                                                                                                                        


Qu’elle était jolie, comme une rose du matin, ce mardi à midi !

Qu’elle était éblouissante, celle que j’attendais,
Telle que je l’avais toujours imaginée
Qu’elle était belle, en un éclair, que j’ai dû rester pantois !
Ma vie s’est illuminée, mon téléphone sonne !

Au milieu du passage piéton
Je suis comme tétanisé
Mon portable continue ses jérémiades,
Je n’entends plus rien aux alentours,
Obnubilé par son regard d’antilope

Pour la regarder passer, pour un peu l’admirer
Que ce fut clair dans ses yeux, ses airs,
Quand je l’ai vue me sourire
En maitresse de ses manières
J’en étais envouté, ensorcelé !

J’aurais dû lui parler, mais hélas !
Qu’elle est injuste la vie,
Quand je l’ai vue partir !
Qu’elle était belle, si naïve, si claire,
Dans sa robe  à la Maryline


                             


                              On pleure les lèvres absentes
                              De toutes ces belles passantes
                              Que l'on n'a pas su retenir !
                              Mais si l'on a manqué sa vie
                              On songe avec un peu d'envie
                              A tous ces bonheurs entrevus

                                                                 G. Brassens

17 commentaires:

  1. Quel bel hommage à Rosée ! Un très beau texte. Vraiment !
    Je suis un peu jalouse... lol
    Bon, je file, faut que j'aille traverser la rue, des fois que...

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  2. T'en auras le tien, je te le promets, même si au fond de moi, c'était un hymne à toutes les femmes et particulèrement, et je l'avais vraiment pensé, destiné à Orfeenix, Aurélie's et La rosée, les trois moussaillonnes qui m'ont entourées de leurs ombres, ces jours-ci. Bise, bise, bise!

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  3. Pas de souci, c'était façon de parler, je ne suis pas jalouse en vrai !, et je l'ai bien pris, comme tu dis si bien, pour un hymne à toutes les femmes ! Il m'est arrivé qu'un homme s'arrête et me complimente pour mon sourire charmant. Il en a reçu un encore plus large, si possible et moi j'étais ravie pour la journée. Je l'aurai bien revu tiens...

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  4. Oh! Comme tu es adorable, Aurélie! C'est vrai que tu as toujours le sourire, on le sent à travers tes charmants écrits. Rien de mieux, qu'un large sourire pour demarrer la journée.

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  5. Ah, les moussaillonnes, elles méritent bien quelques hommages en dehors de mon île,on pourrait croire qu'elles sont à ma solde ou dans mon lit...( quoi que)...

    Beau poème Bizak ! Besos ♥

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  6. Ah, les moussaillonnes, elle sont libres, libres, comme le vent sur le lof de ton drakkar! Par leur liberté acquise, je me sens plus heureux! Ne dit-on pas ce que femme veut, dieu le veut? Merci pour tes louanges sur mon poème, nos moussaillonnes le valent bien!
    Biz!-ak

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  7. Bonjour Bizak,
    Je vous remercie de votre visite et de votre gentil commentaire.
    Cela me permet de visiter votre très jeune blog; alors longue vie à bi-zakarium!
    Amicalement

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  8. Vous êtes la bienvenue Kenza et merci aussi pour votre gentil mot!
    Votre photo du profil me fait penser à Cheherazed...bien sûr des mille et nuit!

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  9. Quelle jolie surprise à mon retour d'une soirée qui c'est prolongée jusqu'à cet après-midi, ma voiture ayant été amenée à la fourrière. Comme c'est étrange qu'une rencontre de quelques secondes laisse des empruntes, que quelques mots sur un blog font naître un sourire. Tandis qu'une déclaration d'amour par un pote d'un ami me laisse complètement indifférente. Le pire c'est qu'il me semblait que c'était la première fois que je le voyais tandis que lui ça fait plus d'un an qu'il se demande comment m'aborder...

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  10. oh oh mais il a ouvert un blog ... bravo ...il faut beaucoup de courage pour passer le gué...

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  11. Les voies du seigneur sont impénétrables, qu'on dit!Celles de l'internet sont peut être plus accueillantes, moins solennelles!
    Quant au pote de ton ami, il n'aurait pas dû attendre une année pour se déclarer...à l'ere d'internet!
    Pour ta soirée, il devait couler du rosée à défaut de la rosée!Biz.
    Ah, j'oubliais: le pote de ton ami,il aurait dû emprunter le passage piéton...

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  12. Merci laurence! Bienvenue à toi.
    Fallait bien trouver un moyen pour que tu nous fasses signe! Depuis que tu as mis fin à ton blog,on s'est retrouvé comme des sdf! Bise.

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  13. C'était mojito à gogo puisque du coup je ne pouvais plus conduire lol. Voilà il n'était pas au bon endroit au bon moment, pauvre homme.

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  14. Je connais une vieille histoire d'une amie blogueuse qui s'est blindée au mojito, au point qu'elle ne répondait plus à nos commentaires! Mais on a réussi moi et un de nos amis poètes, à la réveiller en sursaut, avec de la poèsie et des sérenades! Bise.

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  15. Oh là, mais la pauvre elle ne devait même plus les déguster à leur juste valeur ces mojitos. Je suis une gourmande mais je préfère déguster donc pour une soirée de 22h à 3h, deux mojitos ont suffis :-). Il y a 15 rugbymans qui m'ont donné rendez-vous à 20h35 ;-) Bonne soirée muxu

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  16. Ah! le rouge et le noir, ça me dit quelque chose! bonne soirée et sois sage avec les mojitos!

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  17. Laurence: Je crois que je me suis vraiment gouré! ton blog que j'avais pensé fermé,n'avait fait finalement qu'une pause méritée pour faire sa mue et je dois reconnaitre qu'il est plus aéré et beau: " Au devant qui le porta" et j'espère bien loin!

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