Orgasme- sensoriel- stimuler- imagination- histoire- comportement- trouble- démoniaque- (à) califourchon- acrobatie- trapèze- équilibriste- jongleur- large.
Ecrire! Ah, comme j'aspire depuis longtemps à écrire, un poème, une nouvelle, ou un roman, pourquoi pas?
Devant mon bureau, mon esprit vaque, sans un brin d'imagination et que rien ne stimule.
Est-ce un trouble sensoriel profond, dû à mon comportement démoniaque et excessif, à l'idée d'écrire coûte que coûte.
Face à ma feuille ou plutôt mon écran blanc, avec mes doigts figés sur le clavier de mon ordinateur, je fais toutes sortes de contorsions, dans ma mémoire, comme qui dirait des acrobaties spirituelles, histoire de ratisser large, mes quelques idées pondues ce matin , mais déjà évanescentes.
A l'aube, de ce jour, au bord de la plage, assis à califourchon, ma position de prédilection, sur ma chaise pliante, mon esprit se démenait comme un jongleur des mots, face à l'immensité de la mer inspirante ou aspirante, je ne saurais dire!
Tout venait à moi, toutes les idées possibles et imaginables! Mon esprit, devant une telle avalanche de mots, presque jouissifs, comme s'il voulait atteindre un orgasme, s'accrochait à les mémoriser dans son escarcelle mnémonique, mais rien n'y fera, ils ne seraient pas tous gardés.
Comme j'aurais dû penser à me munir tout simplement d'un calepin et d'un stylo ou maintenant que j'y pense, mon petit ordinateur portable.
Mais voilà, l'inspiration, ça ne se commande pas, à plus forte raison, quand on a décidé, manu-militari, à vouloir coûte que coûte, déboucher sur un bon texte, un poème ou autre.
Ecrire, ce n'est pas faire un numéro d'équilibriste sur sa chaise, même de plage, ni aussi de rester figé comme une statuette! Et d'ailleurs, il m'était arrivé, pour le comble de mon entêtement, à force de m'accouder sur mon bureau, sans même un mot écrit et sans inspiration, d'avoir un torticolis et le trapèze du cou froissé.
Oh c'est génial mon petit Bizak! J'adore la façon dont tu as placé judicieusement des mots très...connotés...
RépondreSupprimerComme un jongleur, ou un équilibriste a califourchon sur son trapèze d'argent, tu n'as pas eu besoin de stimuler ton imagination pour embarquer tes lecteurs. Aucune histoire trouble, aucun comportement démoniaque, aucune provocation ou orgasme déplacés, aucune acrobatie ou élucubration, tu racontes juste ton rapport sensoriel avec les mots, et tu nous a emmenés au large de ton idéal, dans un merveilleux voyage vers de nouveaux possibles.
Ah, tes mots, tes mots, Célestine, sont magnifiques! La fluidité avec laquelle ils ont pris le chemin du bonheur, ne me surprend guère, car ils sont à ton image de bien, de bon!
RépondreSupprimerC'est toujours un cadeau que de te lire, tellement ta sincérité, ton humour apaisant sont touchants. Merci aussi de la promptitude à m’honorer de tes mots.
Je t'embrasse Célestine et je t'en remercie!
Ton ami bizak!
Je n'oublie pas de préciser Célelestine....Et aussi avec quel art et la manière, les quatorze mots ont été inscrits, comme dans un panier...de basket!
SupprimerBesoin d' un petit massage?
RépondreSupprimerOh! oui, ma chère Isabelle, le torticolis, c'est douloureux! Et puis avec tes mains de fée!..
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerRhalala, l'arthrose cervicale, les torticolis et j'en passe et des meilleures seraient donc le mal associé au syndrome de la page blanche ? A la vue de ta production, le torticolis était dû, certainement, à une manifestation de joie pour avoir relevé ce défi avec brio.
RépondreSupprimerBelle journée
Bien touché Moun, c'est vrai que je ne ressentais plus le torticolis quand j'ai fini mon texte! A croire que c'est une panacée!..
SupprimerBelle journée à toi!
hey oui, faut pas forcer la machine ça vient quand ça peut ! (rires)
RépondreSupprimerQuand elle veut surtout la machine! Bonne journée janickmm
SupprimerC'est bien de ne pas avoir choisi la voie tracée par les mots (je m'efforce toujours de le faire, ça ajoute du piment).
RépondreSupprimerPour ne rien te cacher, Olivia, avant de commencer mon texte, je ne savais rien de ce que j'allais écrire, mais voilà...ça vient cahin caha!
Supprimerbel exercice de jongleur de mots .... ah l'inspiration et les idées évanescentes ......
RépondreSupprimerHeureusement pour les idées évanescentes, il y'en a qui reste encore au fond de mon ciboulot et d'autres qui viennent dans le moment!
SupprimerQuelle effervescence en ce moment! Tu nous as longtemps manqué et là grâce à vos jeux tu es très productif! Mais gare aux courbatures!!
RépondreSupprimerMerci, Sadaya pour tes conseils, mais il y'a Isabelle qui se propose de me faire un bon massage!
RépondreSupprimerQue voila une belle page sur les troubles de l'écrivain ...
RépondreSupprimerDe la sécheresse textuelle à la jouissance interrompue faute d'instruments ad hoc !
Reste cependant une frustration..
Avec de tels mots proposés j'espérais être témoin privilégié d'une partie de jambes en l'air de Papy Noël et Mamy Noëlle... avant la livraison des sex-toys "R" US ...
hélas rien !
:-(
Voilà qui est décevant! Comme devant une page blanche, les mots appropriés ont pris une autre tournure de celle au premier abord, destinée. Reste que les mots ne sont que des mots, tout est dans leur cuisine.
RépondreSupprimerEquilibriste et jongleur de mots, ce que tu exprimes ici reflète on ne peut mieux l'état dans lequel l'écriture peut mettre. Ce désir de faire un texte et d'en retirer de la jouissance par la sublimation. Des états précieux, seconds, qui viennent de profond en nous, qui nous transcendent, mais que l'on ne maîtrise pas. Entrer en écriture demande parfois temps et recueillement, et quand ça vient, la fièvre qui en résulte est une exultation, qui vaut bien quelques muscles froissés... J'aime la façon dont tu as utilisé les mots de l'atelier d'Olivia.
RépondreSupprimerTon commentaire est flatteur à mon endroit, jobougon et je t'en remercie!
SupprimerLe plaisir étant de participer à ce jeu qui, il faut le reconnaître, crée une certaine émulation à vouloir réussir son texte; Si tant est que mon texte a pu plus plaire, j'en suis ravi!
Bonne journée jobougon
...et avec mes meilleurs voeux pour la nouvelle année!
Supprimer- C'est grave docteur ?
RépondreSupprimer....
- Vous me conseillez-quoi ?
- Allez voir Orphénix de ma part. Elle vous arrangera ça.
Bonne année et meilleurs vœux.
Amicalement.
Roger
Merci Roger pour ta recommandation, on ne peut trouver meilleure guérisseuse, que notre Isabelles aux mains de fée et aux mots encenseurs! et c'est bon aussi pour le moral!
SupprimerJe te souhaiter Roger, une bonne et heureuse année avec mes meilleurs voeux de santé...!
SupprimerJe ne soignerai pas ce qui respire la bonne santé! Des bises vous deux!
SupprimerAh, le manque d'inspiration fait pleurer ! Ou écrire sur comment on ne parvient pas à écrire ! :) Et puis, si t'arrives à t'exprimer à voix haute, essaies le dictaphone pour cueillir tes idées !
RépondreSupprimerMerci pour ton enthousiasme Merquin! Oui c'est une bonne idée pour le dictaphone, mais il faut juste l'avoir au moment où l'inspiration vient, ce qui n'est pas toujours le cas, malheureusement....Peut être avec la tablette Samsung!...
RépondreSupprimerTrès bonne année, Merquin!
Eh bien, moi qui croyais trouver ici ta participation aux plumes...
RépondreSupprimerBen moi, je me suis dépêchée, sur le fil, d'écrire un texte, pour que tu n'aies pas trop à attendre...C'est quand tu veux!
Je perds des "plumes" avec la surcharge de travail qui me tombe dessus en ce moment! Alors, mon blog connais pas! comme le disait une certaine pub autrefois, enfin presque!
SupprimerJe viendrais te visiter sur le tien et je connais ta plume!;.
Très bonne et heureuse année Bizak!
RépondreSupprimerDe la lumière, de la couleur, de la douceur, de la poésie, de l'amour, de l'humour, des rires et de la joie, voilà ce que je te souhaite pour 2014.
Amicalement
Je ne sais si c'est de la prémonition, mais à l'instant même où j'ai reçu ton commentaire, Kenza, j'étais dans une forte émotion, bouleversé par la lecture des "misérables" de Victor Hugo, sur le personnage de la petite Cosette, l'ange innocent malmené.
RépondreSupprimerTes mots sont un baume et un hymne à la vie! merci de tout cœur Kenza, pour toutes ces douceurs qui répandent du bonheur et émanent d'un cœur d'or ou de Kenz!
Bonne année à toi, tous mes souhaits de bonheur et une longue vie! Merci.
Je passe en coup de vent pour te souhaiter une belle et vibrante année 2014, pleine de jolis mots et d'élans du cœur. Un tourbillon de bonheur.
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort
Aurélie'S Land
Merci la survivante Aurélie, j'espère que 2014 sera pour toi pleine de bonnes choses que souhaitent le cœur et l'esprit! Je t'embrasse aussi!
RépondreSupprimerBonjour bizak,
RépondreSupprimerAlors en panne d'encre, d'inspiration, de temps ? Va falloir t'y remettre hein :)
Belle journée
Mais justement Moun, j'ai publié mon texte avec les mots d'Asphodèle, ce 1er février! Bonne journée à toi!
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