Les mots choisis sont les suivants:
Invisible, fantôme, innocence, introuvable, voile, dentelle, brouillard, psyché, honnête, insignifiant,dessous, eau, politique, nudité, diaphane, visible, cristal, blog, lumière, lagon, briller, vérité, fantaisie, traverser, vagabonder, vapeur, vin.
J'étais là, invisible, comme un fantôme, je vagabondais! mais qui aurait pu le savoir dans ce voile matinal qu'était le brouillard, ce jour-là? Je sais, ce n'est pas en vérité ce qu'on appelle faire dans la dentelle: " épier les honnêtes gens dans leur innocence et leur nudité!" Mais voilà, c'était juste un hasard, je passais!..
Quel est l'homme, même étant un fantôme, qui ne risquerait pas un œil sur cette lumière, diaphane comme un cristal transparent qui brille et qui traverse vos pupilles qui se contractent mais restent ouverts devant l'apparition énigmatique, visible et fabuleuse d'une fée des bois, ivre de joie, de vin, de poésie, d'amour et d'eau fraîche, comme un astre enveloppé de nimbe, un halo de vapeur fluente (excusez de l'écriture à la proustienne, vous le saurez plus loin!..) .
Était-ce Psyché, cette déesse dont parlait Homère et qui faisait son apparition à moi, être insignifiant, alors que longtemps introuvable pour Ulysse dans son Odyssée ou me laissais-je aller à ma fantaisie avec mes idées mises sens dessus-dessous ces jours-ci?
Brusquement, un bruit profond venant de loin au début et s'accentuant au fur et à mesure, je me retrouvais réveillé en sursaut devant mon micro, laissé allumé pendant toute la nuit, alors que j'étais gagné par le sommeil.
Je venais de terminer mes commentaires sur les blogs de Célestine, la Rouge, Sadaya et Moun, sauf Orfeenix qui n'était pas sur les lieux et dont les sujets concernaient:" Le lagon et les prunelles..le portail en velours et à rayures...les escaliers sans fin et ainsi que la poésie"! En tout cas aucun sujet sur la politique.
Ah! Tu as bien du talent de la patience d'intégrer tous ce mots en une histoire. Toujours un plaisir de te retrouver en fantôme virtuel. Tu es certains que ce n'était pas une nuée de fées, juste pour toi? Je t'embrasse mon fidèle. xxx
RépondreSupprimerAh! adorable La Rouge, toujours avec tes mots sympathiques! Venant de toi artiste peintre, ils ont encore plus de valeur, car ton cerveau bouillonne d'images et les mots pour toi sont insignifiants en comparaissant de la toile! je t'embrasse aussi ma fidèle idole!
SupprimerMais si j' étais là! Invisible comme un fantôme...Tu écris de mieux en mieux, c' est fin et ouvragé comme des travaux d' aiguille!
RépondreSupprimerMerci Isabelle, tu es précieuse pour moi dans tous tes commentaires! De mieux en mieux, j'écris tu dis! grâce au plaisir de vous lire toi et les autres muses, que l'on acquiert le plaisir d'écrire!
Supprimerje t'embrasse chère Isabelle!
Splendide! On se retrouve toutes dans tes mots, et tu m'inspires pour un prochain dessin...C'est cool d'être une muse, hein, les filles?
RépondreSupprimerAh! je t'inspire pour un de tes prochains dessins, quel bonheur! Je vais vite me faire quelqu'un comme il faut, des fois qu 'une muse serait prête à me prendre en photo, on ne sait jamais! il y'a beaucoup d'appareils qui circulent dans les alentours!
SupprimerÊtre la muse de Bizak, je dirais que c'est honneur. :) Si tu as besoin d'une photographe, j'en suis mais tu vas devoir me dire ton secret afin de me transformer en fantôme.
SupprimerEtre deux fantômes, on ferait une belle paire pour se rendre diaphane et dont je doute que la photo serait réussie! enfin on ne sait jamais avec les prodiges de la technologie numérique.
Supprimerjolie fugue au pays des fantômes et des muses :-)
RépondreSupprimer..Et au pays des sérénades et des aubades comme chez toi valentyne!
SupprimerBonne journée!
C'est un chant à la gloire de tes muses et il est très réussi ! J'aime les phrases proustiennes moi !!!! Bravo ! :)
RépondreSupprimerTout le plaisir dans ces blogs, c'est la convivialité et l'esprit d'émulation saine! On s'enrichit dans le bonheur de lire et d'être lu!
SupprimerMerci Asphodèle de ton passage!
Un ton charmeur ,pour un texte agréable
RépondreSupprimerMerci evalire pour ce gentil commentaire élogieux!
SupprimerBonjour bizak et merci, c'est toujours flatteur de faire partie de tes inspiratrices :) En tout cas, tu as beaucoup de talent pour mettre en forme tous ces mots, pour construire une histoire qui tienne debout...
RépondreSupprimerBravo et belle soirée
Merci Moun pour tes mots si gentils! Plutôt toi, qui as beaucoup de talent, d'inspiration et toujours le mot qu'il faut! On ne se lasse pas de lire tes poèmes toujours vivifiants et profonds.
RépondreSupprimerBelle soirée à toi aussi!
très joli : tout coule de source chez toi.
RépondreSupprimerMerci Philisine Cave,je viens de faire un passage rapide sur ton blog,il est "l'ivresque", comme j'aime!
RépondreSupprimerPlaisir de partager ce rêve au pays des muses.
RépondreSupprimerMerci zzou71, tu es la bienvenue!
SupprimerGrand bien nous fait que tu ai posé les yeux sur cette créature céleste, sans ton témoignage, nous n'en aurions jamais connu ni l'existence, ni la beauté. Serais-tu l'enchanteur, au même titre que Merlin ? Jolie dentelle de mots crochetés avec brio.
RépondreSupprimerCette créature céleste dégageait tellement de lumière, que nul ni même les fantômes, ni aussi les créatures les plus insensibles, ne pourraient fermer leurs yeux éblouis! Même Merlin devait être subjugué!!!
SupprimerCela sent la montée de sève printanière le soir au fond des bois…
RépondreSupprimerAu fond des bois se cachent des loups; le soir ils hululent! Si tu penses qu'on peut y déambuler, il faut qu'il y'ait vraiment une bonne raison!!
RépondreSupprimerCe sont des hiloups qui hululent dans les bois?
SupprimerC'était juste un petit coucou pour te dire que je ne t'oublie pas.
Bon dimanche!
Quel bonheur, que de recevoir un message pour un coucou au moment même où on allume son micro! Et en plus de sa belle muse! Merci Celestine!
SupprimerHello Bizak
RépondreSupprimerOriginal ton rêve de muses, endormi sur ton clavier !
Tu m'as mis dans la tête le refrain des Muses de Alain Chamfort !
"Et mes muses m'amusent, m'agitent, m'existent, m'abusent,
Wohoho
Oui mes muses, m'inspirent, m'aspirent, mes muses m'amusent.
Wohoho
Oh mes muses, me guident, me vident, mes muses abusent.
Wohoho
Oui mes muses abusent, me grisent, m'enlisent, m'aiguisent.
Et mes muses m'amusent, m'agitent, m'existent, m'abusent,
Wohoho
Oui mes muses, m'inspirent, m'aspirent, mes muses m'amusent.
Wohoho
Oh mes muses"
Bises de Lyon
Merci Soène, pour ces couplets sur les Muses d'Alain Chamfort dont certainement, il s'inspirait pour ses chansons magnifiques! Le temps ne me permettait pas trop de visiter tous les blogs et pourtant le tien était toujours bien inspiré!
RépondreSupprimerMerci de ton passage! Bises et très bonne journée
L'art de faire danser, chanter, vibrer puis s'en voler les mot!
RépondreSupprimerMerci Bizak et bravo encore pour ce très beau texte.
Merci aussi à toi Kenza! Ta visite est toujours un bonheur.
RépondreSupprimerUn petit coucou avant de venir lire ta prochaine production littéraire.
RépondreSupprimerMerci de tes passages
Belle journée
Merci à toi Moun pour ton coucou sympa qui est comme un rayon de soleil!
RépondreSupprimerUn autre petit coucou-bonsoir pour te remercier de tes visites régulières et pour tes commentaires toujours positifs.
RépondreSupprimerBelle soirée
Ravi, chère Moun de tes visites aussi et c'est du bonheur de te lire!
RépondreSupprimerBelle et agréable journée!
Nos hallucinations poétiques contribuent à enchanter le monde et faire rêver nos muses. N'est-ce-pas le principal, mon cher Bizak ?
RépondreSupprimerAmitiés.
Roger
Oui l'essentiel, est dans l'enchantement et le plaisir de continuer à rêver!
SupprimerMerci de ton passage Roger.
Cher Bizak...comme c'est silencieux un blog qui dort. Les muses sont assoupies au bord de l'étang, elles attendent qu'un prince passe dans le coin, mais apparemment c'est la grève à la SNC Elfe...
RépondreSupprimerBises de juin.
Parfois Chère Célestine j'ai le trac pour les mots. Ces mots qui sortent des lignes de mes pensées même de quelques iotas. Il est quasi impossible de trouver ceux qui restent fidèles pour dire tout simplement; Je sais que ce n'est pas une thèse à préparer...!
RépondreSupprimerEn parlant de Muse, je suis très imprégné par les pensées d'une grande écrivaine, Isabelle Eberhardt, qui était d'origine suisse qui avait vécu dans le Sahara algérien, mais malheureusement morte tragiquement à la fleur de l'âge et qui avait tellement de grandes pensées dont:" … Oh ! le doux assoupissement des sens et de la conscience, dans la monotonie de la vie aux pays du soleil ! Oh ! la douce sensation de se laisser-vivre, de ne plus penser, de ne plus agir, de ne plus s’astreindre à rien, de ne plus regretter, de ne plus désirer, sauf la durée indéfinie de ce qui est ! Oh ! la bienheureuse annihilation du moi, dans cette vie contemplative du désert !… Parfois cependant il est encore de ces heures troublées où l’esprit et la conscience, je ne sais pourquoi, se réveillent de leur longue somnolence et nous torturent.
Combien de fois n’ai-je pas senti mon cœur se serrer en songeant à ma vocation d’écrire et de penser, à mon ancien amour de l’étude et des livres, à mes curiosités intellectuelles de jadis… Heures de remords, d’angoisse et de deuil. Mais ces sen-timents n’ont presque jamais d’action sur la volonté qui reste inerte et n’agit point… Puis la paix et le silence ambiants nous reprennent et, de nouveau, recommence pour nous la vie contemplative, la plus douce, mais aussi la plus stérile de toutes. « Tu enfanteras dans la douleur, » fut-il dit à la première femme, et pareille obligation pesa sans doute sur les destins du premier Prométhée de la pensée, du premier Héraclès de l’art. Une voix secrète a dû lui dire : Quand ton esprit ne sera pas à la torture, quand ton cœur ne souffrira pas, quand ta conscience ne te fera pas subir d’interrogatoires sévères, tu ne créeras pas…
Inerte reste ma main et silencieuses mes lèvres. Pourtant je comprends bien la fatalité universelle ; c’est la brûlure délicieuse et torturante d’aimer qui fait chanter l’oiseau au printemps, et les immortels chefs-d’œuvre de la pensée sont issus de la souffrance humaine…"
Que dire Célestine de plus que ça, j'en suis tellement émerveillé, que je ne sais plus quoi dire!! mais je te lis quand même et c'est toujours un bonheur de le faire!!
Magnifique, évidemment...
RépondreSupprimerj'en déduis que tu ne souffres plus et que ton âme a atteint le nirvâna mental. Et j'en suis très heureuse pour toi.
Et merci d'avoir répondu à mon appel du 18 juin... ;-)
Que ne ferais-je pas à ma mère patrie!!!
SupprimerUn petit coucou en passant, pour être sûre que tout va bien, que le chemin devant toi est large et semé de roses, et ta vie pleine de miel.
RépondreSupprimerBises d'octobre, un soir d'orage ...
Oh! comme c'est gentil pour tes mots pleins de douceurs, Célestine!
RépondreSupprimerJe suis là, Célestine sans être là mais face à l'écran! parfois mes neurones, quand j'ai un surcroît de travail, sont effritées au point où les mots s'entremêlent. Quand je lis tes billets toujours aussi imaginatifs et qui ne laissent pas indifférents, je me promettais d'y placer quelques mots, mais voilà je reporte, je reporte indéfiniment comme gagné par...une overdose des mots et je me ratatine!!!
Il m'arrive aussi quand je suis dans mon élément, d'occuper ( trop!) ton espace, mais j'aime tellement te lire!! En attendant ces jours-ci la "procrastination" (quel mot bizarroïde!!) me guette!
Je t'embrasse princesse!
(voilà déjà que me laisse aller, mais ce sont toujours tes coups de boutoir qui m'aiguillonnent et me donnent ce plaisir de t'écrire)
Il me suffit de savoir que tu me lis, et que tout va bien pour toi. Je m'inquiète toujours de mes amis.
SupprimerMoi aussi je t'embrasse ♥
Merci Célestine, la bonté de ton cœur se lit dans la beauté de tes yeux!
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