Le ciel du mont Gouraya
Parle souvent
Dans la pluie
Des âmes sereines
Au nid des amours
Galopent les astres
Scintillants et lumineux
Frétillant de nuages
Je pavane
Je cueille des fleurs
Des cerisiers éclatés
Prémisse des gaietés
Je marche dans mon silence
Dans la plaine
Momifiée et endolorie
Demeure du poète
Le voilà guerrier
Par des mots
Ensevelis et surgis
Pour dire et jurer
Jamais l'ivraie
Ne peut jalonner
Le bleu du ciel
Et les doux azurs
J'entends du paradis
Fredonner la musique
Des innocents emballés
Les anges attendris
Ils disent: ici fleurissent
Les œillets du jardin
Cultivés jadis
A l'ombre des ruisseaux
Par la fenêtre j'aperçois
Ces astres bleus azur
Le sourire et le désir germés
Et disent en chœur enchanté
Il faut encore semer
Et ressemer à l'éternité
Pour que les iris et les bleuets
Rejoignent les œillets.
Le printemps est si beau
La lumière transcende
Les noirceurs assassines
Et découvre l'azur opalin
Pour faire bonne mesure avec le billet précédent, je veux bien être la première cette fois.
RépondreSupprimerTu as dit « je chanterai mes rêves éblouis d'un printemps inachevé.»
Et ces bleuets viennent à point nommé pour nous donner ce rêve de printemps, dans les coeurs et dans la vie. Le poète que tu es, sait combien il est difficile de veiller sur le monde sans prendre les armes. Mais les armes du poète sont des fleurs, et j'aime beaucoup ta révolution des bleuets.
bises admiratives
¸¸.•*¨*• ☆
Oh! Célestine tu sais bien que je ne te reprocherais jamais rien si ce n'est que tu as toujours su être attentive à tout. Les derniers mots de mon commentaire concernant le "printemps inachevé" ont été exprimés comme un cliquetis de fleurets cotonneux ou un vol à tire-d'aile de noctuelle enflammée sur la plus haute cime du plus beau rosier.
RépondreSupprimerBises mélodieuses.
...Une noctuelle enflammée domestiquée, bien sûr!!!
SupprimerUn cliquetis de fleurets cotonneux, comme c'est mignon...
SupprimerMerci princesse!
SupprimerBizak, c' est une merveille de poème, tendre et beau comme seules les épées de mots savent l' être, je suis sincèrement frappée de ton talent que je crois avoir vu naître et qui frôle à présent la perfection, bravo!
RépondreSupprimerComme c'est trop fortement dit et élogieux ma douce Isabelle! Lourd fardeau que cela à ma personne,mais venant de ta part, ils viennent du coeur. Si, un tant soit peu, j'améliore mes constructions,je le dois à vous mes Muses enchantées. Le plaisir vient aussi de votre partage, de votre sensibilité, de votre coeur. Je t'embrasse Chère Isabelle et merci de ta gentillesse.
RépondreSupprimerLe printemps est si beau
RépondreSupprimerLa lumière transcende
Les noirceurs assassines
Et découvre l'azur opalin
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Quel beau chant d'espérance!
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Oh! merci Marie pour tes mots posés l'un après l'autre sur mes poèmes d'antan. Comme si tu me les fais redécouvrir sous un œil nouveau et le tien est tout simplement magique. Bises ravies
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