Jacques Brel est décédé le 09 octobre 1978
Comment je m'en rappelle ? Eh bien ! comme ça! c'était lors de mon premier voyage à Alger que je découvrais pour la première fois en l'année 1971, encore jeunot j'étais.Mais c'était surtout le jour d'une grande crue, en 1978 que j'avais vécue au Sahara dans le désert de la hmadna (reg en français). J'étais alors un conscrit appelé sous les drapeaux, au point où j'avais imaginé, avec les trombes d'eau qui tombaient en ce jour triste, qu'on allait être submergé et ne pouvoir sauver notre carcasse qu'en nous débrouillant pour bricoler un radeau de la Méduse. "Ce jour-là, très tôt le matin, s'éteignait Jacques Brel sur son lit d'hôpital "
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon coeur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile
Paroles trouvées ici : http://www.parolesdeclip.fr/la-quete-jacques-brel.html
Ah, souvenirs de Capitaine : Brel, mort en 1978, était une de mes idoles et plus de deux décennie après en 2002, je déjeunais avec Madly Bamy, sa dernière compagnie...^^
RépondreSupprimerIl y avait aussi Mylène Demongeot mais ça c'est une autre histoire...! ♥
Ah! oui comment ne pas se rappeler Jacques Brel, ce grand monument de la chanson française dans la lignée de Brassens m^me si chacun avait son répertoire à part. Ils sont éternels, irremplaçables, en tout cas, je n'imagine pas encore, voir ces électrons libres comme on n'en a pas beaucoup vus.
SupprimerMadly Bamy oui, c'était sa compagne, j'ai écouté une de ses interview à la télé, en parlant de Brel , de sa vie, de ses derniers moments. Brel est universel, il appartient au monde entier.
Bien à toi capt'ain
L'inaccessible étoile...celle que je cherche depuis si longtemps...
RépondreSupprimerTrès belle chanson, Bizak. Pleine de frissons.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est par hasard Célestine en survolant un blog d'une écrivaine française (Sophie) que j'ai découvert récemment et qui vit aux USA. J'ai déjà commenté deux ou trois de ses billets qui sont d'une haute facture littéraire mais surtout qui dégage une chaleur chaleur pleine de poésie, tu vas aimer : http://magisophienne.com/blog/?p=482#_ftnref8
RépondreSupprimerLà, par hasard, en lisant son billet , "l’inaccessible étoile", j'ai remarqué une vidéo avec justement le titre "aimer de Brel" je l'ai écouté et je suis tombé sous le charme de cette magnifique chanson. J'ai voulu en savoir plus sur les paroles et c'est comme par hasard, la date d'aujourd'hui.
Blog magnifique avec des mots magnifiques et puis la chanson... quel bonheur aujourd'hui !
Bise à toi ma muse étoilée.
J' ai passé toute ma jeunesse à chanter "Le port d' Amsterdam" et " le plat pays" lors des veillées, ce soir je n' attendais pas cette petite madeleine!
RépondreSupprimerOh! Isabelle tu parles de la madeleine proustienne qui fait ressurgir des souvenirs de jeunesse chargés d'émotion.Heureux que ça te fasse plaisir Isabelle. Bise noctambulesque !
RépondreSupprimerUne des plus belles de Brel .... Comme bien des gens je fis partie de la bande 2B2F
RépondreSupprimer(Brel, Brassens, Ferrat, Ferré !)
Les 2 premiers je les ai vu en concert. Brel, son dernier, en mai 1967 à Roubaix... Impossible d'oublier... Je ne sais combien de minutes durèrent les applaudissement à la fin. Personne ne voulait partir... Lui ne revint pas saluer... comme à son habitude...
Oui un vrai quatuor qui nous a enchanté par leurs mots aux envolées lyriques, épiques mais souvent des mots tellement profonds et surtout justes.
SupprimerLa montagne, pour Ferrat, c'est le suprême! Ne me quitte pas pour Brel, divin! Les belles passantes,pour Brassens, le rêve! et "avec le temps" pour Ferré, mélancolique mais sublime.
c'est vrai, celle-ci est une de ses très belles chansons...
RépondreSupprimer(ah le cancer... Henning Mankell aussi, nos billets du jour ont ce point commun)
Et le mois d'octobre qu'ils ont choisi pour leur départ.
SupprimerBonne journée Adrienne
Bel hommage pour ce grand artiste qui nous glisse des étoiles dans nos vies à chaque chanson !
RépondreSupprimerOui, c'est une belle étoile qui a disparu à jamais, en nous laissant derrière elle comme une volute d'or ses plus belles chansons.
SupprimerMerci de ta visite Prudence Petitpas
Merci de rappeler Brel et les fulgurances rares.
RépondreSupprimerMerci pour vos mots et votre passage, Anonyme
SupprimerJe m'en souviens aussi! d'autant plus que c'était un bon ami d'un jeune frère de Maman, mon oncle disparu peu de temps avant.
RépondreSupprimerJ'ai fait une jolie promenade sur ce blog. Merci
Ravi Marie Madeleine que tu ais du plaisir à te promener sur mon blog. Le tien je ne le vois pas, Marie. Bonne journée
RépondreSupprimerBonsoir Bizak,
RépondreSupprimerPlus d'un mois s'est écoulé depuis mon dernier billet sur ton site et je me sens vraiment honteuse car j'avais pris l'habitude de venir plus souvent. Je n'ai pas eu le bonheur de lire une réponse de toi alors j'espère que tu vas bien et que simplement tu n'as plus le temps de revenir sur la toile et non pas plus l'envie...
Ah Monsieur Jacques BREL et son admirable quête je l'ai déjà chanté tant de fois, allongée dans mon lit en me prenant pour une Diva que mes voisins sont prêts sans doute à déposer plainte 😜 ! D'ailleurs force ma muse s'est réveillée et je vais me faire un p'tit pastiche!🤣
Tu m'as émue en racontant ton souvenir lié à la mort de cet immense interprète qui traverse le temps.
Mes Amitiés poétiques