Avis: Au Capt'ain Jack !
Il n'est pas dans mon imagination non fertile de concurrencer mon ami le Capt'ain, en racontant les aventures "du corso" comme au temps de la grande flibusterie de Barberousse, qui souquait ferme sur la mer méditerranée. En ce moment le Capt'ain est le seul à régner sur les hautes mers...seulement voilà avec sa permission, il me tient à coeur de raconter une aventure de piraterie fantasmagorique...presque sous forme de poésie prosaïque et délirienne...et c'est la fin qui est explosive!!
Voilà maintenant deux mois et après d'infinies bonnes brassées d'eaux houleuses que nous sommes moi et ma flibustière et son canard enchaîné, partis à la recherche d'un trois-mâts couleur mi-figue mi-raisin et dont on a appris qu'on l'avait aperçu du côté du triangle des bermudas.
Ce voilier portant pavillon des corsaires inconnus au bataillon submersible est à vrai dire commandé par un certain Capt'ain Tracasse. Lui et son équipage avaient pris la poudre d'escampette après nous avoir délestés, dépouillés de nos victuailles de poissons et de merguez séchés sur l'île des escargots aquatiques.
Ce matin, et c'était ma bonne étoile! ma moussaillonne brune au yeux tournesol, me l'avait prédit, on les trouverait!
A l'heure du réveil des cachalots endormis qui faisaient la planche sur l'eau, j'ai remarqué au loin comme une météorite échevelée posée à fleur d'eau. Cela m'a poussé à prendre ma longue vue. Ah! voilà où se trémoussaient les flibustiers! C'était non loin d'une île aux tortues où le bateau mouillait l'ancre . Ils doivent être dans un piteux état, les pauvres , depuis la course engagée.
Ils n'ont certainement pas posé le pied à terre depuis leur escapade, vu qu'aucun satellite piraté n'avait signalé un quelconque accostage auprès d'une quelconque terre même la plus exiguë.
Ils doivent avoir une avidité de nourriture blanche et fraîche et de dentifrice colgate. Ils sont probablement déjà en proie à une avitaminose. Je mis à la cape et me fraya un chemin entre le bateau et l'île. Après ce qu'ils nous ont fait, ils nous doivent bien un joli petit cadeau, en pensant à part moi-même à leurs flibust... !
A mesure qu'on s'approchait, on distinguait les dommages infligés par les tempêtes à la coquille et aux agrès.
En nous approchant d'encore plus près, mes yeux émeraude se plissèrent alors sous l'effet de la surprise.
Bon sang de génisse, des gonzesses ! m'écriai-je. par douzaine, par centaine.
Tu as raison, s’exclama ma moussaillonne tout autant excitée, que moi échauffé, une véritable marée humaine !
Regardez-les, je m’essoufflai, ahuri. Regardez-moi ces beautés, qui fourmillent sur le pont en avant du grand mât.
Comment sais-tu qu'elles sont belles ? demanda ma moussaillonne. Nous sommes trop loin pour le dire. C'est peut être un ramassis de vieilles biques mal-léchées et biscor-nues.
Non, Dieu ne peut faire preuve d'une si grande méchanceté avec nous, lui répondis-je en me marrant, tout excité.
Ce sont des anges ou des séraphines tombées du ciel. Je le sais !
On voyait le Capt'ain marcher, avec son équipe de matelots plus une bonne garde de moussaillonnes de tous les gabarits et de toutes les mensurations sur le gaillard arrière. Ils s'affairaient au travail pour réparer les quelques dégâts fait sur trois-mâts et astiquer la poupe.
Tes anges du paradis sont plus moches et laides que le pêché, s'exclama ma moussaillonne !
Voilà ce qui s'appelle courir après de folles chimères, madre de dios, retournons à notre île et qu'ils gardent leurs houris sorties d'un roman feuilleton ainsi que leurs chocolats moulus et moustachus.
Même les impulsions les plus lubriques ne peuvent que refroidir, avec ces biquettes affamées.
Presque à la cantonade, j'ai crié : A plus tard Capt'ain !
Toute ressemblance à ce rêve n'est que fortuite ! aux dernières nouvelles, il ne s'agissait peut être pas du trois-mâts ni même du capit'ain Tracasse. L'aventure reprendrait dans un autre rêve, si la mer n'est pas trop houleuse!!!
"Le grand mât", c'est un nom de code ?
RépondreSupprimerSacré Bizak, le sabre et le tricorne te vont bien, qui sait si à l'occasion de mes prochaines vacances je ne te passerais pas mon costume, il te va si bien !
Besos à la cantinière ♥
J'ai bien avisé la compagnie que ce n'était qu'un rêve, mais il est vrai que si je disposais d'un costume de corsaire qui m'irait comme celui d' Ève, je suis partant mais n'oublie pas le tricorne , tout est dans le crâne, hé!hé!
SupprimerBesos retenu pour la cantinière !
Ta belle moussaillonne t' a jeté de la poudre aux yeux, les femmes laides cela n' existe pas, il n' existe que des femmes momentanément éteintes qui n' ont pas encore été assez aimées! Il faut y retourner avec le capitaine pour les rallumer mais sans femme cette fois, on n' emmène pas son repas quand on va au restaurant...
RépondreSupprimerC'est vrai, peut être m'a t-elle mis de la poudre aux yeux , j'aurais du gardé ma longue vue collée à mes yeux. Oui je prendrais le capitaine quand il viendrait en vacance pour me prêter son costume, mais surement avec les cantinières en compagnie. On ne va vendre les poules aux œufs d'or, elles sont quand même très précieuses, ne serait-ce que pour faire les mama-poules dans la baignoire. Besos ma chère muse des mers.
SupprimerPour ma part, j'ai attendu que le bateau soit presque vide (ou endormi) pour rendre visite à Rackham le Rouge...Je narrerai bientôt la suite de cette aventure, commencée par lui, piquante comme un chocolat chaud à moustache.
RépondreSupprimerBizes cher flibustier.
¸¸.•*¨*• ☆
Ouh ! là là...je sens que ça va se dégivrait sous le pont de Romaguen. Que les moussaillonnes attachent leurs bouées se sauvetage confectionnées à base de peau de tortue et se tiennent prêtes au plongeon. Bon je ne connais pas la suite de l'histoire mais Célestoche doit apprivoiser le langage des sous-marins, parce que franchement, je ne vois par comment elle avait pu se retrouver dans l'antre du pirate. A moins comme le disait Isabella, le second en grade du Capt'ain, qu'elle m'avait vraiment mis de la poudre aux yeux. Je vais charger Don Quichotte de la marine de me tirer les choses au clair comme le fond des yeux.J'attends la suite...avant de me suicider ou laisser mon navire coulé..glou! glou!...Bisoss la Nymphe marine
SupprimerOuh la la ! Tu vas quand même pas saborder ton équipage, mon Bizak !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Si mes matelots commencent à aller voir ailleurs, mieux vaut fermer boutique, et baisser les voiles et rentrer chez soi et ( Eh ! j'ai une idée !) et transformer mon bateau pirate en musée, comme le malheureux bateau "FRANCE" réduit à une relique et comme le chantait Sardou:
Supprimer"Ne m'appelez plus jamais "France"
La France elle m'a laissé tomber
Ne m'appelez plus jamais "France"
C'est ma dernière volonté"
Non pas Isabella :
RépondreSupprimerMarinellaaa
Quand le soleil se lèvera
Je sais que tu partiras ...
ouf !
Elle ne pourra pas nous jeter à l'amer, on y est déjà !
Et les requins nous attendront ! de grâce Mrinellaaa si tu es dans les parages, ne nous laisse pas transformer en garde manger, pour les squales !
RépondreSupprimerMerci Rogers pour ta visite
T'as entendu, vieux loup de mer " on emmène pas son repas quand on va au restaurant " Allez ouste, au charbon !
RépondreSupprimerHa ! ha ! Les requins eux ne lésinent pas eux , ils ingurgitent l'homme et tout ce qui va avec, y compris son repas au restaurant ! Bonne fin de journée Roger
Supprimer" C'est un fameux trois-mâts, récit rigolo
RépondreSupprimer(L'effet vaut! Un bon mélo!)
Dix-huit sœurs, ça contre un solo
Tu sais gâter ton cher matelot "
Bonjour Bizak,
J'ai beaucoup ri en te découvrant dans cet exercice où tu excelles aussi tant ton talent et ton imagination sont grands !
Encore un partage bien apprécié au vu des commentaires que j'ai pu lire !
Gros bisous