Ce matin en me levant
Le jardin paraissait triste
La tulipe écarlate s'était éclipsée
La lune, la nuit, dans sa course effrénée
L'avait réveillée en sursaut
En l'effleurant, une ombre inconnue
La sollicita de lui prêter ses pétales
Pour une nuit de festivité, lui dit-elle.
La nuit achevée point d'ombre en vue
Affligée et inconsolable, la tulipe
Dans sa bonté de ne rien refuser
S'était vue dénuée de ses buscs
Elle qui se préparait pour le matin
Tremblante et palpitante
D'ouvrir le bal des lumières.
Mais le ciel jadis alangui de la tulipe
Dans un élan majestueux
Plein de tendresse et d'amitié
L'habilla de plumes d'ange
Et lui fit parader le soleil
Pour que triomphe le bal
De la plus aimante fleur du jardin
Heureusement que le ciel était là ! Un beau poème, ami Bizak.
RépondreSupprimerMerci Daniel pour tes jolis mots. Bonne soirée
SupprimerMagnifique poème qui me touche beaucoup avec un ciel comme je les aime. La tulipe est une de mes fleurs préférées. Merci bizak.
RépondreSupprimerBelle soirée.
Cela me ravit de savoir que la fleur que tu aimes est la tulipe. Je te l'offre gracieusement. Belle nuit
SupprimerTellement beau et tout en douceur, magnifique!!! Bise et bonne soirée dans la tendresse!
RépondreSupprimerQue tes mots Lina sont merveilleux , ils me vont droit au coeur. Bise et belle nuit à toi aussi
SupprimerSouvent la tulipe donne sans compter
RépondreSupprimersans compter sur la vilenie
de certaines fleurs empoisonnées
Qui ne cherchent qu'à lui nuire
Il en est souvent ainsi
dans un monde déparé
mais heureusement, il est une justice
serait-ce que la bonté
est toujours au final récompensée ?
On semble le croire
dans cette fable pleine d'espoir
que tu nous sers ce soir
avec ton brio habituel,
cher poète
¸¸.•*¨*• ☆
Un joli poème comme tu sais les faire et qui traduit parfaitement le sens profond du premier sur la tulipe dénudée. La lecture que tu en fais est magistrale et j’aime la chute de ton poème : "la bonté est toujours récompensée" ; Merci La céleste pour ces jolis mots.
SupprimerPauvre tulipe prêteuse, heureusement sauvée et retrouvant sa gloire encore plus parée au matin! Merci pour ce très joli poème!
RépondreSupprimerOh! excuse moi Edmée, je pensais t'avoir répondue, mais une fausse manoeuvre avait tout effacé.
SupprimerOui la tulipe prêteuse aimante, n’ayant pas su que parfois on paye cher son innocence et sa prodigalité. Merci de ton passage Edmée
Joyau secret de Perse pendant des siècles et des siècles, désormais dans ton jardin, bizak, la tulipe écarlate effleurée par une ombre indélicate, puis dévêtue, puis de nouveau habillée de plumes d'ange,.... grâce au ciel... est prête à présent "pour ouvrir le Bal des Lumières".... Merci pour ce merveilleux poème rempli de sensibilité, cette merveilleuse fable...qui dit beaucoup entre les mots, entre les lignes.
RépondreSupprimerDouce nuit étoilée.
Den
Je ne sais comment, la tulipe et non une autre fleur, subitement, m'a traversé l'esprit. J'ai juste touché au clavier de mon micro, et les mots avaient coulé d'eaux même. Parfois c'est fluide, les mots viennent d'eux-même, parfois, il faut tirer de toutes ses forces, comme qui dirait une charrue, et on n'est pas sûr de faire bouger une seule roue, même pas d'un iota.
SupprimerMerci Den pour ton beau commentaire, comme tu sais les faire avec poésie
Belle journée Den dans ta jolie et belle Provence.
Quel joli poème, Bizak, écrit tout en délicatesse comme tu sais si bien le faire. Le bal des lumières, comme c'est joliment dit, j'aime beaucoup. :-)
RépondreSupprimerMerci Bizak. Je t'embrasse.
Merci Françoise pour tes mots élogieux qui me vont droit au coeur. Oui la délicatesse est le caractère essentiel pour parler des fleurs.
Supprimerje t'embrasse françoise
J'adore. Très belle fable. Sur le destin d'une fleur pour parler d'autres destins plus humains.
RépondreSupprimerPour le destin d'une belle tulipe ou d'une belle princesse, les anges veillent souvent sur celles et ceux dont émanent un souffle profond de leur coeur. Peut être est-ce ainsi que nous rêvons la vie, un chevalier toujours disposé à sauver la vie princesse.
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RépondreSupprimerCe matin en me levant
RépondreSupprimerJ'espérais voir sur la toile
De Bizak la belle étoile
Qui glissearait sous le vent
D'une brune d'espérance
Mettant fin à son errance...