Aimons donc, aimons donc ! De l'heure fugitive, hâtons-nous, jouissons !Alphonse de Lamartine
Un bout de lèvre sur mes joues
Posé comme un pétale de rose
Ton haleine fruitée aux noisettes
A enveloppé mes sens troublés
Il pleuvait du feu ce jour-là
Nos silhouettes étaient happées
Par le tourbillon de l'impatience
L'univers tumultueux ne répondait plus
Le temps s'était décroché de son destin
Ah ! revoilà le poème volatil comme un papillon
RépondreSupprimerrevenu se poser sur l'encre de nos yeux
Pour notre plus grand bonheur !
Les roses pleuvent en étoiles de sucre
sur le chemin noyé de pleurs
noyé de fleurs
et un grand vent, comme un zéphyr
balaie le ciel en cadence
faisant renaître tant d'oiseaux pâles
que le soleil en rougit.
Mais rougir est mieux que rugir
quand les rayons se changent en lions
et dardent leurs griffes acérées
les roses planquent leurs épines
Attendant que le soir descende
et dévoile une lune rousse comme un louis d'or dans l'azur.
¸¸.•*¨*• ☆
Sublimes mots dans tes envolées spatiales où tu fais rencontrer les oiseaux pâles, caressant le soleil à en rougir sans rugir comme les lions. Magnifique chute quand le soir arrive que les roses planquent leurs épines et dévoile la belle lune rousse. Un très beau poème céleste qui flatte le mien par des contournements élogieux sur la vie des roses. Tel était ton poème et tel était mon enthousiasme à sa lecture
SupprimerMerci fée aux yeux azuréens.
Depuis le Petit Prince, la vie des roses n'a plus de secret pour moi...
SupprimerUne rose est fragile, et elle croit tenir le monde avec ses quatre épines.
mais les moutons mangent les fleurs. :-(
¸¸.•*¨*• ☆
Mieux vaut voir les moutons la manger, que de voir des mains l'arracher sans aucune attention. Mais il est vrai que la rose ne s'épanouit que quand elle est fière et altière sur sa tige. Le Petit Prince nous en apprend aussi sur la vie pas seulement sur la rose. Bisous étoilés
SupprimerQuelle belle poésie, Bizak ! Toute en douceur, en délicatesse. Bref, des mots qui te ressemblent. Merci à toi. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerMerci Françoise pour ta délicatesse avec les mots qui me ressemblent, c'est très gentil à toi. Je t'embrasse aussi Françoise et je te souhaite une belle soirée
Supprimer
RépondreSupprimerQuand le vent souffle
souffle sur ton être,
ta première lettre ,
pétale de rose
tu étales, tu oses
en choeur,
entrainant avec toi,
sur la pointe,
dans ton ballet virevoltant,
tes sœurs de sang.
Ton cœur à moitié nu,
tu les prends une à une par la main.
le spectacle touche presque à sa fin.
Qu'importe!
de bouquet de roses
en bouquet final,
il nous restera:
une averse de pétales,
sous nos yeux enflammés
le toucher du parfum
et quelques proses empourprées
sous ce tapis de braise et de cendre.
Quel beau poème EL Linda avec les pétales qui se dispersent sous le vent, atteignant le sol pour un former un joli tapis de braise.
SupprimerBonne soirée Bizak, et merci de ton passage par chez moi...
RépondreSupprimerIl est joli ton poème.
Ne dit-on pas du poète qu'il est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré...
La poésie... une question de souffle? non?
Visiter ton blog est un plaisir et une joie de lire tes jolis mots de poésie et souvent des sujets très intéressants que tu proposes. C'est très beau ce que tu dis: le poète inspire plus qu'il n'est inspiré. Merci EL Linda, passe une belle journée.
SupprimerQue ta photo est belle ainsi que ton poème, magnifique!!! Bise et bonne soirée tout en douceur!
RépondreSupprimerAh! que c'est gentil Lina pour tes jolis mots de louange ! Bise à toi et très belle journée.
SupprimerC'est un vrai bonheur de lire votre poème, si doux, si doux... comme un baiser d'un enfant sur la joue comme le velours d'un pétale de rose.
RépondreSupprimerBelle fin de journée, bizak et merci pour la photo.
Merci Denise de votre joli élan pour ce doux poème émaillé de pétales de roses; Cela me va droit au coeur. Merci encore et belle journée Denise
SupprimerNous sommes loin de nos échanges légers d'hier. Si tout le monde savait écrire comme toi, ce serait, certes monotone, mais nous vivrions dans un monde de d'amour, de bonté, de beauté et il y aurait certainement moins d'horreurs sur notre terre.
RépondreSupprimerJe vivre à l'unisson avec la personne à qui tu dédies ces vers (car m'est avis qu'un poète n'écrit pas que pour lui) mais partage aussi l'émotion que tu dois ressentir au moment où ta plume déflore la page blanche .
Bravo Bizak...J'en redemande .
Quels belles louanges tu me fais Chère Chinou, tes mots sont du nectar dans la bouche d’un ange. Oui ma chère amie, nos élans poétiques sont souvent une image de nos ressentis, que ce soit dans la joie, la tristesse ou la douleur. Les mots se contorsionnent dans nos cœurs avant de naître, pour exprimer parfois l’inexprimable. Car il n’est pas aisé de décrire un sentiment, une émotion vécus, si ce n’est en faisant appel à tout cet arsenal de beauté dont la nature regorge, le soleil, la lune, les fleurs, les senteurs, les papillons. Des mots parlant d’eux même. Merci Chinou pour ton enthousiasme spontané et ton plaisir partagé.
SupprimerBelle et agréable journée ma chère amie artiste peintre.
Cela commence dans la douceur du baiser
RépondreSupprimeret se poursuit dans la passion torride.
La vie quoi !
Magnifiée par ton talent poétique
On n'est jamais trop avide et pressé d'aimer....
Comme un cérémonial rythmé par les battements du coeur au fur et à mesure que la température augmente avant d'atteindre le nirvana. Merci pour tes mots cher ami
SupprimerDouceur et intensité de l'instant. Plus rien ne compte que ce moment.
RépondreSupprimerUn moment où même le temps s'est fait oublié. Merci de ton passage Daniel.
SupprimerBelle synthèse, folle et élégante, et la fougue prend son temps pour cueillir la rose. J'aime cette fraicheur brûlante.
RépondreSupprimerRavi Etienne le poète pour tes mots dont la poésie m'a toujours charmé. Je dirais aussi, d'une fraîche incandescente.
SupprimerBelle et tendre poésie Bizak qui te ressemble dans son élégance, qui trouble par tes mots si délicats, comme ces pétales de rose s'envolent haut et loin.....
RépondreSupprimer"le temps s'était décroché de son destin"..
... et nous aussi.
Merci Âmi ! bonne soirée.
Den
Le temps s'était décroché de son destin et nous aussi ! Très juste Den, quand on est happé par le délice et le ravissement , le temps est suspendu.
SupprimerTu m'as gâté avec tes jolis mots comme une belle pluie tombée par un beau matin de printemps. Merci Den pour tes commentaires si beaux.
Je te souhaite un beau dimanche
Bonjour Bizak,
RépondreSupprimerEn ce dimanche pluvieux où d'ennui je tourne en rond en attendant l'éclaircie, je viens combler mon temps avec ravissement en reprenant lecture de tes poèmes et des commentaires. Alors une évidence m'apparait "Dis-moi qui te lis et je pourrai voir qui tu es" et assurément de tous ces billets émanent l'aura d'une belle personne, un poète rare dont les écrits peuvent nous toucher dans ce que nous avons de meilleur.
A bientôt cher poète