L'âme se déploie, comme un lotus aux pétales innombrables.Djibran Khalil Djibran
J'ai pris la montagne envoûtée
Par un temps automnal cinglé
Dans mes mains pétries d'argile
J'ai vu le fleuve traverser
Des sillons colorés inconnus
Je me suis égaré quelque peu
Dans la bruyère, l'ajonc et le genêt
J'ai entendu dans le silence de la nuit
Des échos tambourinant sur ma porte
Et qui me murmuraient ces mots :
Il est temps que tu te lèves
Il est temps de vivre
Il est temps de rentrer
C'est le temps des poèmes
A tous mes amis(es) qui ont pensé à moi et qui par leurs mots, pendant ma pause, m'ont donné beaucoup de joie.
Un beau poème de retour ! Et vive la vie !
RépondreSupprimerMerci Daniel pour ton enthousiasme pétillant.
SupprimerC'est le temps des poèmes ? Eh bien, je suis très heureuse de retrouver les tiens, Bizak ! Tu nous as manqué, et tes mots également. :-)
RépondreSupprimerBon retour, bisous.
Très heureux Françoise de te lire. Merci de ton passage. Bisous
SupprimerLes gouttes d'eau de ma tempête
RépondreSupprimeront cinglé mes yeux de leur gifle froide
il m'a fallu à corps perdu
lutter contre les vents acides du désespoir
des mers de lave noire
et des déserts sans nom
pleurant chaque jour et chaque nuit
Et dans cette brume de tristesse
mes phares ce sont les mots
les tiens sont revenus
dans un tourbillon inattendu
Un peu perturbant mais aussi bienveillant
Et une clarté solaire s'est levée
comme une aube sur ma vie embroussaillée
¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour ce joli poème Céleste, qui me parle et qui m’émeut. Tes mots forts et pleins de sagesse m’interpellent et me font comprendre ta douleur et toutes les épreuves que tu traverses ; Je voudrais par mon retour te dire que tes mots me manquaient et que j’aimerais te dessiner de nouvelles étoiles qui te souriront et t’étancheront ta soif de paix, de douceur et de belle quiétude. Oui la Céleste une clarté s’est levée comme une aube et je voudrais être celui qui te cueillerait un faisceau de son halo pour te l’offrir de bon cœur.
SupprimerJe t'embrasse la douce Céleste
jaime...
RépondreSupprimerMerci Nadia
SupprimerMerci beau poète.... tes mots nous manquaient...
RépondreSupprimerHeureuse de retrouver ta bienveillance pour chacun(e) d'entre nous.
Je t'embrasse en ce retour sensible et lumineux.
Den
Que du bonheur de reprendre mon bâton de pèlerin pour grappiller les mots qui me tombent du ciel. Merci Den de ton passage. Bisous d'enchantement
SupprimerJe suis très heureuse de retrouver le temps des poèmes et j'ai lu avec bonheur tes mots déposés, c'est un enchantement.
RépondreSupprimerJe te souhaite un doux après-midi cher bizak bien amicalement. Bisous ♥
Merci Denise pour tes mots aimables; Cela m'enchante de savoir que tu aimes ma littérature. Ton blog est aussi agréable, parsemé presque de toujours printemps.Bisous et belle soirée Denise
SupprimerUne belle composition qu il faut lire à voix haute pour s en imprégner.
RépondreSupprimerDans la vieille tradition, la poésie était chantée et déclamée par des troubadours qui allaient de village en village porter la parole, comme d'ailleurs avec des aèdes, en Grèce. Il y'a plus de ressenti en le déclamant et plus vivant, il nous imprègne mieux assurément.
SupprimerMerci Dédé
Ma lecture dépasse tes mots parce que je sais ce qu'il y a derriere, ce que tu vivais pendant ta pause. Te voici de retour et je l'attendais comme j'attends tous les matins le lever du jour prometteur de tant de beauté, de bonheur, d'amitié et de partge..E ultreïa ,E susseïa
RépondreSupprimerEn cherchant sur google cette expression que j'entends pour la première fois, "E ultreïa ,E susseïa"(« Plus loin, allons! Plus haut, allons!) je découvre que cette interjection se trouve dans les strophes d’un chant du Codex Calestinus. J'ai cru lire Célestinus.
SupprimerMerci Chinou pour cette expression et merci du plaisir de ton partage, et de ton amitié.
Bisous
En relisant ton poème ce matin je repensais à la belle phrase de Paul Valéry, le poète sétois:
Supprimer« Le vent se lève, il faut tenter de vivre
L'air immense ouvre et referme mon livre»
Ce matin, le vent souffle fort chez moi, c'est peut-être pour ça...
Bisous très célestes
¸¸.•*¨*• ☆
PS :Tu as cru lire Célestinus ? C'est trop d'honneur, mon prince ! ;-)
C'est très complimenteur,la Muse céleste si mon poème pouvait te faire penser à ce majestueux poète, Paul Valery. Je suis très heureux que ton coeur palpite pour les sublimes mots, comme ces jolis vers de valéry qui nous enveloppent et nous embaument de leurs arômes subtils( l'arôme des mots).
SupprimerBisous ravis
Quelle jolie façon d'étirer membres et mots pour savourer le temps des poèmes... le temps de l'automne, somptueux et précurseur du vrai froid, du vrai silence...
RépondreSupprimerBon retour!
La saison d'automne qui inspire les poètes avec ses temps gris, l'inspiration détonne pour un brin de lumière. Merci Edmée
SupprimerC'est beau, le temps des poèmes!
RépondreSupprimerMerci Anne pour ton passage.
Supprimerah tu reviens chargé de beauté comme je suis heureuse de tes mots choisis
RépondreSupprimerOui il est temps des retrouvailles après une pause d’oxygénation.
SupprimerMerci Sylvie !
J'aime les silences de la nuit...
RépondreSupprimerta poésie commençait à me manquer...
Ravi de te lire El Linda, ta poésie manque aussi, il va falloir rompre les silences parfois pour laisser les mots flotter dans le ciel. Belle soirée
Supprimermerveilleuse photo et mots
RépondreSupprimerbonne soirée
Ravi eki eder, que tu aimes. Très belle nuit
SupprimerBonjour Bizak,
RépondreSupprimerT'en souviens ce jour où dans le brouillard tu as vu la lumière pour éclairer le chemin de vers ? Aujourd'hui comme hier elle reparaîtra et tu témoigneras avec autant de grâce que "c'est le temps des poèmes"...
Mes hommages ensoleillés