Prenant une pause, loin de la ville, je vous laisse ces quelques mots sur les poètes :
"Anna demanda à Benwick s'il faisait de la poésie, sa lecture habituelle ; elle espérait que non, car le sort des poètes est d'être malheureux, et il n'est pas donné à ceux qui éprouvent des sentiments vifs d'en goûter les jouissances dans la vie réelle."
( Extrait de persuation de Jane Austen)
"Est beau tout ce qui s'éloigne de nous, après nous avoir frôlés. Est beau le déséquilibre profond que cause en nous ce léger heurt d'une aile blanche. La beauté est l'ensemble de ces choses qui nous traversent et nous ignorent, aggravant soudain la légèreté de vivre"
Christian Bobin
Pour moi la beauté est dans le renoncement...
RépondreSupprimerL'abnégation élève l'être...
Bonne pause à l'or des arbres.
c'est bien ces phrases pour méditer pendant ton absence; savoure bien les gouttes de vie, bises
RépondreSupprimerLe poète est d'une sensibilité extrême, un rien l'enflamme, un rien l'illumine, mais également un rien l'inquiète, un rien l'afflige. Il n'est pas toujours facile d'être un poète.
RépondreSupprimerBelle pause à toi, Bizak. Je t'embrasse.
Je souhaite que ta pause soit aussi douce que la poésie. Tu nous la conteras j'espère avec cette sensibilité qui te caractérise. Moi-même dans une période "d'entre parenthèse" je t'adresse quelques bulles d'amitié. Lève les yeux vers le ciel ; elles ont traversé les turbulences de mon ciel pour te parvenir. Les vois tu arriver dans ton azur ?
RépondreSupprimerCe sont de bien jolis mots à relire encore pendant ton absence, bizak. J'apprécie beaucoup les mots de Christian Bobin, merci. De tout coeur, je te souhaite une merveilleuse pause en profitant de chaque instant. Mes amitiés et bise.
RépondreSupprimerSensibilité et délicatesse raffinée caractérisent l'âme vagabonde du poète-jardinier, qui au coeur de son génie voit vrai.
RépondreSupprimerIl cultive le beau, avec ses yeux nimbés de lumière, et de brumes argentées.
Emouvant et séduisant le poète !
"Le poète se consacre et se consume donc à définir et à construire un langage dans le langage" - Valéry (Variété II, 1929,pp 151-152)
A l'essence lyrique, son âme et sa rêverie sont ardentes. Son image romantique... peut-être barbu, chevelu, au front haut et large.....
Il sait et dit la valeur des silences. Il parle aux arbres, aux fleurs, au ciel aux nuages.
"Nous avons perdu la clef de cette vie intégrale avec le tout. Le poète en est le mage. Pour nous, il ouvre de temps à autre la porte mystérieuse. Il nous entraîne vers un nuage visionnaire de l'imagination qui nous livre le monde dans sa réalité profonde et chaque être dans sa liaison à l'unité du tout".
Mounier, traité caract. 1946 p 389
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Quelques mots éparpillés sur la toile, ou grappillés ça et là... sans oublier de te souhaiter cher bizak une pause aussi douce que possible, loin des bruits de la ville... que ton regard continuer de semer, et cultiver de belles choses avec lesquelles tu nous nourris. Avec mes amitiés.
Den
PS : merci de nous laisser à lire, et méditer sur les mots de Jane Austen et Christian Bobin, sur les poètes...
...que ton regard continue de semer.... mes excuses...
SupprimerDen
Profite bien de cette pause loin de la ville. C'est l'occasion de se ressourcer et de méditer
RépondreSupprimerMerci pour ces petits cadeaux pour nous laisser patienter doucement... Et bonne pause!
RépondreSupprimerTu nous laisses en bonne, en belle compagnie, pendant que tu te ressources loin de la ville. Belle pause à toi.
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Une de mes citations préférées (celle de Bobin).
RépondreSupprimerJe la trouve magnifique.
Re-pause toi bien, Bizak et à bientôt !
Remerciements
RépondreSupprimerA vous toutes et tous mes amis(es)( Kakuschiken,Sylvie, Françoise, Chinou, Denise,Den , Daniel, Edmée, El Linda, la licorne…) qui m’avaient marqué votre gentillesse, en passant poser quelques uns de vos aimables mots pendant mon absence, je vous remercie. Je vous offre cette petite préface du grand poète Saint-John Perse, aux poésies d’un autre grand poète, Léon-Paul fargues :
« Les mots, les vers, si libres ou tendus qu’ils soient, si héroïques qu’ils paraissent, ne font que reproduire, en poésie, l’inépuisable vocation de l’homme à outrepasser vainement ses propres limites, à se brûler les ailes en s’élançant vers l’absolu pour retomber toujours. Mais ce qui fait le prix d’une telle impatience est justement la répétition de son envolée, son absence de résignation, cette façon qu’a l’homme de se sentir exister plus vivement dans la déchirure, et de regarder la vie avec un regard infini faute de considérer l’infini avec le regard même de la vie »…
« Le temps n'est pas une courbe lisse mais une série de cahots, de bonds et de pauses. » Niall Williams, écrivain irlandais
PS: Il me reste encore quelques jours à passer dans ma chère montagne. Au revoir
Je viens un peu tard te souhaiter une bonne pause auprès de tes racines terrestres et cosmiques.
RépondreSupprimerPour ma part, j'ai traversé (et je traverse encore) une tempête qui m'a tenue un peu éloignée des blogs, et puis je suis partie, comme tu le sais peut-être, sans doute, me ressourcer dans la montagne.
J'espère que tu reviendras vite nous enchanter de tes mots de poète, le monde a tant besoin de rêver...
J'espère que nous pourrons fêter nos apaisements respectifs et oublier un peu les épreuves.
Je t'embrasse en mille étincelles de pluie d'orage ce soir, qui m'empêchent de dormir ^^
(mon département est en alerte rouge)
¸¸.•*¨*• ☆
Oh! tu ne viens pas tard, la Céleste, j'ai bien reçu ton email les premiers jours de mon escapade. J'aurai bien souhaité être plus présent, mais la connexion laisse à désirer dans les villages perdus; mais cela ne m'empêchait pas de lire vos billets, à toi et les autres ainsi que les commentaires. On peut dire que vous ne chômiez pas. Je tâcherais, j'espère revenir bientôt semer quelques grains de mots ici ou là, au gré du vent d'automne. Merci et je t'embrasse aussi, la Céleste
SupprimerCéleste, Bizak, foi de Chinou tourmentée.....nous allons les fêter nos apaisements respectifs. La vie est une aventure qui pour l'instant est assez déroutante. Vous allez m'écrire l'espoir car vous en connaissez les mots, vous savez l'écrire et le transmettre, je vais tenter de le dessiner et d'y mettre de la couleur.Je m'en vais de ce pas décrocher la lune pour donner un croissant à chacun de vous deux en attendant que les étoiles déversent une pluie d'or sur vous et tous ceux qui nous sont chers.
SupprimerAh ! Chinou, comme j’aime tes envolées joyeuses, je t’imagine déjà décrocher la lune, sur un parterre de nuages. Ton amitié débordante me touche beaucoup et la Céleste ne va pas lésiner pour prendre le brin de lune qui lui revient. Dis Chinou : dessine-moi la lune quand elle s’amuse à se faufiler dans les nuages, faisant seulement apparaître ses deux plus jolis croissants et tu y mets les couleurs les plus chatoyantes pendant que les étoiles brillent aux éclats. Merci Chinou pour ton impétuosité et ton enthousiasme pétulants. Bises radieuses
Supprimerj'espère que tu te reposes bien bien, là où tu es posé
RépondreSupprimerOui assurément chère sylvie, je me dose d'oxygène.
Supprimerah je suis heureuse de te lire! prends soin de toi
RépondreSupprimerMerci sylvie pour ces mots doux.
SupprimerBonjour bizak, je suis bien heureuse de te lire en souhaitant que tu te fasses le plus grand bien. Merci pour tes gentils mots. Bon week-end et mes bises.
RépondreSupprimerMerci pour tes mots si touchants Denise, cela me fait grand plaisir aussi de te lire, et de visiter ton blog scintillant et florissant. Que du beau! Bise à toi et bon week end.
SupprimerEst beau tout ce qui est incertain, car la certitude ternit... Et oui, tout ce qui nous a frôlés et s'en va est beau...
RépondreSupprimerMais reviens nous :)
Rien d'incertain que les certitudes, je préfère la certitude de l'incertain, je me vois fourvoyer pour trouver ma voie et souvent elle est pleine de surprise. Ah! l'inconnu, ce qu'il me fascine, Edmée! Merci et bon week end.
SupprimerJuste un petit passage pour te faire un petit coucou, Bizak.
RépondreSupprimerLes mots que tu déposes sur nos blogs sont toujours aussi poétiques, et attendus. A bientôt. Je t'embrasse.
Merci Françoise pour ton coucou, c'est toujours agréable de visiter tes blogs pleins d'espoir, d'amour et d'amitié. Je t'embrasse
SupprimerBonjour cher Bizak,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet extrait et cette citation qui sont tous 2 d'une profondeur qu'il me plairait de débattre ! J'aime la beauté dans son imperfection d'ailleurs pour moi c'est le propre de l'homme ! Mais je trouverais mille exemples pour aussi démontrer le contraire, faire rentrer les choses dans les cases ou parler de tout au pluriel, c'est la meilleure façon de ne parler de rien !
A bientôt mon ami poète