A l'aube d'un matin juvénile
Un oiseau aux ailes étendues
Se met à fleurir ses étoiles
Dans un jardin bondé d'efflorescences
Les gerbes se dodelinant de fierté
Attendant la lumière céleste
Le soleil comme poussé dans l'azur
Grimpe les hauts cieux bleus
Il culmine dans son embrasement
N'ayant d'yeux que pour ce jardin
Où s'égaient les chants des oiseaux
Sous la fenêtre de deux tourtereaux
Je suis heureuse de découvrir, dans le même battement d'ailes, ton manque d'inspiration et le retour de ta muse. Ainsi je n'ai pas eu le temps de déplorer ton départ que déjà tu nous reviens avec un de tes très beaux poèmes.
RépondreSupprimerEcrire c'est fragile comme un matin du monde: on croit que tout est possible
Et puis soudain, un nuage se cale contre la lune comme une tête sombre sur un oreiller de soie.
Et alors ce monde si beau et si bleu s'écroule en un instant tel un château de sable sur des cartes.
Heureusement le vent de la concorde souffle sur les incertitudes et les chasse dans le fond d'un étang maléfique.
Et la lune brille à nouveau, plus lucide et plus belle que jamais.
¸¸.•*¨*• ☆
C’est terrible ! cela m’était arrivé tard dans la nuit du 01 décembre, un nuage blême était passé sous mes yeux éblouis. Peut-être était-ce dû à l’influence des planètes qui n’avaient pas su m’inspirer pour élever mes notes de ma sonate et tel un magma interstellaire, je n’avais pas su comprendre leur lecture, et j’ai fondu comme un poème très triste. Mais comme tu le dis si bien dans ton commentaire, la lune brille à nouveau.
SupprimerMerci Céleste, tes mots sont une aubade d’un matin printanier.
Bise réjouie
J'ai posé quelques cailloux blancs de petit Poucet ça et là pour t'envoyer les frimas de décembre et le soleil tout empaqueté de brume.
SupprimerIls ont traversé la mer pour venir te raconter l'hiver pâle.
j'espère que tu vas bien.
Bises fraîche.
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, je vais bien Céleste et je te remercie pour tes mots rafraichissants et délicieux, comme tu sais toujours les illuminer et qui me font chauds au cœur. Merci et bises radieuses
SupprimerC'est l'aube que je préfère, l'aube des jours, l'aube des sentiments. Sans doute parce que c'est la passion qui dirige, qui anime, qui donne le tempo.
RépondreSupprimerQuoi de plus merveilleux que se sentir tourtereaux adolescents quel que soit notre âge... que du bonheur !
Ta muse ne t'a pas abandonné trop longtemps chanceux que tu es.
Je te souhaite encore beaucoup d'encre dans ton encrier bizak.
Mes bises
Oui, heureusement j'ai repris le déploiement de mes ailes, grâce à vous tous et toutes, avec vos mots si apaisants et qu'il fallait laisser le temps au temps; la muse revenue, la lune si belle, l'aube étincelante, les mots ont retrouvé leur chemin de lumière.Merci Michelle. Bises
SupprimerOh! Que je suis heureuse de te lire aujourd'hui. Ce bel oiseau, après quelques battements d'ailes dans le ciel a eu raison de faire un joli retour.
RépondreSupprimerMerci bizak pour ce très beau poème qui m'enchante.
Mes amitiés et bisous
Oui Denise, le ciel est lumineux ce matin. La grisaille d'hier a été vite balayée par la muse enchantée qui parfois, paraît si loin que les forces malines l'emportent sur la voix des anges. Je te remercie pour ta présence Denise. Bise à toi
SupprimerLe soleil du matin, c'est la naissance de la vie !
RépondreSupprimerTel un sourire, l'aube apparaît dans toute sa splendeur au réveil du matin et le soleil l'accueille dans son miroitement.
SupprimerIl a donc suffit de rencontrer des anges sur ta route solitaire pour ranimer tes ailes fatiguées de voler. Ton souffle n'est pas prêt de périr et ta muse trouvera toujours à te nourrir car en peu de temps, après un sommeil très léger tu nous parles déjà du retour du printemps. Se lever chaque matin est une renaissance quelque soit la saison. Amitiés.
RépondreSupprimerJe ne sais jamais comment ça vient ni combien dure ce manque d'inspiration.A vrai dire ce sont comme des flashs inattendus qui surviennent au moment où on ne les attends pas, l'écriture devient fluide et on est même surpris de ce qu'on a écrit. Quelque fois, j'ai l'impression que je n'ai jamais écrit. Pendant une bonne heure, rien ne sort et les cinq minutes d'après, c'est le fleuve. Merci Lauriza pour ton commentaire assez éloquent quand même. Amitiés
SupprimerD'où nous vient l'inspiration, je ne sais pas et ce que tu dis c'est le même processus pour moi. J'ai commencé à écrire assez tardivement et c'est presque toujours par à coup, sans jamais avoir rien préparé. J'écris plutôt de nombreuses rivières et qui sait, un jour écrirai-je un fleuve .... amitiés.
SupprimerOui, comme quoi l'inspiration n'est pas une machine qu'on peut facilement faire démarrer. Amitiés Lauriza
SupprimerParfois la main qui donne sOleil, souffle, souffre, gémit, glisse final'aimant sur la page redevenue vierge... elle ne trouve plus ses rimes en bouquets qui s'envolent sur les routes du ciel si belles encoeur'... sur les ailes de l'Eole l'étincelant !
RépondreSupprimerL'encre a frôlé l'écritoire.... elle ignore ses mots décrochés, blêmes, entortillés, ses couleurs, son mât-teint, l'allume-hier, ... elle s'éva-peur essaimée au loin-thym...
Et la muse et l'oiseau, heureux-aimant ont soulevé la main, repoussant le gris du ciel ennuagé,inondant la page éblouie de lumière, de mots encrés, de beaux sentiments, d'images rutilantes de beautés !
Te revoilà, Âmi poète pour notre plus grand bonheur. Et pour tout cela : MERCI bizak.
Bisou.
Den
Superbe ton commentaire Den, tu as bien décrit avec des mots très justes, l'élan lyrique qui n'est pas toujours au rendez-vous. J'aime bien: le triumvirat: soleil, souffle, souffre. La lumière, l'élan, la douleur qui accompagnent les mots. "La muse et l'oiseau, heureux-aimant ont soulevé la main et repoussé le gris du ciel": époustouflant cette rhétorique, elle décrit cette harmonie ou cette dualité pour arracher les mots rutilants et pleins de beauté. Merci Den pour tes commentaires idoines et pleins de superbe. Bise à toi et bon weekend
SupprimerPour une petite pause… ce fut une petite pause ! :-)
RépondreSupprimerJoli poème.... On a tous besoin d'aubes d'espérance !
L'aube est toujours une naissance nouvelle comme le dit Daniel. Et dans la naissance,comme l'aube, l'espérance est au bout du chemin.
SupprimerJ'aime cette aube juvénile
RépondreSupprimerOù le soleil poursuit sa course
Accompagné de blancs nuages
Maître des jardins de roses
Dans les roucoulements d'aises
Des tourterelles enamourées
Perchées au faîte des grands cèdres
Merci pour ce texte très agréable Bizak
Merci au tien qui me ravit beaucoup plus. Ta poésie que je découvre est pleine d'enchantement. "Maître des jardins de rose, dans les roucoulements d'aises": Magnifique! Merci de tout coeur Marine pour ces beaux vers.
SupprimerBelle soirée Marine
très poétique et j'aime ces couleurs spirituelles!
RépondreSupprimerbon wk
Ravi que ça te plaise Danielle. Belle soirée
SupprimerTout comme toi, Bizak, il y a des jours où je me dis que je n'ai plus rien à dire, à écrire. Et c'est le lendemain, ou quelques jours après, que l'inspiration revient, comme par enchantement. Je suis heureuse que ta muse soit revenue, et que tu sois si vite de retour, cher poète. Tes mots sont un ravissement pour l'âme. Merci. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerMerci françoise, tes mots sont toujours un délice de les lire. Je te souhaite un bon week end avec des bises inspirées.
SupprimerBref, ta muse ne s'était pas absentée si longtemps, je l'avais bien dit :)
RépondreSupprimerOui je reconnais là ton flair assez fin. Ta baguette magique n'est pas encore émoussé. Belle journée Isabelle
SupprimerTellement beau, photo et texte superbe! Comme je suis une lève très tôt, j'adore regarder le levé du jour, un magnifique moment remplie de douceur!!! Bise, bonne journée tout en douceur!
RépondreSupprimerMerci Lina pour ton admiration. Oui pour une lève-tôt,tu dois être comblée par ces moments magnifiques et sublimes. Bise Lina et belle journée
Supprimer....je dodeline du bonheur de te lire.....Je me doutais bien qu'un poète comme toi ne peux pas oublier de nourrir ses lectrices et encore moins ne rien publier de stellaire pour sa muse. Si la vie n'était faite de hauts et de bas, elle serait bien trop monotone; si muses et pygmalions ne se mettaient au repos de temps à autres, notre propre énergie s'étiolerait également. Merci aussi pour tout le réconfort que tu as déposé chez moi. A très bientôt
RépondreSupprimerChinou
C’est joli Muse et Pygmalion, cela rappelle l’idéal et le mythe qu’on a de notre muse à la rendre éveillée unique et sublime et qui nous donne l’inspiration en retour. Il arrive qu’à force de tirer sur la corde, sans compter parfois le remous des vagues, on finit blackboulé. Chacun de nous a sa muse qu’il sublime, mais il est dit que de temps à autre, il faut se débrider et cesser de taquiner sa Muse.
SupprimerQuelques vers d’une poétesse,Martine Pouvier Vivien,écrits sur les muses et Pygmalion :
Ils ont bravé aussi le tumulte des vagues,
Quand le ciel était bas et les éclairs violents.
Ils ont échoué parfois sur l’écueil d’un mot franc,
Sur celui d’un non-dit ou d’un vers qui dit-vague.
Mais le feu de leurs yeux, toujours, était le même,
Merci Chinou pour ton joli commentaire.
cela ferrait un beau marque page
RépondreSupprimerbon dimanche
Merci pour ton petit coucou Danielle.
SupprimerCher Bizak. Je suis étonnée mais en même temps très contente de ton retour!
RépondreSupprimerLa muse disparaît parfois mais être à l'écoute de son coeur nous permet de la retrouver plus rapidement que ce que l'on pensait. Et c'est pour mon plus grand plaisir que je lis ton poème ce lundi matin qui me parle de jours heureux et d'émerveillement.
Tu vois, tu étais attendu par tous tes lecteurs et tout le monde semble ravi que tu sois toujours parmi nous. Moi y compris.
A bientôt.
Quel bonheur, oui Dédé de trouver tous les jolis mots que ce soit dans la grisaille ou la magnificence. Merci pour tes mots sur mon petit poème et qui me comblent de tant de générosité. Belle nuit.
SupprimerTrès jolie balade chez toi, poèmes, photos, tout est beau !
RépondreSupprimerMerci bizak
Merci noelle, très heureux de ton passage.
SupprimerBinjour Bizak,
RépondreSupprimerQuelle belle illustration de mise condition pour un poème si touchant que j'ai lu attentivement tous les commentaires pour voir si j'étais seule sous le coup d'un tel émerveillement. J'ai été bien rassurée !
J'espère à bientôt, Poète