De ma montagne où je suis venu pour quelques moments de villégiature et de récupération d'un travail qui m'avait épuisé, je vous envoie ces quelques mots recueillis sous la fenêtre de ma maison paternelle. L'internet, ici illusoire, un relais qui date de Robinson Crusoé. Mais parfois, quand tout le monde est dans les bois, ou sous la couette, mon clavier vibre sans raison apparente, la voie est libre, à condition que le vent tripatouille ailleurs :
Sur ma terre mère accueillante
J'ai déposé ma cuirasse tissée
De fils blancs de ma mémoire
Les oiseaux se fendent la pêche
Me voyant regagner le bercail
Vanné et moulu
Le pampre sur la fenêtre
De la maison paternelle
Ses feuilles et ses vrilles
Comme des ombres légères
Dandinent joyeuses dans l'air
Un souffle souverain me pénètre
Agréable dans mes veines sciées
Je reprends mon flux rompu
Et qu'un jour couleur d'orange
Je m'assoie sur le sol pavé
De lumières et d'ombres chaudes
Un havre de paix
RépondreSupprimerDans la vie de tourmentes
Un jardin caché.
Très joli haïku, Kaku ! il n'a rien à envier à Kikaku.^^
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas Kikaku...merci de cette découverte ^^
SupprimerJe ne suis pas de la dimension de Takarai sama...
SupprimerJe ne suis qu'un rônin.
C'est ton poème et ta photo qui m'a inspiré sur l'instant...
Bonne soirée
@Celeste: ils sont nombreux les poètes japonais en haïku. Merci à toi
Supprimer@kaku Shiken: Tu es bien modeste, mais c'est tout à ton honneur. Belle soirée
C'est émouvant de regarder cette photo.
RépondreSupprimerIl est vrai que nous sommes toujours plus ému par une photo personnelle que par une image prise sur le net.
J'aime la façon dont tu racontes ton retour aux sources paternelles.
En ces moments difficiles où mon père me manque tant, ton texte me donne l'espoir qu'un jour, je franchirai la porte de sa maison sans avoir des larmes qui me viennent aux yeux, mais plutôt que j'entendrai les oiseaux se fendre la pêche dans le pampre de la vigne.
Bisous émus
¸¸.•*¨*• ☆
Pour dire vrai, c'est une photo tiré du net, mais elle n'est pas loin de celle de mon bled, mais en pierre et le pampre tout étalé comme un boa fleuri et vrillé.
SupprimerOui tu as raison, quelque part retourner à la maison paternelle, cela nous aide fortement, et pour moi, sachant qu'il a été enterré dans ce petit coin de terre comme il le souhaitait d'ailleurs, il aurait aimé certainement quand lui rende visite. Oui tu as aussi raison, les oiseaux ne ramènent que la joie et se fendent la pêche. Hi!hi! cela ne t'a pas échappée, la Céleste. Bisous chère amie.
« Il a été enterré », il s’agissait bien sûr de mon papa. Tu avais assurément compris, chère Céleste.
SupprimerBien sûr j'avais compris... ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Coucou Bizak. Un texte où il est question de la terre maternelle et de la maison paternelle. Ce sont des symboles forts pour moi et j'aime lire ces mots et regarder cette photo d'un fils qui retourne sur les traces de l'ancien. Les oiseaux sont heureux et la maison riante, il y a du bonheur dans l'air. Merci
RépondreSupprimerOui Dédé, je te rejoins pour ce que tu dis, cela nous fait du bien de retourner revoir ces lieux qui nous vu grandir, même si ce n'était pas vraiment notre lieu de résidence, mais les parents tenaient à leur terre qu'ils nous avaient fait aimé. Oui ce sont des symboles forts et émouvants. Bonne nuit Dédé
SupprimerOh, tellement beau, j'adore!!! Bisou, bonne soirée toute douce!
RépondreSupprimerLa nature nous remplit toujours de joie et je te comprends,Lina, toi qui parle souvent dans tes billets, de la nature et de sa beauté. Bisous.
Supprimerretour vers les racines et dans un lieu serein qui permet de se ressourcer.
RépondreSupprimerSuperbe billet.
merci pour ton gentil commentaire.
Bonne soirée
J'aime, quand la grisaille me prend, faire une tournée dans ces montagnes où l'on se ressource et on se refait vraiment une belle santé. Merci Danielle
SupprimerBonjour bizak
RépondreSupprimerIl est des endroits où l'on sait reprendre des forces, le sourire et l'espoir.
Jolis mots nostalgiques mais pas que...
Je te souhaite une belle journée
Bises
Ma montagne ! que la montagne est belle, chantait Ferrat. Elle m’a toujours apaisé, pris dans ses bras, donné le sourire. J’en ai même tiré un billet un jour dans les « plumes d’Asphodèle », une sorte d’atelier d’écriture :
Supprimerhttp://bi-zakarium.blogspot.com/2013/12/la-bas-mon-village.html
Ravi Michelle pour tes mots. Bises
Ca sent le bien-être, bien au chaud, bien au sauf, au pied du pampre et du père, tissé dans l'enfance et l'assouplissement du corps qui enserrait l'esprit...
RépondreSupprimerBon retour à la paix de vivre!
Quel lieu idéal pour s’évader et prendre les chemins d’enfance qui nous avaient fait tant rêvés. En m’y retrouvant, je plonge profondément dans mon mes souvenirs ; Les parfums, les odeurs des champs vous pénètrent voluptueusement. Merci Edmée
SupprimerUn endroit un peu sauvage propice à la méditation. Excellent pour se ressourcer loin du monde !
RépondreSupprimerOui un endroit sauvage, la nature n’a aucune contrainte à son évolution, on s’y sent emporté. Merci Daniel
SupprimerMerci bizak pour ton joli billet parfumé de l'air de la montagne pour un bon repos. Les oiseaux sont là et chantent dès le matin, l'air est pur et puis il y a les souvenirs d'enfance que l'on ne pas nous ôter du coeur, c'est cela qui nous fait avancer.
RépondreSupprimerJe te souhaite une douce journée avec mes amitiés et bisous.
J’aime bien ton enthousiasme et ton ravissement, Denise pour tout ce qui touche la nature avec toutes ses splendeurs. Les senteurs du printemps ou de toutes les saisons, le chant merveilleux des oiseaux, l’exubérance et la profusion de tant de plantes répandent sur nous une telle plénitude et sérénité. Très belle journée. Bises
SupprimerJe suis admirative de la manière dont tu écris.
RépondreSupprimerBonne soirée
Merci Danielle pour tes mots. Belle nuit
Supprimer
RépondreSupprimeril est beau, doux, revigorant ce poème, cher Bizak. Il dit si bien l'importance d'un lieu où se ressourcer. Ton souffle souverain me plait énormément.
Bises fraternelles.
J'ai cette possibilité de me ressourcer en lisant parfois un poème, en réécoutant une ancienne chanson qui m'avait garni mon âme de belles images en souvenirs d'enfance , en prenant le chemin de mon petit village suspendu là-haut sur la cime d'une montagne avec la mer comme horizon. Toutes ces choses génèrent des souffles délectables qu'on en ressent comme une belle douceur. Merci El Linda. Bises amicales.
SupprimerLa montagne t'a inspiré un beau poème et je le comprends car elle est si magnifique, merci, après cette lecture je me sens toute ragaillardie Bizak
RépondreSupprimerMarine D
Très heureux que mon poème t’ait plue Marine et si en plus, tu en sois ragaillardie, cela m’enchante beaucoup plus. Merci pour tes mots Marine. belle nuit Marine
SupprimerJ'aime les cabanes au fond du jardin. Dans mon enfance nous en avions deux : une où nous jouions avec mes frères et une autre pour le "petit coin" car nous n'avions pas tout le confort mais nous avions un jardin. Que de secrets nous avons laissés dans la première ! Malheureusement je ne suis jamais retournée dans cette maison où je suis née et si chère à mon cœur.
RépondreSupprimerC’est agréable de revenir aux souvenirs d’enfance, revenir sur les lieux où la vie avait un autre sens dans notre innocence de petits bambins. Retourner à la maison parentale, c’est se réapproprier des moments de bonheur qui ne meurent jamais. Merci Lauriza du partage de tes souvenirs d’enfance. Belle journée Lauriza
Supprimerprends soin de toi surtout! je pense bien à toi
RépondreSupprimerbonne soirée
RépondreSupprimerMerci Danièle et belle et belle journée à toi
Supprimermerci pour ton appréciation sur mes haïkus, cela me touche beaucoup.
RépondreSupprimerbonne fin d'a.midi
Les haïkus sont faits pour saisir des instants de vie furtifs et toi Danielle tu sais le faire. Bonne soirée
SupprimerMon cher ami poète, tu l'as bien mérité ce "repos du guerrier". Depuis l'été je te sens las et fatigué. Envie de lâcher et celle de persévèrer t'animent. Tu es comme le Phoenix.
RépondreSupprimerL'espace d'un instant, comme un éclair fulgurant empli d'émotion et d'amitié, j'ai eu envie de peindre cette maisonnette pensant que c'était celle d'où tu pouvais voir ton père cultiver son jardin. Puis, lisant ta réponse à notre amie, j'ai compris que c'était une photo tirée du net. La magie avait cessé d'opérer. Je suis une incorrigible créature émotionnelle.
Dommage, j'aurais du ne rien dire pour la maison, ça m'aurait plu de te voir la peindre comme tu sais merveilleusement bien le faire. Merci Chinou pour tes mots affables et pleins d'enchantement.
Supprimerje te souhaite une bonne soirée
RépondreSupprimerPardon Danielle de te répondre en retard. je te souhaite une belle journée de vendredi
SupprimerBonsoir Âmi poète... je reviens, un peu.... le temps et l'espace me manquent en ce moment... merci pour tes mots remplis d'émotion pour ce lieu qui t'évoque tant de souvenirs et te permet de reprendre tes forces...te ressourcer.
RépondreSupprimerBonne nuit.
Den
Merci aussi à toi Den pour tes mots toujours sympathique. je sais que tu étais absent, loin de la blogo. Mais je suis ravi de te voir revenir pour nous faire quelques prodiges avec tes mots valises qui enchantent vraiment. Belle journée Den
Supprimer..éloignée physiquement mais pas par la pensée qui m'occupe.
SupprimerBelle journée à toi Âmi poète bizak.
Den
J'espère que tout rentrera dans l'ordre Den. Très beau weekend
SupprimerQuand les souvenirs apaisent et font ce jour couleur d'orange dont nous rêvons tous...
RépondreSupprimerTu es une bien jolie découverte...
Ces souvenirs qui nous font rappeler tant de moments sublimes particulièrement ceux magiques de notre enfance, sont un baume au coeur dans nos moments de mélancolie. Merci La Baladine, de ton plaisir de me découvrir, autant pour toi, une belle découverte des mots pleins de suavités. Belle journée
SupprimerOups! autant pour toi aussi, ton blog est une belle découverte avec des mots pleins de suavités...
Supprimermerci pour les compliments du matin.
RépondreSupprimerTrès bon wk
Il n'y a pas de quoi, Danielle, c'était vraiment un plaisir de te commenter. Très belle journée
SupprimerC'est dans ma petite maison bleue, où demeurent tant de souvenirs, que se trouve, quant à moi, mon havre de paix. Et ton poème me parle, Bizak.
RépondreSupprimerBelle fin de journée, et merci à toi. Je t'embrasse.
Je sais que la nature t'a toujours baignée de ses richesses et tu sais en profiter, Françoise. Que de souvenirs couvrent nos petites maisons qui ont fait notre enfance et jalonné notre vie. Bon weekend Françoise, mille bises à toi.
SupprimerBonjour Cher Monsieur,
RépondreSupprimerje vous remercie pour vos quelques mots tout en sensibilité sur mon espace.
J'emporte ceci :
"Un souffle souverain me pénètre
Agréable dans mes veines sciées"
Bien à vous.
Le plaisir pour moi de vous tutoyer si vous le permettez. Je suis ravi que mes mots peuvent plaire et cela me va droit au coeur pour votre gentillesse.
SupprimerBien à vous Nat et belle soirée.
Bonjour Bizak,
RépondreSupprimerUne sacrée maison... une maison sacrée par la grâce des mots on peut faire un pont du coeur à la main qui tient la plume et le tien c'est un aqueduc !
J'attendrai la suite de ta petite maison dans la montagne avec patience.
Bon repit, bon repos
Mes Amitiés