mercredi 8 mai 2013

Je farfouille...


J'ai écrit un poème ou presque, comme on peint un tableau, n'ayant aucun préalable, juste aligner des mots, sans forcément réfléchir! Ma main subitement a commencé à taper sur mon clavier, comme une pluie subite qui a surpris son monde, sans parapluie, sans abris pour s'y protéger!
Alors à vous, si vous le lisez, ne réfléchissez pas et n'essayez surtout pas de comprendre, dites ce que bon vous semble, comme je l'ai écrit, comme bon me semble!

"  Sillonnez  flemmards
   Du dimanche en congé!
   Laissez pointer l'horizon,
  Je becquette à longueur des yeux!
  Je siffle la fin de la partie
  Qui n'a point commencé
  Je croasse comme un merle en délire
  Je vole dans les champs!
  Quand j'oublie mon chant, 
  Je croasse!
  Les flingueurs des hivers perdus
 Attendent les retours des hirondelles
 Qui ne viennent jamais!
 Par manque d'eau ou d'air que sais-je!
 Ainsi donc le temps se fout de nous,
 Comme d'une guigne!
 Même les saisons s'entremêlent
 Demain, c'était hier et hier, c'était aujourd'hui
 La pluie m'a feuilleté les cheveux
 Glacés et collés sur ma nuque!
 Quand Ursulla se faisait désirer
  La mer l'a rejetée
  Le tableau est reluisant
  Dans mes bras noyés
  De chagrin, j'enfonce ma tête
  Et ma cervelle cogite
  Et vint le printemps...
  Sans un salut car trop imbu
  Comme un Sphinx en rut
  Les feuilles d'olivier
  Sont éternelles!
  Pas moi, l'éphémère
  Comme un ver à soie
  Mais nul cocon n'est ma demeure
  Mon gite est de béton,
  M'empêche de prendre mon élan
  Pour le ciel qui attend
  J'ai vu des âmes furibondes
  Car trop chatouilleuses
  Le trop plein fait balancer la goutte
  Sortant de son vase en furie
  Vivement l'ombre à défaut de soleil calcineux
  Sur ma pauvre tête
  Qui en a trop supporté
  De la liquéfaction de mon air"
  J'ai réappris à respirer
  Car seul, je peux toujours prendre
  Un grand bol d'air!




vendredi 26 avril 2013

J'ai foiré...


Les deux anses
Les deux anses du même panier!
Quand elles vont au marché,
Chacune dit à l'autre:
Je vais au marché, tu sais!
Le marchand souvent, déliré
Entend plusieurs voix
Une qui dit: Je veux des navets!
L'autre qui dit: Je veux des carottes!
Comme deux jumelles siamoises
Ou deux sœurs siamoises
Entre les deux,
Mon cœur balance!
L'une ne va pas sans l'autre,
Je ne peux n'en aimé qu'une,
Celle qui m'a supporté le plus!
Vu que je balance vers son côté,
Elle a fini par céder,
Ne supportant plus mon poids!
Comme qui dirait:
C'est le fond qu'elle a cédé
Avec tout le paquetage!
Ca a tout foiré dans la boue.

mardi 23 avril 2013

Etre présent, c'est plus efficace que n'importe quel anxiolytique ou antidépresseur!


" Créer nécessite de lâcher prise, de s'abandonner à l'instant et de laisser notre essence, cette partie profonde de nous-mêmes, de donner une leçon à notre intellect trop frileux pour s'aventurer dans l'inconnu.

L'essence devient alors le maître de l'intellect qui lui sert d'outil d'expression dans l'espace et le temps. Ce que nous exprimons de nous est subitement bien plus vaste et plus profond que ce que notre ego avait l'habitude de répéter inlassablement pour asseoir  son identité.

En devenant  pleinement conscients de qui nous sommes dans l'instant, nous pouvons abandonner nos peurs et connaître la paix. Car nos peurs n'existent toujours qu'en fonction de notre angoisse de ne pas avoir bien exister dans le passé ou de ne plus exister dans le futur"
Etre présent, c'est plus efficace que n'importe quel anxiolytique ou antidépresseur!                                                                                                             
                                                                                                                Thierry Janssen.



        Alors vivons maintenant! Nos émotions , nos ressentis et nos sentiments sont la preuve de             notre existence  réelle dans le présent !

mardi 26 mars 2013

Il se lit tel... un poème!


Je lisais dans la presse, un petit quotidien algérien*, quand un article anodin attira mon regard.
La beauté des mots pénétra tellement mon coeur, que je ne pouvais tourner la page, sans le faire, sans vous le faire partager.
Il s'agit d'un hommage, d'une épouse à son cher mari décédé un jour de printemps:

"Mon bien-aimé, mon tendre, tu m'as inondé de ton amour, de ta bonté, de ta sagesse, de ton humour et j'ai succombé.
Tu étais mon souffle, ma vie, ma richesse, mon soleil. Tu m'as tenue par la main, sans jamais la lâcher
et par ta lumière tu m'as montrée la voie.
Calmement, silencieusement, tu as mené avec la dignité d'un souverain ton combat contre cette maladie
traîtresse insurmontable et tu t'y es accroché, de toutes tes forces, tu as lutté jusqu'au dernier souffle...quelle persévérance!
Mon héros.
Et ce chemin que nous devions poursuivre ensemble, main dans la main, a fini par s'achever cette nuit du 24 mars 2012...En un clin d'oeil...et nos rêves trop tôt hélas se sont effacés.
Plus de poids de ce corps qui t'a fait tant souffrir. Le fardeau a été bien lourd! Tu nous quittas; impuissante, je t'ai regardé partir dans mes bras. Vole petit être inoubliable; vas t'en loin, vas t'en serein. Repose en paix créature exceptionnelle.
Continue à me guider comme tu l'as toujours fait. désormais tu détiens la clé de mes songes, et inlassablement, je guetterai tes visites nocturnes.
Fais-nous une place petit ange dans ton monde sans faille, car viendra peut-être un jour meilleur où nous serons à nouveau réunis par la grâce de Dieu!"


 *El watan du 25 mars 2013

mercredi 20 mars 2013

Sous le pont...!


Sous le pont jaillit la lumière, un brin de musique vaut mille détours et parcours de combattant!
Le plus difficile, c'est de trouver l'âme soeur, pour espérer être lu.
Je ne vais pas trop disserter mes amis, je vous donne simplement un extrait d'un article d'un écrivain et éditeur Marc Villemain. en 2005.

Il écrivait: "J'achevais un article sur François Léotard, lorsque tomba la nouvelle de la disparition par suicide de Tristan Egolf, trente-trois ans. C'est en faisant lire Le Seigneur des porcheries à une jeune fille qui l'écoutait jouer de la guitare sous un pont de Paris qu'il trouvera l'oreille de Gallimard: La jeune fille n'était autre que la fille de Patrick Modiano (grand écrivain français); plus de soixante éditeurs l'avait alors refusé.

Son succès est immédiat auprès du grand public. La critique enthousiaste compare l'auteur à John Steinbeck, William Faulkner et John Kennedy Toole. Ce livre reste pour moi un de ceux qui attisa définitivement ma curiosité pour la littérature américaine". 

samedi 16 mars 2013

Souffle de mes nuits...!



Ni le soleil, ni le ciel  radieux comme le jour bleu, ni la mer calme et limpide, ni le prochain voyage vers les oasis du Sud du Sahara, ne combleront ce vide dans ma tête,une espèce de manque d'air pour aérer mon âme triste! 
Ce vide a émergé de mes doutes sur le sens à donner à ma vie, à mon passé,mon présent, mon avenir.
En vérité c'est la futilité des choses qui nous entourent en pensant que le bonheur se mesure au nombre de sorties en boites, à la plage, à la montagne, à l'oasis et tout le reste....
Quelqu'un m'a dit un jour: Ni le soleil, ni le printemps, ni l'oasis, ni la mer bleue ne peuvent te remplir de bonheur s'il venait à te manquer le petit son de la voix de celle qui te murmure dans ton sommeil : 
"Tu es mon soleil, ma mer bleue, mon oasis...et là, tu lui réponds: " 
                                                                                     
        Merci à toi souffle de mes nuits!

mercredi 27 février 2013

La vigne rouge...


La vigne rouge, le seul tableau que Van Gogh avait réussi à vendre de son vivant. Et l'acheteuse n'était autre que la non moins connue artiste peintre impressionniste: Anna Boch!

Anna Boch a été l'amie qui a réussi à faire connaître Van Gogh ainsi que d'autres jeunes artistes peintres et qui était elle même peintre d'une grande renommée.
Sa collection très importante vendue, après sa mort en 1936, aux enchères, a servi selon sa volonté à payer la retraite de ses amis artistes pauvres.
Anna Boch qui a été une icone de son vivant, n'est presque plus citée aujourd'hui!
Van Gogh qui....

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