Mon âme est comme un son de cor venu des plaines et qui se fond au clair de lune sous les feuilles. Silence. Mon âme rêve. Paul Fort
Mélancolique temps somnolant
Tu m'as pris mon printemps
Et même mon été
Tu me frémis teint maussade
Tu pèses lourd sur mes épaules
Tant d'embruns sans arrêt
As-tu pensé au jardin de mes rêves ?
L'astre chaud tel Jupiter
Prenant son temps évasé
Me dit de sa haute voix sentencieuse :
La fleur que chaque matin tu évoques
Est à jamais étrillée et disparue
Vis ! tant que ton coeur bat encore
Sous les étoiles, n'attend point
Recueille dès ce jour ouvert au ciel
Ce que la vie t'offre dès lors
Et dans mon silence profond
Je repris enfin un brin de lueur
Je ne sais pas si le temps est impassible, mais il passe, et manifestement il travaille les méninges des blogueurs que je lis! Temps des rêves, temps de vie, temps poursuivi, temps perdu, temps qui manque, temps suspendu, temps qui court... Est-ce nous qui faisons du temps ce qu'il est ou lui qui fait de nous ce que nous tentons d'être?
RépondreSupprimerBises temporelles.
Tant que le temps d’aimer est souverain et libre, je le passerais sur les sentiers des amoureux, sur les îles insoumises, sur les montagnes généreuses, sur les océans dénudés. Chère La Baladine, c’est nous qui faisons le temps si nous prenons soin de laisser nos ailes nous emporter quelque soit la direction du vent. Bises mouvantes et émouvantes
SupprimerCarpe Diem... Vis. Respire l'instant présent et ne regarde pas derrière. Jette un oeil devant mais reste dans le présent. Et savoure tous les petits bonheurs du jour, même s'ils sont infimes. Car demain ne sera peut-être pas pareil mais cela, tu ne le sais pas encore. Bises mon cher poète et merci pour tes mots.
RépondreSupprimerPrends le temps qui convient, savoure la vie comme elle vient. Je te rejoins Dédé, et le plus important ce n’est pas tant où l’on va, mais le chemin qu’on prend, et qu’on rencontre les oiseaux, les chevaux, les hommes libres, et qu’on marche sur du sable, au bord de la plage, sans penser si on a les pieds dans l’eau ou hors de l’eau. Le plaisir est dans la sensation de vivre et d’être libre.
SupprimerBisous Dédé. Belle soirée
Le temps, les temps le temps...et rien d'autre...
RépondreSupprimerComme je le disais, oui, il nous travaille les méninges alors de temps en temps, aller se poser sur une grève déserte et méditer à notre sort pour s'emplir de merveilles...C'est tellement important !
Encore une fois un très beau poème qui m'en inspire un autre :
Tout comme l'hirondelle
rasant le flot de son aile
L'essence de la vie
s'ouvre comme une pomme, délicieuse et nue
Outremer, les chaluts
Tracent dans la nuit noire
Des rivières d'argent aux fourches des chenaux
leur coque en mandoline ressemble à des baleines échouées
Quand la marée descend sous les lauriers des berges
Et le temps crie leurs noms aux goélands qui passent
Liberté ! liberté !
Alors l'amour descend dans le port endormi
Ouvrir les yeux des belles et des marins surpris
Bisous très célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Que répondre aux rivières qui rejoignent la mer ? Elles regrettent déjà de ne pas avoir su s’imprégner des odeurs d’arbres qu’elles chevauchent, des cascades qu’elles tracent et qu’elles ne mesurent pas assez, des canots des chasseurs côtoyant ses flancs rugueux et pleins d’alligators. Il était des jours, où des amoureux faisant escale à ses bordures se laissent attendrir sous les étoiles et reprennent à l’aube le chemin de l’aventure. Le temps ne représente que ce que nous en faisons, sinon il n’est plus le temps.
SupprimerJ’aime ton poème et je ressens son écho comme un petit murmure d’un temps immortel sur les pierres blanches avec ce petit vers de Valéry : Ce toit tranquille, où marchent des colombes.
Bisous mémoriels
Merci cher Bizak pour ton beau poème... le temps, ce fameux temps qui parfois nous retient. Faire des projets est quelque chose de merveilleux tout comme apprécier le moment présent et prendre le temps.
RépondreSupprimerBel après-midi cher ami et mes bisous ♥
Prendre le temps nécessaire avec ceux qu’on aime sinon il s’en va sans qu’on ait su et pu profiter. Apprécier le moment présent, c’est prendre le temps comme un butin utile avant qu’il ne s’effrite et ne pas se dire, en regrettant : Ah, si je savais ! Daniel Pennac disait à peu près, ceci : « le temps d’aimer dilate le temps de vivre », comme c’est beau !
SupprimerMerci Denise. Mes bises
J'aime cette touche de mélancolie, pardonne moi cher ami Bizak, de t'aimer passionné, de te préférer souffrant, je ne t'oublie jamais.
RépondreSupprimerChère Isabelle, quand tu passes, j’entends déjà tes pas, avant même que tu lances de ta voix suave, des sons mélodieux égrenés comme des perles de rosées à l’aube d’un matin joyeux qui éclatent au ciel sous le picorement des oiseaux. Je ne t’oublie jamais aussi.
SupprimerHeureux de voir que tu as suivi les conseils du soleil pour venir nous offrir ce poème lueur.
RépondreSupprimerA bientôt.
Très heureux aussi Patrick, que tes mots posés ici soient comme un rayon de soleil, à chacun de tes passages. A bientôt
SupprimerCoucou Bizak, que c'est beau! Il faut vivre un jour à a fois et tellement profiter du moment présent!!! Bise, bon mercredi tout dans la joie!
RépondreSupprimerNe pas faire perdre du temps au temps. Merci Maria-Lina. Bises. Belle soirée
SupprimerLe temps qui est là, et passe silencieux, et le nôtre dont nous ne connaissons la durée. Mais lui, le temps, il sait. Il sait quand le rouleau touche à sa fin, et se désole si nous ne l'avons pas déroulé, un tour à la fois, avec le plaisir du vécu, de l'attente, du souvenir. Partout sur le ruban il est brodé "c'est aujourd'hui qui compte, qui renforce hier et t'amène demain - si demain il y a"
RépondreSupprimerC’est aujourd’hui qui compte, c’est le seul qui soit présent. A notre naissance, le temps commençait déjà à compter à rebours. Alors mettant nous à chaque battement du cœur, sur le chemin de la vie, elle qui est si précieuse et prenons-la à bras le corps pour un plein de palpitements. Merci Edmée pour tes commentaires toujours à point et fructueux. Bises ravies
SupprimerOui le temps.... il sera, d'une façon ou d'une autre, pas à pas, à deux mains, certain'aimant, dans l'instant qui vit, et l'ancolie de ses belles serres s'enflera, et puisera l'eau bienfaisante qui se mêlera au bonheur d'être de là-bas, d'ici, dans ce jour d'hui qui raccommode l'harmonie aux arpèges, hier et l'embellie silencieuse qui vit les parfums de demain...
RépondreSupprimermerci cher Âmi poète. Avec mes bisous.
Den
Tu ne fais jamais un pas sans perdre du temps pour lancer tes papillons de fleurs au ciel tout bleu et qui mêlées avec leurs multiples couleurs, l’harmonie du ciel bat son plein qui déverse en averse tes mots épanouis. Ah ! chère poètesse aux mots ciselés, comme tu s’aimes partout, des graines magiques.
SupprimerBisous miellés
Un hymne plein d'émotions pour ce temps qui s'enfuit,
RépondreSupprimerqu'on ne peut pas rattraper,
qu'on voudrait autre..qui nous échappe...
Il est un peu aussi parfois ce que nous en faisons...
Vivons donc chaque instant intensément...
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Retenir le temps
S'enfuit le temps, s'enfuit la vie
Dans cet envol de goélands
Au vent des embruns d'océan
Quand nos lunes noires frémissent
Sur l'obscurité de la nuit...
Retiens le temps, retiens la vie
Dans ce coquillage nacré,
Dans la fleur de dune effleurée...
Cueille les silences secrets
De tous les bonheurs partagés
Dans des petits riens d'infini...
Alors dans tes doigts engourdis
Resplendira l'éternité
Et ses ombres apprivoisées!
Marie
Oui, chaque instant vaut son pesant d’or, il faut les vivre intensément. Ton poème est aussi un hymne au temps, qu’on ne saurait se retenir de retenir( pour le poème). Il est bon de l’apprendre tout le temps et de le garder en souvenir du bon temps. Merci pour ce joli cadeau Marie. Bises apprivoisées poétesse.
SupprimerGardes ce " brin de lueur" il est précieux...merci bizak, ton poème est beau, jolie balade ce soir, parmi vous !
RépondreSupprimerBises
J'y tiens bien avant que le temps ne me submerge et qu'il ne resterait que des nuits sans étoiles. Merci noelle pour tes mots charmants et délicieux. Bisous
SupprimerCela fait bien longtemps que je n'ai pas lu Paul Fort... Mais je réfléchis souvent sur le temps qui passe et qui revient.
RépondreSupprimerBonne journée.
Oui Paul fort, un grand poète. Voici une petite vidéo où Brassens parle de lui, il l’avait rencontré dans son enfance. Merci d’être passée. Belle soirée.
Supprimerhttp://www.ina.fr/video/I00015069
Avec l'âge, sans doute, le temps prends de l'importance.
RépondreSupprimerPassée, l'insouciance du temps que l'on a "devant soi".
Arrive l'époque des "jours comptés".
Occasion de faire prendre densité à l'instant qui s'épaissit et offre ses gourmandises....
Le Sage sait déguster...
Disons que le temps est relatif, il ralentit quand les journées sont dures, il se hâte, quand on voudrait qu’il s’arrête. Oui le sage sait déguster…Reste que ce n’est pas donner d’être sage.
SupprimerBien à toi cher ami
Il en est des journées comme des fleurs : elles s'ouvrent au petit matin, chargées de rosée prometteuse et de senteurs parfois enivrantes , le calice ouvert aux butineuses qui, une fois satisfaites, quittent la couronne de pétales et s'en vont ailleurs. Ainsi sont faites également les étapes de notre vie qu'il n'appartient qu'à nous d'en tirer le meilleur.
RépondreSupprimerBonne continuation dans tes oeuvres qui, hélas , te tiennent éloigné de nous.
Comme tes mots sont pleins de justesse pour décliner aussi bien le mystère de la vie, alors qu’on ne prend hélas pas même le temps d’observer ce qu’il y’a autour de nous. Et la vie n’a que faire du temps, puisqu'elle n’attend jamais. Elle s’exprime en tout ce qui existe, arbres, insectes, lumière, et de tout ce qui vit. Nos sociétés sont trop complexes pour simplifier nos vies, et pourtant qu’elle est simple la vie, si nous la prenions simplement comme elle vient. J’aime bien ton petit texte qui dessine clairement et justement la vie et l’exemple du calice ouvert aux butineuses est éloquent. ET merci de ta visite Chinou.
SupprimerJe suis une butineuse, alors je comprends tout à fait...La vie est un nectar, on ne saurait en laisser perdre une miette... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ne perds aucun éclat de ce nectar, butineuse de la vie. ^^
Supprimeraccueillir ce qui arrive du mieux possible!
RépondreSupprimertrès beau billet
bon samedi
Il faut vivre le présent, et le temps se réalise vraiment. Merci Danièle. Belle soirée
Supprimerprendre l'instant tout simplement.... avec cette superbe photo c'est facile.merci..
RépondreSupprimerRien de mieux, et la photo est tirée du Net. Merci de votre visite
SupprimerTu as raison, ne laissons pas le temps, les jours, les nuits passer, la lune clignoter, sans en saisir l'essentiel, un instant de bonheur, une once de joie, à garder comme un trésor...
RépondreSupprimerJe voudrais faire du temps
Tricoter du temps
Comme une grande écharpe bleue
Qui, tel l’ouvrage de Pénélope
Même en la détricotant
Se régénèrerait sans cesse
Mais pas n’importe quel temps
Du temps soyeux et moelleux
Du beau temps
Qui passe lentement
Du temps pour soi
Habilement ponctué de silence
Avec juste assez de musique
Egrenant tous les temps
Maille à maille
Comme un pont que l’on jette
Vers l’autre rive
Un lien pour l’attention
Un point pour l’amour
Un autre pour sourire
Petit Poucet de laine
Pour ne jamais se perdre…
Un peu de temps léger comme une bulle
marine D
Un sublime poème qui répond bien au temps ! il est comme un faisceau d'étoiles bouillonnantes qui prend le temps dans le ciel avant même qu'il n'atterrisse au sol. Ta poésie est toujours semée d'étoiles.
SupprimerComme j'aime:
"Habilement ponctué de silence
Avec juste assez de musique
Égrenant tous les temps
Maille à maille
Comme un pont que l’on jette
Vers l’autre rive"
Merci Marine D. Belle journée
RépondreSupprimerQu'importe que l'on soit au printemps, à l'été, l'automne, l'hiver de sa vie, l'important est de percevoir un printemps dans chaque aube qui se lève... et paradoxalement je suis certaine qu'on parvient à l'apercevoir plus on approche l'été, l'automne de sa vie.
La photo est très bien choisie. J'aime le mouvement induit par la citation. ton poème est mélancolique. Il dit si bien le temps qui passe et qui ne se refait pas. Ce que j'aime chez toi, c'est cette fenêtre que tu gardes toujours ouverte, sur laquelle peut luire toujours un brin de lumière, un brin d'espoir.
Je t'embrasse.
Tes mots EL Linda sont toujours aussi succulents qu'une rose qui émerge au seuil du printemps; Ils brassent les écumes blanches qui se posent sur le sable fin de de la vie; J'aime ton approche sur les saisons qui doivent se décliner sur une aube toujours printanière. Merci pour ta délicatesse El Linda;
SupprimerMes bises les plus chaleureuses.
Bonsoir Bizak,
RépondreSupprimerCe soir m'est venue l'idée je ne sais d'où de lire ton poème à haute voix, comme pour mieux entendre sa beauté résonner dans le calme de cette douce soirée tropicale. Et là je me suis entendue réciter une prière, un psaume de lamentation et la fin d'une espérance vive, non feinte m'a semblé presque mystique. J'ai adoré na kecture, merci très cher ami poète
Comme c'est bienveillant et gentil à toi, douce poétesse de prendre la peine de lire à haute voix, un de mes poèmes. Oui, on pourrait ressentir une autre impression quand les mots tressaillent dans la bouche et délivrent leur sonorité. Cela m'arrive aussi même quand je lis tout simplement à haute voix, un roman, un poème, cela me donne un autre ressenti, et parfois même les mots pénètrent en moi plus suavement et plus profondément.
SupprimerMerci chère amie et heureux de tout le plaisir que tu prends à me lire.
Bises
J'ai adoré ma lecture, désolée et pourtant j'avais relu, c'est fou ça !
RépondreSupprimerPourquoi être désolée, si tu trouves ton plaisir ?
SupprimerMerci Marlène
Beau fin de weekend
Désolée pour les fautes, ça me crispe un peu d'en laisser trop !
RépondreSupprimerNe t'inquiètes pas, Marlène, tu n'en laisses pas plus que nous autres.C'est la rançon de la rapidité avec internet. N'en fais pas cas.
SupprimerBisous